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L'Azerbaidjan n'apporte rien à la F1 selon Liberty Media

F1. Avec Bernie Ecclestone, nous étions habitués aux sorties médiatiques intempestives afin de faire monter la pression lors de négociations. Il semblerait que Greg Maffei se mette dans cette lignée avec une remarque par rapport au Grand Prix d'Azerbaidjan.

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Bakou a fait son apparition au calendrier l'an dernier
© Red Bull / Bakou a fait son apparition au calendrier l'an dernier

Bernie Ecclestone aimait par dessus tout lancer des pavés dans la marre médiatique, soufflant le chaud et le froid sur l'avenir de plusieurs Grand Prix. En 2010, il était ainsi allé jusqu'à menacer la plus emblématique des dates du calendrier, celle de Monaco.

Si Liberty Media entend développer le sport dans les années à venir, les nouveaux dirigeants semblent mettre en cause certaines décisions de leurs prédécesseurs. Ainsi la section azérie de la BBC rapport les propos que Greg Maffei a prononcé lors d'une récente conférence en Floride, expliquant la stratégie précédemment utilisée par la FOM pour établir le calendrier et notamment les premières questions posées lors des discussions avec de nouveaux circuits : « Combien est-ce que je peux obtenir ? Combien mettez-vous immédiatement ? »

Selon le PDG de Liberty Media, cela a conduit à des décisions qui ne vont pas forcément dans le bon sens pour le sport : « Nous nous sommes alors retrouvés à avoir des courses dans des endroits comme Bakou en Azerbaidjan où ils nous ont payé de grosses redevances mais cela n'aide pas du tout à construire l'image de marque sur le long terme et la santé de notre activité. »

Si la remarque peut évidemment être mal prise par les organisateurs qui ont consenti 34 millions de dollars par saison pour faire venir la F1 dans sa vieille ville, elle n'en est pas non plus totalement dénuée de sens. En effet, la popularité du sport reste très limitée dans ce pays qui finance son vaste plan de communication grâce à son pétrole et qui est dirigé par la famille Aliyev depuis son indépendance, en 1993.

L'objectif de la course est de faire venir de nombreux touristes, ce qui explique pourquoi l'option d'une course urbaine a été choisie. Néanmoins, la première édition n'a fait venir que 18 500 spectateurs le jour de la course, dont seulement 30 % d'étrangers. Le conflit de dates avec les 24 heures du Mans n'avait certainement pas aidé à ce que les fans de sports automobiles fassent le voyage vers la Mer Caspienne.

Greg Maffei estime donc que le potentiel économique du sport serait renforcé en rééditant les succès récents que représentent des courses comme le Mexique, qui attire des dizaines de milliers de spectateurs pendant tout le week-end : « Notre travail est de trouver des partenaires qui nous payent bien mais qui nous aident également à promouvoir le produit. C'est notre responsabilité de partager les meilleures pratiques. Certaines courses considérées comme les plus excitantes, on retrouve : Abu Dhabi, la course de nuit à Singapour, Mexico. Qu'est-ce qui se passe bien pour ces courses ? Nous devons mieux le partager avec les promoteurs des villes où les choses se passent un peu moins bien. »

Evidemment, le promoteur de l'événement a également tenu à répondre à cette attaque directe. Arif Rahimov a donc répondu à Reuters : « Evidemment, cela nous agace. M. Maffei est impliqué en F1 depuis moins de six mois. Nous avons travaillé sur ce projet depuis trois ans. Nous avons donc davantage d'expérience de la F1 qu'eux. Je pense que c'est ignorant de dire quelque chose comme ça mais nous verrons. »

Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que Bakou lance une campagne de promotion avec David Coulthard, avec l'objectif évident de montrer l'ancien pilote dans les rues de la ville afin d'en faire la promotion dans les médias internationaux mais également de faire la promotion du sport auprès de la population locale avec des rencontres avec les fans :


Il est tout de même réjouissant de voir que les nouveaux propriétaires de la F1 cherchent à se rendre dans des destinations au potentiel économique important non pas seulement d'un point de vue redevances que le gouvernement peut verser mais d'un point de vue du nombre de spectateurs que la course peut attirer. La nouvelle du retour du Grand Prix de France l'année prochaine est une première indication qui va dans le bon sens.

Avec la participation de www.racingbusiness.fr

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