Vettel et Ferrari impuissants face aux Red Bull et aux Mercedes
Sebastian Vettel est parti de la cinquième positon de la grille de départ du Grand Prix de Hongrie. Réussissant à dépasser aux stands, le pilote germanique parvient finalement à amener sa Ferrari quatrième à l’arrivée non loin de Daniel Riccardo dans sa Red Bull.


Cinquième sur la grille, Sebastian Vettel, parti derrière Verstapen, réussit à gagner une place sur le pilote au jeu des arrêts au stand pour prendre le pied de podium au Néerlandais. « Je pense que la voiture était bien. En termes de rythme nous n’étions pas au niveau des Mercedes, qui étaient dans leur propre catégorie, mais nous étions justes derrière [Red Bull]. »
Le deuxième arrêt anticipé de Daniel Riccardo a fait espérer au pilote Ferrari le gain d’une place supplémentaire mais en vain. Les pneus plus anciens du pilote Australien a permis à Vettel de se rapprocher du pilote de l’écurie autrichienne.« Je pense que nous étions probablement une demi-seconde à une seconde plus rapides à la fin, il a commencé [Riccardo] à perdre ses pneus et à faire des petites erreurs, mais ce n’était pas assez pour passer. Nous avions le rythme pour montrer sur le podium, mais c’est clair que si vous êtes devant, vous pouvez être assez agressif, Red Bull l’était, et il n'y avait aucun moyen de passer devant. »
Finalement le pilote de la Scuderia a dû se contenter de la quatrième place finale dans un Grand Prix où les dépassements ont été rares, cela étant surtout dû à la configuration de la piste Hongroise peu propice aux dépassements : « Je pense que nous étions plus rapides mais c’est la Hongrie et vous devez être plus qu’un peu plus rapide. » précise encore Vettel.
Lorsque que l’on revient sur sa véhémence à radio concernant les drapeaux bleus pas assez rapidement respectés le quadruple champion du monde répond : « Sur le moment vous râlez parce que vous avez le sentiment que vous perdez plus de temps que les autres.» Mais il temporise : « Vous devez aussi respecter le fait qu’ils font aussi la course, et je crois qu’ils essaient de faire de leur mieux, mais évidemment la nature de la piste n’aide pas ».
C’est maintenant vers Hockenheim que se dirigent les équipes pour ensuite entamer la trêve estivale synonyme de mi- saison.