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Renault F1 : Magnussen battu par Ericsson, Palmer par Haryanto

F1. La route est encore longue pour Renault F1. L'écurie française a eu toutes les peines du monde à bien figurer ce dimanche et n'a pas fait mieux que la 17e place de Kevin Magnussen. Jolyon Palmer a même fini derrière les deux Manor. La gestion des pneus est particulièrement en cause.

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Un Grand Prix sans pour Renault F1
© Renault / Un Grand Prix sans pour Renault F1

La longue ligne droite du circuit de Shanghaï n'explique pas à elle seule les immenses difficultés rencontrées par Renault ce week-end. L'amélioration en termes de rythme de course, attendue samedi, ne s'est jamais montrée. Les deux monoplaces jaunes n'avaient pas un rythme suffisant pour battre la Sauber de Marcus Ericsson.

Kevin Magnussen a fini 17e et ne pouvait donc se satisfaire de son dimanche : « Ce n'est pas un week-end dont nous réjouirons mais nous pouvons réellement en tirer beaucoup d'enseignements. Il y a beaucoup de choses que nous ne comprenons pas encore vraiment donc une fois que ce sera fait, nous serons une équipe plus forte. Nous avions que les débuts ne seraient pas facile, nous ne paniquons pas. »

Largement distancé par son coéquipier en qualifications, Jolyon Palmer continue d'inquiéter le paddock. Le pilote anglais a même été battu par Pascal Wehrlein et Rio Haryanto, pourtant censés être bien moins rapides sur leurs Manor ! « Le départ a été bon aujourd'hui, puisque durant le premier tour, nous avons gagné beaucoup de positions. Mais à partir de là, ce fut une journée difficile. La voiture était instable, la dégradation des pneus était plus importante que d'habitude et le rythme n'était pas aussi bon que durant les courses précédentes » constatait Palmer après la course.

Frédéric Vasseur, le directeur de la compétition, pointait du doigt la mauvaise gestion pneumatique de Renault pour expliquer cette contre-performance : « Ce fut une course difficile pour l'équipe et nous avons beaucoup souffert de la dégradation des pneus. Kevin a été désavantagé par le fait qu'il a eu un roulage très limité sur le sec, ce qui lui a donné moins de temps pour affiner ses réglages et a compliqué sa gestion pneumatiques durant la course. Jolyon a débuté en pneus tendres, et nous avons choisis de ne pas le stopper durant l'interruption de la Voiture de Sécurité. Malheureusement, il a eu de réelles difficultés à chauffer ses pneus après cela, ce qui lui a coûté beaucoup de places et l'a fait basculer sur une stratégie à quatre arrêts qui nous aura coûté trop de temps en piste. »

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