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Exclusif - Cyril Abiteboul : « Nous sommes dans les temps de notre tableau de marche global »

F1. Le directeur général du Renault Sport F1 Team a répondu à nos questions au cœur du paddock de Monaco. Satisfait de la situation actuelle, Cyril Abiteboul compte bien rattraper le trio Mercedes-Ferrari-Red Bull d'ici 2020... avec ou sans Red Bull en client moteur.

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Cyril Abiteboul s'est confié sur le présent et le futur du Renault Sport F1 Team
© Alexandre Lepere / Motors Inside / Cyril Abiteboul s'est confié sur le présent et le futur du Renault Sport F1 Team

Cyril, le Renault Sport F1 Team occupe actuellement une belle quatrième place au classement des constructeurs... En tant que directeur général, quel est votre regard sur ce début de saison ?

« Il est plutôt positif. Notre début de saison est conforme à nos attentes. Je trouve que nous n'avons pas volé cette position. Mais il faut rester calme : nous avons encore quelques ennuis de fiabilité, dont ce week-end à Monaco. Les moteurs commencent à accumuler les kilomètres.  »

Quels sont les progrès les plus forts de l'équipe depuis la fin 2017 ?

« Ils sont partout. Sur le plan aérodynamique, un nouveau patron (ndlr : son nom n'a pas encore été annoncé par l'écurie) nous a rejoint en juillet dernier. Avec lui, les progrès sur la nouvelle voiture sont conséquents. Idem pour la partie moteur : notre groupe performance tourne très bien et la fiabilité sur le banc moteur progresse. L'ensemble gagne en maturité. »

Un mot sur la progression de Carlos Sainz : après un début de saison difficile, l'Espagnol a obtenu une cinquième
place à Bakou et une septième place à Montmelo. Comment voyez-vous sa progression ?

« Carlos était un pilote de talent chez Toro Rosso. Il l'est encore chez Renault : il a immédiatement été dans le coup. En plus, cela a permit à Nico (Hulkenberg) de hausser son niveau de pilotage. Je pense que nous avons une bonne dynamique avec nos deux pilotes qui se challengent et poussent l'équipe dans le bon sens. Carlos rend encore deux à trois dixièmes en performance pure à Nico... Mais son approche de la situation est très calme, très professionnelle... ce qui peut être étonnant vu son côté latin ! Il s'attaque à sa progression dixième par dixième. Il est encore un peu tôt pour en parler, mais je serai heureux de pouvoir le garder l'année prochaine. »

À quel point la présence de Nico depuis 2017 est importante dans le développement de l'écurie ?

« Après notre année zéro en 2016, nous avons voulu construire un line-up solide, expérimenté. D'où l'idée de prendre Nico, pour un contrat de longue durée. Son contrat expire pour fin 2019, avec une option pour 2020. L'histoire peut durer ! »

« Notre paire de pilotes est homogène et performante ! »

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En terme d'objectif, fondez-vous beaucoup d'attentes pour ce week-end ? 

« Je veux avant tout continuer à consolider nos bonnes positions actuelles. Je n'ai pas envie qu'il se passe quelque chose d'anormal. Si les voitures de tête sont éliminées, je ne voudrais pas que ce soit nos adversaires directs qui en profitent. Je veux un week-end normal : imaginez si Haas ou Mclaren met 40 points... sait-on jamais ! Ensuite, je veux de la fiabilité. Nous arrivons sur le dernier cycle des premiers moteurs de la saison ! Jusque là, nous avons échappé aux problèmes. Je veux aller au bout du cycle que nous nous sommes fixés.  »

Pensez-vous conserver la 4e place des constructeurs d'ici la fin de saison ?

« On va tout faire pour ! En ce moment, notre voiture est un peu plus lente que la Haas mais compte tenu de nos évolutions, on peut la dépasser en performance pure entre le Grand Prix de France et le Grand Prix de Grande-Bretagne. Et n'oubliez pas que l'ordre de compétitivité des équipes sera figé d'ici cet été. »

« Avec notre expérience, nous pouvons garder la quatrième place des constructeurs. »


Parlons moteur à présent... Pouvez-vous rattraper le niveau de performance de Mercedes et Ferrari ?

« Le règlement actuel est incroyable : même figé, on n'arrive jamais au bout de nos possibilités ! La cible est d'égaler les meilleurs avec le moteur de l'année prochaine. Cette année, on s'en rapprochera, au mieux.  »

Au sujet de la relation avec Red Bull Racing... Comprenez-vous leur attente de leur choix de moteur ?

« Je comprends que Red Bull souhaite attendre le plus tard possible... Maintenant, je ne travaille pas chez eux ! J'ai besoin rapidement de savoir qui je fournis pour l'année prochaine. D'où cette dead-line, fixée début juin. Cela fait 12 ans qu'on travaille avec Red Bull, il y a eu des hauts et des bas. On peut étendre ce délai de quelques semaines mais au mois de Juin il faudra décider. Parce que l'on doit commander les pièces de l'année prochaine pour nos deux écuries. »

Sur le choix moteur de Red Bull pour 2019 : « Ils semblent comprendre : ils étaient partis pour choisir en septembre. Ils savent désormais qu'il faudra se prononcer pour juin, au plus tard. »

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Le départ de Red Bull en tant que client moteur Renault serait-il difficile à combler ?

« Leur départ aurait surtout un impact émotionnel après avoir autant travaillé avec eux. Mais il ne nous affecterait pas tant que ça. Ce qui est essentiel, c'est d'avoir une écurie cliente pour accumuler davantage de fiabilité... d'où notre contrat avec Mclaren jusqu'en 2020. »

Est-ce que le Renault Sport F1 Team est en avance sur son tableau de marche global ?

« Nous sommes dans les temps par rapport au programme fixé. Je lis des commentaires comme quoi nous manquons d'ambition. Mais il y a une capacité à oublier le passé qui est incroyable : cela a mis 4 ans à Red Bull et à Mercedes pour gagner. Et Mercredes reprenait une équipe championne du monde en titre (ndlr : Brawn Grand Prix). De notre côté, nous avons repris une équipe qui allait disparaître du radar. On l'a reconstruit progressivement mais cela prend du temps. »

« Notre pari est audacieux : nous voulons inquiéter les top teams en 2020-2021. » 

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De notre envoyé spécial à Monaco

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