Largement battu par Hamilton, Rosberg « ne comprend pas »
F1. Lewis Hamilton s’est octroyé la pole du Grand Prix de Hongrie sans aucune contestation possible, devançant Nico Rosberg de plus de cinq dixièmes sur un tracé pourtant court. L’Allemand cherche à comprendre les raisons d’un tel écart.
En tête tout le week-end, Lewis Hamilton aura plus encore impressionné durant les qualifications : 585 millièmes plus rapide que son coéquipier sur un tour, le pilote anglais a confirmé qu’il était particulièrement à l’aise sur le tourniquet du Hungaroring. Il confirme ainsi son excellent état de forme : « J’adore la ville, j’adore la météo, j’adore le circuit. C’est vraiment une excellente piste – avec du grip dans ces conditions, vous pouvez réellement attaquer comme dans un karting. »
Lewis Hamilton sait bien sûr qu’un mauvais départ demain pourrait tout remettre en cause : « Le travail n’est pas encore bouclé le samedi, bien sûr. Mais c’est un excellent départ – en fait, je ne me souviens pas d’avoir été aussi fort tout un week-end. Mais tout peut arriver au premier virage et pendant la course. J’ai confiance en moi-même, en ma voiture et en Mercedes, donc voyons comment cela se passe ».
Nico Rosberg faisait bien plus la moue après les qualifications. Le vice-champion du monde semblait un petit peu perdu : « « J’ignore pourquoi il y a eu un tel écart. Les qualifications se sont assez bien déroulées au final, mais je n'ai juste pas trouvé le rythme. Ce week-end a été fait de hauts et de bas pour moi. Nous devrons juste y regarder ce soir, mais je ne suis clairement pas content de cette journée. » » Il espère néanmoins relever la tête en course : « Il y aura des possibilités, grâce à la stratégie entre autres. Nous verrons. »
Alors qu’il brillait dans l’exercice du tour rapide en 2014, Nico Rosberg a été battu neuf fois sur dix par Lewis Hamilton cette saison. Peut-on expliquer la contre-performance de l’Allemand par des mauvais réglages pendant les essais libres ? Paddy Lowe, le directeur technique de Mercedes, soulevait cette hypothèse : « Nous devons présenter nos excuses à Nico, parce que nous avons seulement découvert, la nuit dernière, qu’il y avait une erreur de configuration sur sa voiture de vendredi, ce qui ne lui a pas facilité la vie jusqu’à présent. » Nico Rosberg, en raison de mauvais réglages, a souffert de sous-virage, ce que confirmait après-coup Toto Wollf, le directeur d’écurie.