Les équipes aimeraient une pause estivale plus longue
F1. Les équipes engagées dans le championnat du monde de Formule 1 aimerait retrouver une pause estivale plus longue. Elles estiment que celle-ci est vitale à tous les niveaux pour le bon fonctionnement de la discipline.
Les trois semaines de pause offertes entre le Grand Prix de Hongrie et celui de Belgique cette année ne semblent pas suffire aux équipes qui aimeraient bien retrouver un temps d'arrêt plus long, comme cela était déjà le cas il y a quelques années.
Le directeur sportif de Red Bull, Christian Horner, fait partie des partisans : « Je pense que faire une pause est quelque chose d'important. La Formule 1 est très contraignante pour les personnes investies dans le discipline, pas seulement les techniciens et le personnel à l'usine, mais également pour toute l'équipe de soutien, la FOM, les médias...C'est important d'avoir un moment pour pouvoir reprendre son souffle. »
Les directeurs d'équipes ont même fait la demande auprès de Bernie Ecclestone afin d’organiser des périodes de pause plus longues : « C'est quelque chose que nous avons évoqué avec Bernie et comme nous le constatons souvent, le calendrier bouge beaucoup avant le mois d'octobre. Il y a beaucoup de courses de prévu dans un laps de temps assez court, donc cela ne me surprendrais pas qu'il y ait quelques petits changements.»
Du côté de McLaren, Eric Boullier semble être sur la même longueur d'onde que son homologue britannique : « Nous avons besoin d'avoir une trêve estivale pour toutes les personnes qui voyagent. Nous discutons pour savoir quand est-ce qu'elle pourrait avoir lieu et combien de temps elle pourrait durer. » précise le Français à nos confrères de Motorsport.com.
Autre écurie historique à acquiescer sur le sujet, Williams, pour qui l'investissement des membres de son équipe mériterait bien un peu de repos durant l'année : « Le calendrier est long et ardu ». commente Claire Williams. « Tout le monde se donne corps et âme pour la course et se sacrifie beaucoup pour cela. Deux semaines par mois, plus rien d'autre ne compte. Et nous devons leur permettre d'être avec leur famille et d'avoir un semblant de vie normale. »