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Daniel Ricciardo freiné par sa stratégie à Barcelone

F1. En tête au début de la course, Daniel Ricciardo doit se contenter de la quatrième place finale. Sa stratégie à trois arrêts ne l'a pas aidé alors que son coéquipier, Max Verstappen, a remporté sa première course.

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Le sourire n'était que de façade pour Daniel Ricciardo à Barcelone
© Getty Images / Red Bull Content Pool / Le sourire n'était que de façade pour Daniel Ricciardo à Barcelone

Daniel Ricciardo sait très bien qu'il est mis sous pression par l'arrivée de Max Verstappen. Déjà en qualifications, il était important pour lui d'être devant son coéquipier lors de la Q3 alors qu'il avait été dominé en Q1 et Q2. En début de course, il a donc profité de sa meilleure place sur la grille pour mener les débats devant son coéquipier.

S'il ne fut jamais menacé jusqu'à son deuxième arrêt, ce moment fut décisif pour le reste de la course puisque le passage de nouveaux pneumatiques tendres l'a fait basculer sur une stratégie à trois arrêts, qui lui a fait perdre le bénéfice de son très bon début de course, comme il le reconnait lui même : « Des émotions mitigées aujourd'hui, c'est certain. Une partie est juste liée à de la malchance. J'étais en tête et suis passé sur une stratégie à trois arrêts, ce qui a signifié que je devais tenter de passer trois voitures sur la piste, ce qui n'est pas facile. »

Il en profite donc pour glisser un message à ses dirigeants en rappelant que ce n'est pas lui qui a choisi cette stratégie décalée : « Avec du recul, la stratégie à trois arrêts était la mauvaise chose à faire. Mais peut-être que pendant la course, ça semblait être la bonne chose à faire pour l'équipe. »

Sa fin de course a également été marquée par sa lutte avec Sebastian Vettel, au cours de laquelle il a tenté plusieurs manœuvres de dépassement, avant de devoir s'incliner à cause d'une crevaison : « Je n'étais pas satisfait d'être quatrième. J'ai donc tenté de dépasser Vettel, j'ai vu une opportunité mais ça n'a pas marché. Ca fait vraiment mal de ne même pas être sur le podium. Ensuite la crevaison à la fin n'a fait que rajouter du sel sur une plaie ouverte. »

Pour l'Australien, c'était donc plus la déception de ne pas être sur un podium, voire mieux, qui prime, plutôt que de voir le triomphe de son nouveau coéquipier : « Ce n'est pas dur pour moi de voir Max sur le podium. C'est juste dur de ne pas y être moi-même. »

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