Officiel : Felipe Massa disqualifié du Grand Prix du Brésil
En raison d’une pression de pneus irrégulière, Felipe Massa a été déclassé de la course d’Interlagos.


L’information était tombée durant la course et planait comme une menace pour Williams : Felipe Massa était sous investigation en raison d’une pression de pneus de 0,1 psi trop élevée sur la grille. La mauvaise nouvelle a été confirmée par les analyses de la FIA. De surcroît, les pneus du Brésilien étaient de 27 ° C trop chauds.
La sanction de la FIA n’a pas traîné : Felipe Massa a été déclassé de son Grand Prix national, où il n’avait du reste pas particulièrement pas brillé en franchissant le drapeau à damiers en huitième positions.
En conséquence, Romain Grosjean passe à la huitième place du Grand Prix et Max Verstappen à la 9e. Pastor Maldonado marque quant à lui le point de la dixième place.
Williams a cependant fait appel de la décision des commissaires car l'équipe conteste la mesure effectuée par la Fédération, comme l'a expliqué Rob Smedley à Motorsport : « Pour nous, il est essentiel de comprendre d'où vient le problème. Nous avons trois mesures indépendantes et aucune ne montre quelque chose proche de ce que les mesures de la FIA présentent. »
Il n'est pas précisé si la température est prise en compte habituellement, or c'est un paramètre incontournable. Le fait que le pneu ait été trop chaud suffit à expliquer la surpression. Au passage, 0,1 PSI ça représente 7 millibar, c'est insignifiant sur la surface d'une enveloppe. Évidemment, les afficheurs digitaux en permettent la lecture, mais la pertinence de cette valeur est discutable. A utiliser des appareils trop sensibles, on finit par "voir" des différences imperceptibles auparavant dont la signification n'a pas l'importance qu'on lui donne. Hors couverture chauffante, il suffit de se tenir quelques instant devant un pneu au soleil pour que l'ombre lui fasse perdre un peu de pression par rapport à un autre resté exposé. D'autre part, en course les pneus sont tellement sollicités dans les courbes et aux freinages que la pression ne fait que varier en permanence dans des proportions autrement supérieures à ces 7 grammes.
Qu'il y ait des valeurs limites supérieure et inférieure est normal, mais toute limite de ce genre se doit d'être assortie d'une tolérance adaptée. Qu'en est-il ?
Les commentateurs de SkySports ont plusieurs fois parlé d'un problème de couverture chauffante qui ont la capacité de monter plus haut en température, ce qui n'est pas pratiqué pour éviter la "sur-cuisson" des gommes qui les fragilise. Un argument qui se tient quant on connaît l'importance de la durée de vie des pneus en course.
Un problème de sonde de température pourrait expliquer la surchauffe, la surpression en est juste la conséquence. Va-t-on présumer Williams coupable d'avoir trafiqué une sonde pour grappiller de la vitesse ? Cela me semble un peu tiré par les cheveux et la sanction disproportionnée, précipitée, même. L'appel de l'équipe devrait déclencher une enquête plus poussée et même remettre en question les pratiques de mesure de pression car ce n'est pas la première fois que ces mesures sont contestées, et contestables, à la fois en termes de valeur de de méthode.
ce serait pas plus intelligent de prévenir l'équipe de suite en la sommant de se mettre en conformité avant le tour de chauffe ? enfin je dis ça, je dis rien...
moins d adherance pneu qui "glisse" plus pneu qui s use plus vite ...
bref pas sur que ce soit un gain pour massa qui de toute facon s est trainé tout le week end
Les valeurs limites de pression et température données par Pirelli sont a respectés pour des raisons de sécurités.
Il n'est nullement question de sanction pour un gain en performance pour non respect de la réglementation.
Oui, on avait discuté de ça aussi, ce n'est pas normal non plus de "piéger" les équipes alors que si'il était vraiment question de sécurité la moindre des choses serait de prévenir qu'il y a un problème.
Imaginons qu'il se produise un accident mortel à cause d'un pneu qui éclate et qu'une (vraie) enquête fasse apparaître que la surchauffe ou surpression avait été détectée avant le départ mais que l'équipe n'en avait pas été informée. Vous ne croyez pas que des avocats auraient vite fait de rejeter la faute sur la FIA ?
C'est une petite lacune qui peut avoir de lourdes konséquences, et cela prouve que la FIA ne maîtrise absolument pas son règlement, ni même les techniques permettant de l'appliquer. A ce niveau, ça fait tache, et dans ces conditions, la mission de sécurité routière de la FIA n'est qu'une fumisterie.
Excusez le k de konséquence, c'est pour éviter la censure comme pour les mots conseil, constat, considération et autre consultation, consommation, c'est consternant... Mais "connerie" ça passe !
:)
Rosberg gagne, mais quelqu'un a mesuré sur la grille 0,1 psi en plus ou en moins. Ce qui est très facile, pour un écart aussi infime et non significatif. Bien sûr pas question d'avertir le pilote ou l'équipe et de corriger, au nom de la sécurité.
Non, pour sa propre sécurité, on attend que Rosberg ait gagné, puis on le disqualifie ; vous comprenez, on a déjà fait ça à Massa en 2015!
Circulez, y'a rien à voir!
Cette FIA est sordide. Elle entend se donner les moyens de peser sur le championnat 2016.