Bilan des Français : Un goût amer pour le public du Paul Ricard
F1. Seul Romain Grosjean a pu intégrer la Q3 et le Top 10 parmi les trois Français de la grille, mais en perdant le contrôle de sa monoplace, le pilote Haas a douché tous les espoirs du public français de voir un de leurs compatriotes figurer au mieux sur la grille de départ. Esteban Ocon place sa Force India en 11ème position et Pierre Gasly, longtemps dans le Top 10, échoue à une décevante 14ème position.
Le Français le plus heureux de la grille pourrait bien être Esteban Ocon. Avec sa Force India, le Normand a devancé son équipier et même s'il n'est que 11ème sur la grille, il visera les points demain en course :
« Après un vendredi difficile, nous avons bien redressé la barre et c'était assez serré pour la Q3. Je suis quand même devant mon équipier, c'est bien, mais il nous faut plus de budget et plus de grip pour viser mieux. C'est comme ça que cela marche en Formule 1 actuellement. On va quand même viser les points demain. » confirme le piloter Force India.
Du côté de Pierre Gasly, la déception était palpable et la manque de vitesse en ligne droite est pointé du doigt : « Je suis déçu mais en même temps content car on avait pas la performance pour aller chercher le Top 10. Je suis 6 dixième devant mon équipier mais cette performance ne me suffit pas à passer en Q3. On a eu moins de performance qu'hier et pour mon Grand Prix à domicile, j'aurai aimé en avoir plus. On était pas très rapide en ligne droite, surtout dans le deuxième secteur. Il va falloir essayer de comprendre pourquoi. Je me sentais quand même plutôt bien dans la voiture, ça se joue à pas grand chose, trois ou quatre dixièmes. »
Mais le moment le plus difficile a probablement été vécu par Romain Grosjean, brillamment qualifié en Q3 mais qui a perdu le contrôle de sa Haas dans les virage de la Sainte Baume, mettant un terme prématurément à sa séance : « On ne sait pas encore ce qu'il s'est passé. On va regarder les données. Au début, en Q3, on a essayé de partir en pneus neufs et quand on a vu que Renault partait en pneus rodés on a changé nos plans à la dernière minutes pour s'aligner sur eux puisque c'étaient nos challengers. En terme de pilotage j'ai fait exactement la même chose que le tour précédent, tout pareil dans le virage 3 et j'ai eu un survirage sorti de nulle part donc il faut qu'on regarde ce qui a pu se passer. »
Le Français aurait pu repartir si le nez avant de sa monoplace n'avait pas été coincé dans le rail. Une malchance bien tenace donc : « Le nez était coincé dans la barrière je n'ai pas pu reculer sinon je serait reparti et rentré aux stands mais je crois que le choc n'était pas fort. Ça a juste cassé le nez avant. » déplore Grosjean.
Not what Grosjean wanted at his first home race weekend 😩#FrenchGP 🇫🇷#F1pic.twitter.com/DcJSf9WfqY
—Formula 1 (@F1) 23 juin 2018
De notre envoyé spécial au Castellet