F1

La fausse garde à vue de Maurizio Arrivabene à Singapour

Ferrari a tenu à faire savoir que son directeur, Maurizio Arrivabene, n'avait pas été mis en garde à vue lors du week-end de Singapour, contrairement aux rumeurs lancées par des médias espagnols.

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Maurizio Arrivabene n'a jamais été entendu par la police de Singapour
© Ferrari / Maurizio Arrivabene n'a jamais été entendu par la police de Singapour

Une nouvelle fois, une fausse information a fait le tour du petit monde de la F1 en ce début de semaine, à savoir la garde à vue de plusieurs heures qu'aurait dû subir Maurizio Arrivabene, le directeur de Ferrari.

L'information venue des médias espagnols Marca et ABC, relayée par de nombreux journaux comme The Telegraph ou F1i, voulait que le dirigeant italien aurait été arrêté par la police locale pour avoir jeté au sol un mégot de cigarette. Le micro-Etat est très à cheval sur la protection de son environnement et inflige d'importantes amendes pour tout contrevenant. Maurizio Arrivabene aurait ainsi été entendu par les autorités locales pendant six heures avant de devoir s'acquitter d'une amende de 1000 dollars singapouriens.

Néanmoins, lorsque le journal local Channel News Asia a contacté l'autorité en charge du versement de telles amendes, celle-ci lui a indiqué qu'il n'y avait aucune procédure contre l'ancien responsable marketing de Marlboro et qu'aucune garde à vue n'avait eu lieu. Ferrari a alors fait suivre le lien vers l'article vers l'ensemble de sa base de données médias afin de porter la bonne parole.

Cela a conduit certains sites comme The Telegraph à supprimer l'article en question. Mais d'autres n'ont pas pris cette peine et ont donc laissé une fausse information sur leur site... Deux semaines après la polémique autour de déclarations que Pierre Gasly aurait faite en vue d'un remplacement immédiat de Daniil Kvyat, certaines choses ne changent donc jamais...

Avec la participation de www.racingbusiness.fr

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1 commentaire
  1. Gravatar Nicolas
    NicolasLe 21/09/2016, 05:48
    Voilà ce qu'il se passe quand on ne vérifie pas ses informations ! Une erreur est toujours possible, auquel cas un correctif, et mieux, des excuses, remettent les choses dans l'ordre. Le fait de ne pas retirer l'article litigieux est par contre un acte délibérément grave.
    Le droit de la presse n'est pas le même partout. En France, la fausse nouvelle n'est qu'un manquement déontologique qui ne serait répréhensible comme délit de presse que si la diffamation était reconnue par le tribunal.
    Faudrait-il encore qu'une plainte soit déposée. Question image, quand on a des preuves, mieux vaut communiquer...
    Visiblement, certains journalistes, dans la course au scoop et à l'audience, sont prêts à prendre le risque, les torchons 'people' ont salement perverti la profession qui s'accommode parfaitement des condamnations. Le ver est dans le fruit.
    Répondre
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