Monaco - Course : Le tapis rouge est déroulé pour Vettel
F1. Sebastian Vettel remporte l'édition 2017 en Principauté, après un arrêt aux stands exécuté dans le bon timing. Sacrifié sur l'autel de la stratégie, Kimi Räikkönen empoche quand même la deuxième place, pour un premier doublé Ferrari depuis sept ans ! Opportuniste, Daniel Ricciardo termine troisième, quatre places devant Lewis Hamilton.
La saison de Formule 1 connaissait en ce dimanche un point culminant. En effet, que serait-elle sans le charme unique du Grand Prix de Monaco ? Comme d'habitude, les spectateurs et les people étaient venus en masse pour observer une grille unique en son genre. Et parmi eux, ni plus ni moins que Nico Rosberg, venu en voisin assister à la 75e édition de l'histoire en Principauté.
Le champion du monde en titre est bien là 😊#MonacoGPpic.twitter.com/KH4IEJ5OzT
— La F1® sur CANAL (@LaF1SurCanal) 28 mai /f1/actualite/22016-monaco-qualifications-le-grand-retour-de-raikkonen-.htmlMotors Inside sans pub ?Abonnez-vous
Unique d'autant plus en cette édition /f1/actualite/22016-monaco-qualifications-le-grand-retour-de-raikkonen-.html. Une première depuis neuf ans : une Ferrari partait en tête à Monaco. Et une fois n'est pas coutume, c'est bien Kimi Räikkönen qui s'était emparé de la,pole au détriment de Sebastian Vettel, impérial jusque là. Derrière eux, les premiers outsiders étaient Valtteri Bottas et Max Verstappen. Romain Grosjean s'élançait en huitième position;cinq crans devant Lewis Hamilton, condamné à une course d'attaque après une séance qualificative calamiteuse.
Les derniers invités rejoignaient les balcons princiers à l'heure où les vingt pilotes s'élançaient pour le tour de formation. Comme depuis jeudi matin, les conditions météorologiques étaient idéales : grand soleil et surtout cinquante degrés en piste, une température à faire frémir des voitures en difficulté avec leurs gommes.
Un départ sans encombres
Neuf ans après un Grand Prix de France à Magny-Cours, Kimi Räikkönen emmenait la meute lors du tour de chauffe. La belle surprise était ici la conversation radio entre Fernando Alonso et Jenson Button, à quelques heures du grand défi de l'Espagnol, de l'autre côté de l'Atlantique. Un échange "savoureux" dans le texte...
📻ALO (live from 🇺🇸): "Look after my car!"
📻BUT (in 🇲🇨): "I'm going to pee in your seat..." 😂#MonacoGPpic.twitter.com/VZiNHxCemX
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Le Grand Prix pouvait débuter !
Sans sourciller, les deux Ferrari s'envolaient parfaitement. Derrière, aucune touchette majeure n'était à signaler. Lewis Hamilton gagnait une place. De leur côté, Pascal Wehrlein et Jenson Button effectuaient déjà un arrêt aux stands. Stratégie différente pour les deux pilotes : l'Allemand montait les ultra-tendres, l'Anglais passait les super-tendres. Mauvaise manœuvre pour l'écurie Sauber dans l'affaire qui relâchait son protégé sous le nez du pigiste de luxe. Cinq secondes de pénalité attendait l'ex-pilote Manor, lors de son prochain arrêt ou à l'arrivée.
Bien installés aux commandes, les pilotes Ferrari frappaient fort d'entrée. Dés le cinquième tour, Bottas était repoussé au-delà des cinq secondes d'écart. Kimi Räikkönen et Sebastian Vettel s’échangeaient alors la possession du meilleur tour. Information majeure d'un début de course très calme, les pilotes roulant les uns à la suite des autres, protégés par une seconde d'écart.
Le 16e tour était franchi et Nico Hülkenberg était le premier pilote lésé ! La boite de vitesses de la Renault rendait l'âme au mauvais moment, alors que son pilote naviguait en dixième position.
YELLOW FLAGS
Major gearbox problems for HUL
His race is over with oil and smoke coming out of the rear of his Renault 😕#MonacoGPpic.twitter.com/mMrXGKarix
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Grise mine également pour son ex-équipier, qui voyait son aileron avant se désolidariser du reste de sa monture, passage par les stands offert en prime. Le Mexicain en profitait pour chausser les pneumatiques super-tendres.
Le pari gagnant de Vettel
Au-dessus de 1:17 en rythme moyen en course, les pilotes Ferrari observaient un petit temps faible par rapport à ses adversaires. Valtteri Bottas revenait par conséquent à moins de quatre secondes d'écart de Kimi Räikkönen, La course en tête subissait un regain d'intérêt, d'autant plus que le champion du monde 2007 arrivait en plein dans le trafic, en dépassant les retardataires.
En position d'outsider, l'équipe Red Bull prenait le pari d'arrêter Max Verstappen. Le 32e tour marquait le début de la vague des arrêts aux stands. Un tour plus loin, Bottas rejoignait son emplacement pour chasser les gommes super-tendres. Le pilote Mercedes était imité dans la foulée par le leader ! Arrêt sans embûches pour Iceman, aidé par le bon travail de ses mécaniciens. Mais Sebastian Vettel ainsi que Daniel Ricciardo restaient en piste. Dans un style qui n'est pas sans rappeler Michael Schumacher, l'Allemand produisait un superbe effort lors de ses cinq derniers tours.
LAP 40/78: Frustration for RAI as VET emerges from his pit stop ahead of him
The championship leader now leads the #MonacoGP 🇲🇨pic.twitter.com/OwTjIXteJX
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Pile-poil à la mi-course, le numéro 5 empruntait la pit-lane. Timing parfait pour la Scuderia, qui faisait ressortir le quadruple champion du monde en tête, devant son équipier ! Belle affaire également pour Daniel Ricciardo qui s'était emparé de la troisième place grâce à un arrêt parfaitement choisi.
Par conséquent, le nouveau quintet de tête était le suivant : Vettel, Räikkönen , Ricciardo, Bottas, Verstappen. Sixième, Hamilton ne s'était toujours pas arrêté après 45 tours de course. L'opération était effectuée au 48e tour. Le pilote Mercedes limitait tant bien que mal les dégâts en repartant en septième position, devant Romain Grosjean.
Fin prématurée pour Button et Wehrlein
Mais la star était bien Sebastian Vettel, auteur d'une nouvelle série époustouflante de chronos, et repoussant son équipier au-delà des dix secondes d'écart. En deuxième place, Kimi Räikkönen semblait peu à son aise avec les pneumatiques super-tendres. Le Finlandais voyait revenir sur lui Daniel Ricciardo sans toutefois être clairement menacé.
La meute était toutefois regroupée au 61e tour, à la suite d'un accrochage entre Wehrlein et Button. Mésentente entre les deux pilotes au moment même où la Ferrari de Vettel leur prenait un tour. Suspension pliée, Jenson Button ne terminait donc pas le 306e Grand Prix de sa carrière. L'écurie Sauber passait un sale quart d'heure avec l'abandon de Marcus Ericsson, dans le mur au premier virage. La faute à une température de freins extrêmement basse, et aussi à un asphalte au revêtement précaire.
SAFETY CAR: Incident at Portier involving WEH and BUT
Medical car deployed - WEH has confirmed he is ok on team radio#MonacoGPpic.twitter.com/tRVU0s0Pdf
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La course reprenait ses droits au 66e tour ! À la relance, Pérez piégeait Vandoorne. Jusque là dans les points, le Belge était surpris et poussé à l'extérieur du premier virage. Le crash l'attendait au bout de la manœuvre : rageant alors que le point de la dixième place était en vue pour Mclaren !
Le pilote Force India ne s'arrêtait pas là et tentait quelques tours plus loin un passage en force sur Kyvat à la Rascasse. Manœuvre audacieuse et coûteuse cette fois, puisque le Mexicain repassait par les stands, aileron avant endommagé. De son côté, le Russe était obligé d'abandonner après des sévères dégâts au niveau du radiateur.
Le dernier tour ne changeait pas la donne en tête : Sebastian Vettel franchissait en vainqueur le Grand Prix de Monaco /f1/actualite/22016-monaco-qualifications-le-grand-retour-de-raikkonen-.html ! Tapi dans l'ombre après les Qualifications, l'Allemand a su produire l'effort opportun pour chiper les commandes à son équipier. 45e victoire de la carrière pour le quadruple champion du monde et surtout un break au championnat du monde : 129 points au compteur, contre 104 points pour son plus proche rival. Autre information importante chez les constructeurs, Ferrari possède désormais 17 points sur Mercedes. Un chiffre révélateur de la domination de la Scuderia ce week-end, ce qui n'était plus arrivé depuis 16 ans en Principauté.
Daniel Ricciardo remonte quant à lui sur le podium, deux semaines après Montmelo.
Et avec sa septième place, Lewis Hamilton décroche son pire classement à Monaco depuis l'édition 2009.
De ce fait, l'écurie Mercedes ne termine pas sur le podium. Une première depuis le Grand Prix d'Espagne l'an passé. Et surtout une claque en terme de performance sur ce tracé si atypique. La marque à l'étoile devra se reprendre dés Montréal...
PROVISIONAL CLASSIFICATION: The final running order from today's #MonacoGP 🇲🇨🏁pic.twitter.com/Pb3NMJxCXy
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All smiles in the @ScuderiaFerrari garage and for Sebastian Vettel as he clinches the team's first #MonacoGP win for 16 years 🇲🇨🏆🇮🇹pic.twitter.com/v4cOocdGcN
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