France - Présentation : Il suffira d'un Signes !
F1. Que l'on soit un enfant de la pop ou un enfant du rock, il aura suffi d'un geste de la région Provence Alpes Côtes d'Azur pour rallumer l'étincelle dans nos yeux, avec le retour du Grand Prix de France au Circuit Paul Ricard. Ici, les pilotes n'arrivent pas en terrain conquis, Lewis Hamilton et Sebastian Vettel ont donc la charge de dompter le géant varois pour récupérer ou garder la tête du championnat.
« Ça a été un rêve pendant des années de courir devant mon public et je vais finalement vivre cette sensation incroyable d'un Grand Prix à domicile. Je suis très fier du travail réalisé par toutes les personnes impliquées dans ce retour du Grand Prix de France et j'espère que le rendez-vous connaîtra le succès.
J'ai déjà couru au Paul Ricard – c'était d'ailleurs ma première victoire en monoplace en 2013 donc j'ai de très bons souvenirs sur ce circuit. Etre déjà venu ici dans les formules de promotion fait que l'on s'habitue mieux et plus facilement à ce nouveau circuit dans une Formule 1. Je pense que je vais trouver mon rythme assez rapidement.
Ça va être une semaine chargée pour moi mais une fois que je serais dans la voiture, ce sera comme un autre week-end de course et l'attention sera tournée vers le circuit. »
De la nouveauté mais pas tant que ça… Le Paul Ricard est un habitué de la Formule 1 et les spectateurs les plus aguerris ont déjà pu observer des courses sur celui-ci. Certains pilotes l'ont même déjà parcouru, lors d'essais privés ou lors d'épreuves en formule de promotion. Esteban Ocon, qui nous parle de son sentiment d'avoir un Grand Prix à la maison, Stoffel Vandoorne ou encore Lewis Hamilton et Valterri Bottas ont déjà pris de bonnes marques sur le tracé.
Pour d'autres, l'adaptation sera plus longue. La maîtrise de segments techniques comme l'enchaînement T3-T4-T5 après les Esses de la Verrerie, le double-droite du Beausset et les autres longs virages en appui qui le suivent jusqu'au T15 à 110° qui débouche sur la ligne droite des stands, demandera plus de pratique.
Le tour du propriétaire
Get ready for the grand revival of the #FrenchGP!
— Pirelli Motorsport (@pirellisport) 18 juin 2018
The biggest thing on our #Fit4F1 to do list at Paul Ricard is to set a whole new Lap Record! Any guesses on just how we'll be? https://t.co/4shMdSrrNjpic.twitter.com/2K8nkNCF4S
Pour la postérité
Comment parler du retour de la Formule 1 en France sans évoquer la bataille entre Gilles Villeneuve et René Arnoux lors de l'édition de 1979 sur le circuit de Dijon-Prenois. Lors des cinq derniers tours, les deux adversaires se sont engagés corps et âme dans cette lutte pour la deuxième, au prix de dépassements risqués et d'entrées au coude-à-coude dans plusieurs virages.
Cependant, la Formule 1 en France ne se résume pas uniquement à cet événement. Chaque Grand Prix offre un lot d'actions que les caméras embarquées nous permettent de voir et de revoir. Voici une petite compilation de cinq moments chauds qui se sont passés lors du Grand Prix de France de l'édition de 1989.
Parlons du DRS
Indispensable artifice pour offrir des occasions de dépassement, le Drag Reduction System n'a pas été oublié au Paul Ricard. La FIA a donc décidé de disposer deux zones de DRS. La première est placée sur la ligne de départ-arrivée, avec un point de détection situé à l'entrée du virage 14 (La Tour), la seconde a été décidée pour la première partie de la ligne droite du Mistral avec un point de détection positionné avant le virage 7.
Tarmac et mistral
After a decade absence it's time to revitalize the #FrenchGP.
— Pirelli Motorsport (@pirellisport) 12 juin 2018
Step 1: Give the circuit some #Fit4F1 colour. https://t.co/ywQMd6JuRQpic.twitter.com/L1ncGOTXgd
Pas de grosse surprise stratégique pour le retour du Grand Prix de France au Castellet, les équipes ont largement fait confiance à la gomme la plus tendre. Pirelli a amené l'ultra-tendre, le super-tendre et le tendre dans le Var et l'on peut se préparer à une nouvelle course à un seul arrêt. Le nombre de tours de course n'est pas encore fixé par la FIA mais certains ont laissé pensé que la course compterait 53 tours pour dépasser les 300km de distance de course et même atteindre 309,626km. Le point du circuit le plus délicat sera le double-droite du Beausset, tout en appui et en décélération, qui malmènera le train avant-gauche.
Le climat fidèle au Sud de la France va bien protéger le circuit cette semaine. La pluie n'est pas envisagée pour ce grand retour de la Formule 1, le soleil sera bien présent pour l'ensemble des séances de roulage. La journée de vendredi se déroulera sous un ciel en partie voilé, les températures seront estivales avec 23-24°C pour la première séance d'essais et 26-27°C pour la deuxième.
La journée de samedi sera plus fraîche, avec 2 à 3 degrés de moins au thermomètre. Les conditions météo seront les mêmes que la veille côté ciel. Pour dimanche il faut viser la continuité, le ciel restera en partie voilé et les températures stagneront aux alentours des 23-25°C.
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