F1. Ah, ce premier Grand Prix de la saison. Une victoire d’une Scuderia Ferrari plutôt chanceuse, une écurie Haas qui monte en puissance avant de s’écraser, des théories du complot, des critiques du nouveau règlement… Bienvenue en Formule 1.
Nous avons pu voir le week-end dernier tout ce qui fait le charme d’un premier Grand Prix de Formule 1 : un classement inhabituel, des plaintes sur le spectacle, un mécontentement sur les changements survenus depuis l’année dernière et le retour des complots. Ah, ces fameux complots.Vous n’êtes pas au courant ? L’écurie Haas serait tout bonnement un vilain petit canard, qui triche et qui se retrouve au beau milieu d’un complot en lien avec l’Italie, Gene Haas serait d’ailleurs un odieux manipulateur.
Si les performances de la Haas pilotée par Romain Grosjean et Kevin Magnussen font hurler près de Silverstone, c’est par sa ressemblance avec la Ferrari SF-70H de 2017. En effet, de nombreuses idées ont été reprises par l’écurie américaine, qui s’est inspirée de la seconde monoplace la plus rapide de 2017, avec laquelle Haas a un partenariat technique. En effet, ne voulant pas faire comme Caterham, Virgin Racing, ou autre HRT, qui étaient parties d’une feuille blanche avant de disparaître en quelques années, Gene Haas a décidé d’acheter toutes les pièces possibles d’une monoplace chez Ferrari, dans la limite du règlement autorisée par la FIA. De ce fait, il est assez logique que le reste de la monoplace ait des airs de ressemblance avec la Ferrari, les flux d’airs étant dessinés par le design de la suspension avant, qui est une pièce achetée par Haas, à Ferrari.
Ce bon vieux Gene Haas serait donc un pervers stratège. Mais ses liens avec l’Italie ne s’arrêtent pas là. Le grand patron américain, a décidé de faire gagner Sebastian Vettel en ce Grand Prix d’Australie. Il se serait même personnellement assuré de saboter les pistolets utilisés pour changer les pneus de ses monoplaces, afin que ses deux pilotes soient contraints d'abandonner juste au bon moment, quitte à sacrifier le meilleur résultat d’ensemble de l’écurie. L’histoire ne dit pas si les mécaniciens sont parvenus à simuler parfaitement la déception ou s’ils n’étaient pas au courant des plans de leur complotiste de patron. On notera l’ironie de voir un patron américain enrayer des pistolets.