Marcus Ericsson rapporte de nouveau un point à Sauber
F1. Comme en Hongrie avant la trêve, Marcus Ericsson a marqué le point de la dixième place pour Sauber. Felipe Nasr, ralenti par des problèmes de freins, a fini dix secondes derrière son coéquipier.
Le départ du Suédois a été décisif dans la construction du résultat d’ensemble : « Tout d’abord, j’ai eu un bon départ en réussissant à dépasser Daniil [Kyvat] avec une bonne manœuvre jusqu’au virage 5. » Il s’est néanmoins fait peur par la suite : « Très tôt dans la course nous avons réalisé que j’avais quelques débris collés au sol, ce qui nous a fait perdre de l’appui durant le premier relais. Nous ne pouvions nous battre avec le reste du plateau, donc nous avons perdu du terrain, ce qui était un peu frustrant. Durant le second relais, nous nous sommes débarrassés des débris et j’ai été capable d’en demander plus à la voiture. »
Marcus Ericsson s’attendait cependant à être plus rapide en Belgique, notamment parce que Sauber profitait enfin des récentes évolutions du moteur Ferrari : « Le rythme n’était pas aussi solide qu’espéré. Nous avons été un peu chanceux vers la fin [après l’éclatement du pneu de Vettel], et nous avons été capables de marquer un point. »
Distancé par son coéquipier en qualifications, Felipe Nasr aurait pu profiter des ennuis de Marcus Ericsson pour rentrer dans les points. Mais sa course non plus n’a pas été un long fleuve tranquille : « C’était une course difficile pour moi. Ma course a été compromise par des problèmes de frein. En plus de cela, j’ai eu une crevaison lente sur le pneu avant-gauche durant mon premier relais. »
Monisha Kalternborn, la Directrice de l’écurie, confirme que Sauber ne se contente pas de ce maigre point inscrit : « C’était un week-end de course difficile, et nous en attendions un peu plus. En dépit de quelques problèmes, nous avons néanmoins réussi à marquer un point, avec un peu de chance sur la fin. »