Jenson Button : "Ce n'est jamais agréable pour un pilote quand les freins ne répondent pas."


Obligé de rouler au ralenti sur la piste il dégringole au classement. Dans le même temps il converse avec son équipe pour savoir quoi faire pour résoudre le problème et finit par passer au stand. Il déclare après la course que « le problème s'est résolu de lui-même » mais à ce moment il est déjà relégué en fond de peloton.
A peine est-il de retour en piste que la direction de course annonce une sanction pour Button et McLaren, pour avoir échanger des informations pour résoudre un problème sur la voiture en piste. Button doit effectuer un nouveau passage par la voie des stands.
Le mal est fait et le Britannique voit sa belle performance de la veille ruinée par un souci technique et une réglementation sur les échanges radio qui n'en finit plus de faire grincer des dents, autant celles des pilotes que celles des responsables d'écuries. Le dénouement final voit l'abandon de Jenson Button, qui finit par rentrer au stand pour la dernière fois en fin de course pour un souci de fuite d'huile et être le seul pilote à se retirer ; tout cela dix ans après sa victoire qui fut la première de sa carrière, ici sur le circuit hongrois.
Lors d'un entretien avec les médias à la fin de la course, le sujet est à nouveau abordé et Button ne peut cacher sa déception et son incompréhension sur cette réglementation de la FIA : « Ce n'est jamais agréable pour un pilote quand les freins ne répondent pas. Un pilote ne devrait pas être pénalisé quand il rencontre un souci mettant à mal sa sécurité » déclare-t-il, se défendant d'avoir communiqué avec son équipe pour un souci de sécurité. En effet, ne plus avoir de système de freinage sur un circuit met gravement en danger la vie du pilote, en témoigne l'incident survenu sur la monoplace du pilote de réserve de McLaren Stoffel Vandoorne en SuperFormula il y a deux semaines sur le Fuji Speedway. « Pas très fun, quand tes freins te lâchent à 300km/h » avait-il publié avec une pointe d'humour sur son compte Twitter.
De plus, lorsque la sanction de la direction de course est tombée, Jenson Button était déjà bon dernier. C'est donc sans vraiment remettre en cause cette décision qui suit les règles établies que l'on peut cependant discuter de la clémence des commissaires auprès du Britannique et de McLaren qui avait peut-être éclusé leur cota de bonté du week-end en laissant à Nico Rosberg sa pôle position obtenue sous régime de double drapeaux jaunes qui fut rapidement contestée par Christian Horner directeur sportif de Red Bull et que Lewis Hamilton a remis en question lors de la conférence de presse d'après-course.