Romain Grosjean est peu optimiste pour la course
F1. A la faute dans son dernier tour lancé en Q2, Romain Grosjean n'est pas allé plus loin en qualifications. Une quatorzième place venant ponctuer une après-midi difficile tant du point de vue du pilotage que dans la compréhension de sa monoplace.
La séance de qualifications a plutôt mal débuté pour Romain Grosjean, victime d'un tête à queue dans la dernière chicane pour son premier tour lancé. L'inconsistance de sa monoplace lui a posé les pires difficultés.
« On a souffert d'une balance de voiture extrêmement inconstante. Le vent affecte beaucoup la voiture en fonction des rafales. Ce qui peut changer le tour. En plus de ça, il faut que l'on repense certains de nos réglages fondamentaux sur la voiture. » a déclaré le pilote Français, une pointe de déception dans la voix.
Comme toutes les équipes, Haas a également apporté des nouveautés sur ses monoplaces. Mais Grosjean n'en est pas encore pleinement satisfait : « Les nouveautés ont apporté un petit bout de ce que j'attendais, mais pas autant. »
Un nouveau fond plat a notamment été mis à dispositions des pilotes, mais le Français ne l'a découvert qu'aujourd'hui, le tirage au sort effectué par son équipe pour définir qui en bénéficierait le vendredi est allé à l'avantage de son équipier Kevin Magnussen : « J'ai du faire tout le vendredi sans pouvoir faire les réglages sur la voiture avec la nouvelle caisse, c'est sur que ça n'aide pas. J'ai un style de pilotage qui fait que quand la voiture est inconstante, je n'arrive pas à la conduire. Je suis toujours à la limite et si la voiture a des réactions qui ne sont pas maitrisables ou compréhensibles, je suis en difficultés. Par rapport à Gutierrez c'était parfois le cas en qualifications parce qu'il se sentait mieux et c'est le cas aussi avec Magnussen. »
Le pilote Haas n'est donc guère optimiste pour demain et pour son rythme de course : « Ça va être une course difficile. Hier, on a vu une Ferrari dans le gravier, il y avait une Mercedes à un moment. Les pneumatiques partent tellement en sucette à certains moment...il y aura des opportunités, il faudra les saisir et rester en piste. Mais dès que le tarmac est abrasif, les pneus n'arrivent pas à soutenir la charge et la demande des voitures. » conclut le Français.
De notre envoyé spécial à Barcelone