La clé de la victoire était au départ pour Lewis Hamilton
F1. Sur une belle série de trois victoires, Hamilton triomphe cette fois en Hongrie. Il prend pour la première fois les commandes du championnat du monde avec 6 points d'avance sur son équipier Nico Rosberg.
Pourtant parti du deuxième emplacement sur la grille, Hamilton a réussi à prendre le meilleur au premier virage de ce Grand Prix de Hongrie. Un départ pas si aisé, Riccardo passant proche de doubler les deux pilotes pour finalement céder. « Le départ a tout, fait j'en ai fait un bon. [...] Une des Red Bull était à l'intérieur, j'ai donc été sous pression dans le virage 1, mais l'équipe a fait un travail fantastique avec la stratégie, la préparation de la voiture comme toujours, les gars à l'usine qui continuent à pousser à fond. Un grand merci à eux. » indique Hamilton après sa victoire.
L'écart a progressivement grandi entre les deux flèches d'argent sans jamais excéder une marge raisonnable. Après son second arrêt pour chausser les pneus tendres, Hamilton semblait moins à l'aise que ses poursuivants et ralentissait le rythme permettant aux Red Bull et aux Ferrari de se rapprocher tours après tours. Cela a même poussé son équipe à lui demander d'accélérer. Son dernier arrêt effectué, l'écart avec Rosberg a légèrement augmenté.
Lorsque que l'on demande à Hamilton pourquoi l'écart avec son coéquipier a autant fluctué il répond : « Par rapport aux essais libres, nous savions que la température était beaucoup plus élevée. Je pense que la température était d'environ 43 degrés, sur la piste, elle était aujourd'hui à 53 degrés, il était compliqué de savoir combien de temps les pneus allaient durer. Donc, une fois que j'avais pris la tête je pouvais gérer mes pneus, ma voiture, et gérer l'écart, et ne réagir que lorsque je le devais. »
Une petite sortie un peu loin de la piste a permis à Rosberg de se rapprocher mais pas pour longtemps. «Il n'y a aucun moment où je me suis dit que je pourrais la perdre (la course) » précise le pilote Britannique. « C'est une course où vous n'avez pas besoin d'un écart de 5 ou 10 secondes. J'avais juste besoin de faire ce que j'avais à faire, même si nous n'avions pas beaucoup d'écart. J'avais juste besoin de maintenir un écart dans les 2 secondes. Quand j'en avait besoin, je poussais mon moteur où je voulais pour gagner du temps.»
Suite à cela le pilote a attaqué pour faire monter l'écart a plus d'une seconde pour se mettre à l’abri d'une éventuelle attaque de Rosberg et ainsi terminer la course en vainqueur.
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