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Grande-Bretagne : Les tops et les flops de la rédaction

F1. Il est désormais l'heure de débattre des principales satisfactions et déceptions de ce week-end à Silverstone !

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La passe d'armes entre Bottas et Vettel est-elle votre moment fort de ce Grand Prix ?
© Mercedes / La passe d'armes entre Bottas et Vettel est-elle votre moment fort de ce Grand Prix ?

Le top 3

Vettel "thunderous" / tonitruant

Assurément, sa quatrième victoire en 2018 va marquer les esprits. Oui, Sebastian Vettel a triomphé sur les terres de Lewis Hamilton et de Mercedes, un duo invaincu à Silverstone depuis 2015 !
Après avoir poussé son rival dans ses retranchements lors des qualifications, l'Allemand a pris un départ idéal pour damer le pion au Britannique. Ce qu'il s'est passé dans son dos n'est pas de son ressort. En revanche, sa première partie de course a été conforme à son style : un écart d'au moins deux secondes sur la concurrence. Courageux et plein de sang-froid, Vettel a maximisé sa performance en prenant tous les risques face à Bottas en fin de course, ce qui aurait pu se retourner contre lui. Son dépassement dans le virage de Brooklands est l'un des gros moments de la saison. Grâce à son audace, le voici avec huit points d'avance en tête du classement des pilotes.
Désormais, Vettel remporté plus de courses chez Ferrari (12), que ne l'ont fait Alonso et Massa (11), le tout en moins de courses que ses prédécesseurs. Plus que jamais depuis son arrivée chez les Rouges et prêt pour jouer le titre face à Hamilton !



Hamilton "the fighter" / le combattant

Sensation désagréable pour le Britannique que d'être battu dans son jardin. Son point fort restera le tour monumental d'une pole acquise au bout du suspens. Un "Hammertime" de qualité face à son grand rival de la Scuderia Ferrari. En écho, l'implication et sa joie montrait à quel point le pilote tenait à gagner une nouvelle édition en Grande-Bretagne. Mais ce trop plein d'émotion a peut-être aussi contribué à un départ raté (ce n'est pas la première fois que cela arrive), et à se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Poussé par Raikkonen sans avoir quelque chose à redire, Hamilton a quand même fait parler son talent pour dépasser tout le peloton et rouler à un rythme unique. Il laissa sur place Bottas au 48e tour, qui évoluait sur des pneus plus vieux de quatre tours. D'ailleurs, la stratégie de rester en piste pendant la voiture de sécurité a capoté, et l'a privé d'une bataille avec Vettel en fin de course. Mais le pilote Mercedes a bien sauvé les meubles... Sa motivation pour la suite de la saison est toujours au top, face à une adversité jamais aussi affûtée !



Hulkenberg "outstanding" / épatant

La fameuse place de meilleur des autres est pour lui ! Dominant Sainz en qualification malgré l'échec en Q2, "Hulk" a continué sa belle tradition, celle de battre son équipier à Silverstone, série en cours depuis 2010. En course, l'Allemand a eu du flair au départ en évitant le chaos, et en remontant jusqu'à la sixième place à l'issue du premier tour. Sa tâche a été facilitée par l'abandon de Charles Leclerc mais toujours est-il que Nico Hulkenberg a produit une nouvelle course solide, le tout avec une stratégie décalée, en médiums puis en durs. Au championnat, sa régularité est consacrée avec l'obtention de la convoitée septième place, juste devant Fernando Alonso. Une valeur sûre on vous dit !



Le flop 3

Grosjean, "one more time" / une fois encore

Sept jours après sa quatrième place en Autriche, ce n'était pas le moment de retomber dans ses travers. Mais le pilote français a quand même refait parler de lui, en mal. Déjà sanctionné en EL1 par un crash, Romain Grosjean avait eu la lucidité de ne pas sur-piloter en qualifications pour assurer une satisfaisante huitième place. Sa course s'est compliquée dés le départ, en touchant son équipier Magnussen dans le troisième virage. Un fait de course mais pas une responsabilité totale. En revanche, son accrochage avec Sainz au passage de Copse est nettement moins défendable : le pilote Haas sur-conduit pour marquer son territoire. Même si Romain Grosjean évoluait depuis le départ en dehors du Top 10, son pilotage agressif n'est définitivement pas le plus adapté à sa situation du moment. Il concède deux points supplémentaires dans la lutte interne avec Magnussen. Le board Haas va-t-il le défendre toute la saison ?



Red Bull, "the disappointment" / la déception

Probablement l'une des équipes les moins à l'aise sur ce tracé et ces conditions météo, avec Williams, toutes proportions gardées. L'écurie autrichienne est passée d'acteur principal à figurant pour la victoire. Et quand en plus la fiabilité s'en mêle, avec l'abandon de Verstappen sur un souci de freins, le tableau se noircit pour de bon. Pour Christian Horner, la clé de la défaillance anglaise est à trouver dans le manque de puissance du moteur Renault. Au moins, ce week-end aura donc servi à légitimer le choix de passer au moteur Honda. Mais pour la fin de saison, Red Bull va-t-il rester inexorablement dans l'ombre de Ferrari et Mercedes ? Hockenheim et Budapest seront deux meetings cruciaux pour le Taureau Ailé.



Williams "always in the dark" / toujours dans l'ombre

La gêne est d'autant plus forte quand elle est exposée. Ici, l'écurie de Grove a donc montré l'étendue de ses faiblesses devant son public et son créateur, Sir Frank Williams, venu à leur rencontre dans le paddock. Summum des difficultés ,la séance qualificative, marquée par deux sorties de route des deux pilotes. La cause du problème a été depuis identifié, une défaillance aérodynamique et une perte d'appuis trop forte sur l'aileron arrière au moment de passer le DRS. La course n'a rien arrangée. Les deux voitures terminent la course, mais en avant-dernière et dernière place. Stroll pourra au moins se réjoui d'avoir collé dix secondes à Sirotkin à l'arrivée. Pas sûr que cela réjouisse quelqu'un, tant les maux sur cette voiture sont profonds. Jamais l'écurie n'a terminé à la dernière place d'un classement constructeurs !



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