
En tête à l'issue des deux séances, Lewis Hamilton n'a pas perdu ses bonnes habitudes à l'entame de cette saison 2018.
Un peu plus stable que sa devancière, la W09 a notamment excellé dans le premier et le troisième secteur, les plus sinueux du circuit de l'Albert Park. Mais cette année, la concurrence s'est rapprochée : devancé par Verstappen en FP2, Valtteri Bottas ne s'est pas détaché. Déception chronométrique de la journée chez les gros bras, Daniel Ricciardo est pour sa part excusé, pour avoir avorté son tour rapide en FP2, lors de l'arrivée du drapeau rouge.
Le resserrement des forces est quand même réel : en 2017, les deux Red Bull étaient repoussés au-delà de la seconde d'écart le vendredi soir. Même septième, l'Australien pointe cette fois à huit dixièmes de seconde...
Sur les simulations des longs relais, la satisfaction est aussi du côté de Red Bull. L'équipe autrichienne concurrence Mercedes avec une série de tours en 1'28", l'écurie Ferrari ayant évoluée en 1'29". Doté du meilleur châssis selon Christian Horner, le team du taureau ailé est à cette heure la rivale n°1 de Mercedes.
FASTEST SECTORS - 60/90 MINS
— Formula 1 (@F1) 23 mars 2018
The same three culprits, but the sector times are tumbling 👀#AusGP#F1pic.twitter.com/eKmn0DSMSp
Haas derrière les gros bras ?
Le meilleur des autres, c'est bien lui ! Septième après la FP1, Romain Grosjean s'est carrément immiscé dans le top 6 l'après-midi. La stabilité du règlement fait visiblement du bien à l'écurie américaine, qui pourrait ré-éditer sa belle sixième place de 2016. Mais la bataille au milieu du plateau s'avère acharnée : sept dixièmes d'écart séparait la huitième place d'Alonso de la dix-huitième place de Sergei Sirotkin. En bref, seules les deux Sauber sont à cette heure décrochées...
Dans cette mêlée, mention honorable à Honda, qui n'a rencontré aucun problème visible lors des 180 minutes de roulage. Mieux, les pilotes Toro Rosso ont montré des dispositions étonnantes en vitesse de pointe.
SPEED TRAPS - 30/90 MINS
— Formula 1 (@F1) 23 mars 2018
Mercedes grunt leads the way, with Toro Rosso close behind#AusGP#F1pic.twitter.com/HrYETwKjDK
En général, notons que les chronos réalisés cette année sont équivalents à ceux de 2017. La référence du vendredi avait été signée par Lewis Hamilton, en 1:23.620 ;soit trois dixièmes plus vite que le meilleur temps de cette année. En revanche, le niveau est bien plus homogène : établi par Charles Leclerc, le dernier temps de la FP2 (1:26.815) est sept dixièmes plus vite que celui de Jolyon Palmer à l'époque.
Journée en demi-teinte pour Mclaren et Force India
Difficile cette fois de trouver un coupable extérieur pour l'écurie de Woking. Malgré la huitième place de Fernando Alonso en FP2, le team dirigé par Zak Brown a encore souffert en fiabilité, dans la lignée d'un hiver calamiteux. Immobilisé au garage en début de FP1 pour un problème d'échappement, le double champion du monde n'a bouclé que 44 tours lors des deux sessions, soit le plus mauvais total des vingt pilotes engagés, avec Kévin Magnussen (43 tours). Stoffel Vandoorne a lui aussi perdu du temps lors des 45 premières minutes de la journée. Clairement, le problème majeur constitue la place réservée au moteur Renault, étouffé dans la carrosserie anglaise.
Autre déception relative, l'équipe Force India s'inscrit dans le ventre mou du classement. Les innovations annoncées n'ont pour l'instant pas eu l'effet escompté et le duo Pérez-Ocon est en retard sur la concurrence.
#AusGP 🇦🇺| EL2 (59/90min) ⌚️
— Secteur F1 🏎(@Secteur_F1) 23 mars 2018
Amélioration pour Esteban Ocon 🇫🇷
👉P14 - 1:25.917
La Force India 2018 ne semble pas au niveau de la 2017 😕#F1pic.twitter.com/rvK6aB3v21
Aérodynamique : on respire !
Conséquence directe de l'arrivée du Halo, les voitures de 2018 ont subi un profond lifting. Agressive dans ce domaine, la Scuderia Ferrari a présentée à Melbourne deux versions de son aileron avant. Un modèle plus sobre, similaire à 2017, face à une version 2018 agressive, découpée par de multiples ailettes.
Objectifs annoncés ? L'optimisation de l'appui, et la redirection des fluxs d'air, toujours grâce au système du S-duct. Chez l'écurie italienne, on opte même pour un système de " X-duct", les conduits d'air se croisent en traversant l'aileron avant. Un programme de développement audacieux... inspiré de Mercedes, qui avait lancé la mode la saison dernière.
Les premières évolutions pour ce gp de Ferrari. #ausgp#SF71Hpic.twitter.com/BScccQrjPV
— jb white (@j2bwhite) 22 mars 2018
Chez l'écurie tenante du titre, on se distingue par un aileron arrière très soigné, aussi découpé par de multiples ailettes sur sa partie haute. La recherche d'air est primordiale : rappelons que les nouvelles monoplaces 2018 ont gagné 5 kg pour passer de 728 à 733 kg.
The #W09 is ready for the battle. @MercedesAMGF1 created another marvellous and highly complex #SilverArrow ready to annihilate its opponents. #DrivenByEachOther#AusGP#F1pic.twitter.com/FW5thsPopB
— Franck Driver (@franckdriver7) 22 mars 2018
Le halo s'installe
Les puristes devront s'y faire : le halo vivra avec la Formule 1. Mais au vu des différentes radios, on note toutefois quelques messages subliminaux, comme celui de Fernando Alonso, gêné par un adversaire. De son côté, Lewis Hamilton a évoqué quelques problèmes de visibilité pendant la deuxième séance. Sans préciser si la cause du souci était le Halo ou tout simplement le soleil rasant. D'un point de vue organisationnel, la FIA a en tout cas déplacé une partie des feux de départ, afin de garantir la bonne visibilité des 20 acteurs de ce championnat 2018.
“Maybe because of the halo people forget to look in their mirrors now, aargh,” says Alonso on the radio
— Sky Sports F1 🏎(@SkySportsF1) 23 mars 2018
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Pourquoi un sondage exclusivement réservé aux fans femmes ?
quand je pense que l'on pouvait lire il n'y a pas si longtemps que Haas avec leurs pilotes nuls et leur auto en carton serait dernière derrière sauber cette année... Content pour steiner. Par contre il ne faudra pas gâcher les points. Côté williams. ai la chute est rude, quand à Force Indi, je crains qu'ils n'aient pas fait les même miracles que les autres années cet hivers... Le bon côté c'est que entre P7 et P14 à mi saison çà risque d'être dans les même temps et se jouer au pilote et çà c'est chouette.