Bernie Ecclestone : Lewis Hamilton est le meilleur des champions du monde
F1. Le grand argentier de la F1 a, dans une interview donnée à Sky Sports F1, réaffirmé son admiration pour le double champion du monde britannique, grâce notamment à son comportement en dehors de la piste.
Bernie Ecclestone est connu tant pour sa cupidité que pour son franc-parler. Ses déclarations sur Nico Rosberg et sur Sebastian Vettel durant le week-end du Grand-Prix de Monaco peuvent en témoigner. Alors que le premier n'aurait « pas la faveur des supporters allemands », le second serait quant à lui « à peine reconnaissable dans la rue ». Ces derniers, d'après Ecclestone, ne semblent pas être vendeurs pour les affaires et pour la promotion de la Formule 1 en général. Pour devenir "bankable", jouer la victoire n'est en aucun suffisant. C'est pourquoi Rosberg et Vettel sont aux antipodes du double champion du monde Britannique, Lewis Hamilton.
« C'est un héros au Royaume-Uni. » constate d'une part Ecclestone, puis ajoute que « c'est un super promoteur pour la F1. » Ce qui en fait la cause de l'amour que portent toujours les britanniques pour la catégorie reine du sport automobile. Visiblement, le grand argentier s'intéresse plus à son attitude en dehors de la piste qu'à sa mainmise sur le championnat :« Il touche n'importe quelle personne dans le monde. Il peut plus ou moins aller dans la plupart des endroits dans le monde sans passer pour un pilote de F1, les gens le reconnaîtront toujours ». A l'évidence, sa popularité virtuelle y est pour quelque chose : en exhibant régulièrement sur les principaux réseaux sociaux ses chiens, ses amis, ses activités sportives, ses shootings photos, ou encore sa passion pour la musique, l'actuel leader du championnat du monde entretient sa propre notoriété d'une part, et participe au phénomène de peopolisation des pilotes d'autre part. On note que celui-ci compte pas loin de 2.8 millions de "followers" sur Twitter.
Malgré cela, il y a diverses raisons sportives pour saluer le talent du pilote Mercedes : vice-champion du monde dès sa première année, vainqueur dès son sixième Grand Prix seulement, entre autres. Mais le palmarès ne suffit plus, il faut savoir communiquer jusqu'à parfois vanter ses propres exploits. Ce que Lewis Hamilton a très bien compris. A la plus grande joie d'Ecclestone.
