Une domination passagère pour Vettel : "Mercedes va revenir en force samedi "

Vettel: EL1 →2e, 1:13.621 (33 tours) / EL2 →1er, 1:12.720 (37 tours)

L'Allemand était pour ainsi dire seul au monde cet après-midi, si l'on se fie à la feuille des temps. Une demie seconde d'avance sur le reste ! Belle démonstration pour le pilote Ferrari, qui fut dominé le matin par Hamilton, pour un petit dixième seulement. (+0.196)
Le quadruple champion du monde est ensuite monté crescendo, à l'occasion de la FP2. Il fixa d'abord la référence dans le premier secteur, avant de bloquer ses roues à la sortie du Tunnel, avortant par conséquent son tour.

Quelques kilomètres plus loin, le pilote frappé du numéro 5 améliorait clairement, en passant une première fois sous les 1:13 ;avec un temps de 1:12.759 précisément. Et malgré une petite erreur dans le dernier secteur, Vettel faisait encore mieux le tour suivant : 1:12.720 ! Il paraît donc en confiance à bord de sa machine.
« Ici, il est très important d'avoir un bon feeling avec la voiture, et de mettre tous ces tours bout à bout. Vous ne pouvez donc pas forcément avoir un temps représentatif à la fin de la journée. Mais sûrement, nous avons réussi à tout mettre en oeuvre, nous sommes assez heureux de cela. »

Au-delà de sa performance, l'écart avec les deux Mercedes interpelle. Interrogé sur la prestation moyenne de ses adversaires Vettel a tenu à rester mesuré.
« Nous sommes seulement Jeudi, nous avons encore du temps devant nous.
Ce qui est arrivé à Mercedes est bizarre. Mais je suis presque convaincu qu'ils trouveront une explication et reviendront en force Samedi. »

Indépendamment des autres équipes, Vettel était à son aise lors du premier relais de la FP2, effectué avec les pneumatiques super-tendres. Le quadruple champion du monde possédait ainsi un écart de trois dixièmes sur ce composé, en terme de performance pure.

La tendance est aussi bonne sur les longs relais. Seul Kimi Raikkonen est légèrement plus rapide que lui, si l'on se fie aux chronos sur ce type d'exercice. Seule ombre au tableau de cette journée, son départ retardé en début d'après-midi, vingt minutes après le passage au feu vert.
« Ce retard n'était pas prévu. Néanmoins, nous avons apporté la réponse au problème. C'est donc une journée productive » !

Son but sera bel et bien de retrouver la pole-position sur le tracé de la Principauté. En neuf participations, l'ex-pilote Red Bull n'est parti qu'une seule fois de la position de pointe, en 2011.

Raikkonen: EL1 →7e, 1:14.164 (36 tours) / EL2 →3e, 1:13.283 (45 tours)

Tout en discrétion ou presque, Kimi Raikkonen a évolué un ton en-dessous de son équipier à chacune de ses sorties. Iceman n'a pas fait d'erreur, malgré des caresses assez appuyées au virage de la Piscine ou un relais avorté à mi-séance lors de la FP2.
À huit dixièmes de Vettel à l'issue de son premier relais du matin, l'ex-pilote Mclaren n'a pas terminé beaucoup mieux : septième à six dixièmes de son équipier l'après-midi.
« Aujourd'hui, cela a été de mieux en mieux et c'est la chose principale ! »

Le champion du monde 2007 pourra toutefois se consoler avec de très bons temps lors de ses simulations de course à l'occasion de la FP2. Ses chronos, dans une moyenne de 1:15, sont prometteurs...

Quoi qu'il en soit, l'espoir est grand. L'équipe Ferrari sera dans le coup pour disputer la pole-position sur les coups de 15h ce samedi, réveil de Mercedes ou pas...