Italie - Course : Lewis Hamilton opportuniste chez les tifosi
Lors d'une course pourtant promise aux Ferrari, c'est finalement Lewis Hamilton qui l'emporte à Monza. Il a su profiter de l'erreur de Sebastian Vettel dans le premier tour, puis d'une meilleure gestion des pneumatiques que Kimi Raikkonnen. Valtteri Bottas a terminé à la troisième place, après avoir bien joué son rôle de coéquipier pendant la course.


Alors que le week-end a été perturbé par la pluie, elle n'a pas fait son apparition pendant toute la course, même si nous étions loin du grand soleil. Sur la grille, la grande question était de savoir si Kimi Raikkonen allait rester devant Sebastian Vettel ou si les logiques pour le championnat allaient prendre le dessus.
Mais la réponse fut donnée dès la deuxième chicane : si le premier virage s'était passé sans encombre parmi les pilotes de tête, Lewis Hamilton s'est montré très offensif pour la deuxième chicane en se portant à hauteur de la Ferrari de Sebastian Vettel. L'Allemand est alors parti en tête-à-queue et s'est retrouvé en dernière position ! Heureusement pour le deuxième du championnat, la voiture de sécurité a fait son apparition pour évacuer la Toro Rosso percutée dans la ligne droite par la Sauber de Marcus Ericsson. Cela lui permit de rentrer aux stands pour changer d'aileron avant et de gommes.
Lors de la relance, Lewis Hamilton n'a fait qu'une bouchée de Kimi Raikkonen en bout de ligne droite, pour prendre la tête de la course.. Mais le Finlandais a été en mesure de reprendre la tête dès la seconde chicane, avec une manœuvre pleine d'autorité. Une fois en tête, Iceman s'est ainsi appliqué à maintenir Lewis Hamilton juste en dehors de la zone de DRS.
Au 21ème tour, Kimi Raikkonen a plongé dans la voie des stands pour passer les gommes tendres. Alors qu'on pouvait s'attendre que Lewis Hamilton l'imite le tour suivant, Mercedes l'a laissé en piste car le rythme du Britannique était encore très bon. Pendant plusieurs tours, il était en position de prendre le dessus sur la Ferrari mais, finalement, la stratégie n'a pas fonctionné. Lorsqu'il a fini par effectuer son propre arrêt au 29ème tour, il ressortit à bonne distance de la voiture rouge.
Par contre, Mercedes a clairement montré sa main en sacrifiant la course de Valtteri Bottas, à qui on a intimé l'ordre de maintenir Kimi Raikkonen derrière lui aussi longtemps que possible. Cette stratégie a parfaitement fonctionné puisque Lewis Hamilton était ressorti à quatre secondes et n'a eu aucun mal à combler l'écart dans les tours suivants et ainsi se replacer dan la zone DRS.
De nouveau en piste, le pilote Finlandais a alors attaqué pour remonter sur la Red Bull de Max Verstappen. Plus tôt dans la course, le Hollandais avait coupé la première chicane pour résister. Lors d'un nouvel assaut du pilote Mercedes, la Red Bull s'est décalée, au point de toucher Bottas pourtant blotti au bord de la piste. Cela a valu une pénalité de cinq secondes à Max Verstappen, ce qui lui a coûté sa place sur le podium.
LAP 43/53: 💥 Contact between Verstappen and Bottas at Turn 1 - stewards are investigating... #ItalianGP 🇮🇹#F1pic.twitter.com/zwe4hS98bu
— Formula 1 (@F1) 2 septembre 2018
Loin de ces tracas, Lewis Hamilton a lui su se montrer patient, avant de porter son attaque en bout de ligne droite. A l'agonie avec ses pneus, Kimi Raikkonen n'a pas pu opposer une résistance face au leader du championnat, au grand désespoir des milliers de tifosi de Monza.
Dans les derniers tours, Max Verstappen n'a pas voulu s'effacer face à Valtteri Bottas, ce qui permit à Sebastian Vettel de remonter et de finalement terminer en 4ème position. S'il limite donc les dégâts, il quitte donc l'Italie avec un retard au championnat qui s'est encore creusé, pour atteindre 30 points.
Derrière les équipes de pointe, Romain Grosjean a connu anonyme mais termine à une belle 6ème position, soit sa place sur la grille. Il devance son compatriote Esteban Ocon et Sergio Perez. Lance Stroll est parvenu à signer sa seconde course dans les points de la saison, avec une 10ème place, derrière la Renault de Carlos Sainz.
CLASSIFICATION (LAP 53/53): @LewisHamilton clinches a 68th career victory #ItalianGP 🇮🇹#F1pic.twitter.com/NbAm5tr0Wj
—Formula 1 (@F1) 2 septembre 2018
Mercedes a-t-elle sacrifié Bottas ? Il n'avait de toute façon aucune chance de gagner le gp, et il finit troisième. Il y a pire comme sacrifice. Et Ferrari aurait sûrement fait la même chose. À la guerre comme à la guerre.
Belle course de Kimi qui semble avoir le même niveau de performance que Vettel, et parfois un peu plus, même s'il a été un peu très tôt sacrifié au rôle du second pilote et porteur d'eau, disons, depuis l'Australie. Le fait de ne pas avoir signé son contrat chez Ferrari lui change un peu la vision ces dernières courses.... A Spa, sans les déboires de l'équipe, il l'aurait surpris à mon avis, car il était rapide tout le week-end... Je me demande même que si ce n'est pas Vettel qui devrait être remplacé par Leclerc ??? :p Au vu de ses erreurs répétitives depuis 2017... Quoi qu'il arrive, le Kimi que l'on aime réapparaît petit à petit.
Bon travail d'équipe pour Mercedes et Bottas qui ont vraiment perturbé les plans de Ferrari.... :)
Quelle leçon de pilotage, de stratégie, de calme et d'efficacité.
Une mention spéciale au public dont la stupidité et la grossièreté est abyssale. Seule solution qu'on leur vende des billets avec les deux Ferrari en 1 et 2. Remboursable évidemment au cas ou... La passion est une chose la bêtise une autre.
1- La lutte entre 2 bouchons . Le premier , Bottas , soldat de l'équipe Mercedes , laissé en piste avec ses super-tendres usés , avec la mission clairement exprimée à la radio de bloquer Raïkkönen le plus longtemps possible . Sportivité contestable de sa part que je ne me permets pas de juger . Au jeu de l'arrêt pour changement de pneus , Kimi avait plus de 4 secondes d'avance sur Hamilton , qui ont fondu comme un glaçon et dégradé ses pneus derrière Bottas .
Le deuxième bouchon s'appelle Verstappen qui en défendant son podium même en utilisant des manoeuvres anti-sportives contre le premier bouchon Bottas , se prend 5 secondes de pénalité . Mais voilà , le gars annonce à la radio que Bottas ne passera pas quitte à perdre sa 4° place au profit de Vettel . C'est un peu le pot de terre contre le pot de fer .
2- Vettel , passé par Hamilton à la 2° chicane , au lieu de le laisser filer , va empêtrer sa roue avant droite dans la roue arrière gauche d'Hamilton et fiche en l'air sa course . Mais quand va-t-il adapter son pilotage aux circonstances de course ?
3- Les choses changent . Pierre Gasly oppose une résistance à Ricciardo sur quelques tours avant de capituler . Une Toro Rosso opposée ouvertement à une RedBull , ce n'est pas fréquent .
Bien pour Grosjean et Ocon qui non seulement marquent des points mais sont loin de terminer à un tour .
Les plus:
-Raikonnen en forme
-bataille aux avant postes
-Hamilton maître es science du pilotage
Les moins:
-détestable mentalité des tifosis face à Hamilton
-Vettel mauvais joueur
-Verstappen en fait trop
-
Vettel est le point faible de la scuderia. Je me demande si le bon choix ne consisterait pas à conserver Raikkonen et à remplacer l'allemand tant il accumule les bourdes depuis 2 ans ?
Le bloc RNO semble progresser au regard de la performance de Verstappen sur un circuit typé moteurs ! Mince, RB va être obligé de la fermer un peu ! C'est sans doute le plus dur à avaler pour eux, plus que la pénalité du hollandais.
Dernier mot sur la voiture de sécurité, encore sortie pour protéger Vettel qui, sans elle, aurait sans doute terminé le GP bien plus loin. Mais il faut du suspens jusqu'au bout pour que l'argent coule à flot pour LM et les écuries...
Beau GP au global et une équipe Mercedes qui progresse enfin côté stratégie. Si Bottas a ralenti Raikkonen, il ne l'a pas bouchonné et si la Ferrari avait été bien au-dessus, KR l'aurait doublé sans problème sur ce circuit. Il ne faut pas oublié qu'hamilton avait des pneus neuf et pas KR à ce moment de la course...
D'après ce que j'ai lu, une modification technique des fonds plats intervenait à Monza. Haas ne l'a pas réalisée, tout en ayant prévenu la FIA qu'elle n'en avait pas le temps en raison de la trêve. C'était OK sauf en cas de plainte d'un concurrent... que Renault a déposée !
Avoir un souci de quelque nature qu'il soit qui empêche de présenter une monoplace conforme, c'est déjà arrivé dans le passé. Le concurrent prévenait un éventuel recours en faisant signer un accord à tous ses rivaux. Haas ne l'a pas fait, soit parce qu'il se doutait qu'il ne l'obtiendrait pas, soit parce qu'il a estimé que l'acceptation tacite des autorités lui servirait de blanc-seing. Nous le saurons très rapidement puisque l'écurie américaine a fait appel de la décision des commissaires d'exclure la monoplace de Romain Grosjean.
Renault est dans son droit du point de vue légal : dura lex sed lex. La réclamation pouvait être déposée bien avant la course puisque la non-conformité était visible à l'oeil nu dès les essais libres 1. Renault a attendu son heure, bien après les qualifications qui auraient renvoyé Grosjean en dernière ligne et avancé d'une place Carlos Sainz sur la grille. Mais non. Il n'y aurait pas eu de réclamation si la Haas avait terminé derrière l'Espagnol.
Pourquoi me revient-il en mémoire la saison 1983 ? La bataille pour le titre opposa toute la saison Alain Prost (Renault) à Nelson Piquet sur Brahbam-BMW. Cette dernière utilisa un carburant non conforme, une authentique tricherie qui aurait valu la disqualification de la monoplace et un premier titre à la firme française et son pilote. Dédaignant une victoire sur tapis vert, la Régie ne porta pas réclamation. O tempora o mores...
Concernant 1983, je ne comprendrais jamais pourquoi RNO n'a pas porté réclamation ! Prost aurait eu un titre de plus et cela n'aurait été que justice. Mais Bernie, patron de Brabham à l'époque, a sans doute oeuvré en coulisses...
Sinon cela fait plusieurs fois que Vettel me déçoit, Fernand aussi par ailleurs, un peu comme s'ils glissaient petit à petit de ma liste de pilotes au dessus du lot à bons pilotes ayant mal vieilli. Hamilton s'en retrouve rehaussé par effet de bord, et autant ses autres années ne m'ont pas enthousiasmé autant celle ci me plait beaucoup. J'en arriverai presque à avoir envie de le voir champion du monde s'il n'y avait cette horde de groopies bienpensants qui m'énerve toujours plus le concernant.
Max ne grandit pas, dommage pour lui et pour nous... Le moteur renault pas si pourri en puissance pour arriver là avec la red bull pourtant pleine d'aéro.
C'était le WE de Raiko, le seul ou il a réussi à mettre bout à bout ses qualités depuis combien d'années ? insuffisant néanmoins, dommage j'espère que la jeunesse même servile sera récompensée par la maison mère l'année prochaine
Lorsque Raikkonen sort des stands, il fait 6 tours entre 1:23.5 et 1:23.8. Il revient ensuite sur Bottas et son rythme sur les 4 tours suivants varie entre 1:23:7 et 1:24:0. Il a donc perdu en gros 1 seconde en 4 tours par rapport au rythme qu'il aurait eu avec une piste dégagée.
Quand Hamilton sort des stands, il tourne en 1:22.4, 1:22.7 et 1:22.8 ce qui lui permet de rapidement faire son retard sur les Finlandais. Sans Bottas, Hamilton aurait mis un tour ou deux de plus à rattraper Räikkönen.
A partir du 33e tour, le rythme de Bottas fléchit en 1:34.8 et ses 2 poursuivants qui sont dans ses roues s'alignent sur ce rythme. Räikkönen aurait pu aller 1 seconde plus vite mais Hamilton aurait suivi sans problème pour porter son attaque 15 tours plus tard.
Est-ce que Räikkönen a détruit ses pneus derrière Bottas? Il n'est resté que 5 tours derrière Bottas alors que Hamilton avait passé 15 tours derrière la Ferrari (si on exclut la période safety-car) et qu'il a gagné 8/10e au tour dès que Räikkönen s'est arrêté. Ses pneus étaient encore très bons.
Clairement la Mercedes n'a pas souffert des pneus contrairement à la Ferrari, pb de réglage ou de pilotage, aucune idée.
Malheureusement pour Ferrari, Räikkönen a probablement été trop bon en Q3. Si Vettel était parti en pole 14/1000e devant Hamilton, l'histoire eut sans doute été différente et on aurait entendu moins de sifflets sur le podium.
Vettel s'en tire pas mal, 30 points de retard avec 4 erreurs (Azerbaidjan, France, Allemagne, Italie) à 0 contre Hamilton. Si le Ferrari reste performante et fiable, il est favori pour la suite.
Je pense qu'il est dans la voie d'Alain Prost ou à un moindre degré de Mika Haïkkinen qui réunissaient ces qualités hors normes . Je n'arrive pas au moindre comparatif avec Michael Schumacher , tant sa voiture était supérieure aux autres pendant ses 5 années de gloire , d'un talent formidable de pilote mais ce petit nuage en suspend sur l'interprétation des règlements de l'époque par la Scuderia . Senna était inclassable dans une quelconque hiérarchie parce qu'il était au maximum partout même là où on pesait que ce n'était pas possible .
En fait , Lewis est le meilleur du plateau depuis longtemps même si d'aucun affirme la supériorité de la Ferrari cette année ce qui reste à prouver en performance pure , quand Lewis aspire respectivement Vettel et Raïkkönen qui terminent tous en ordre inversé lors des qualifs .
La question est Bottas , qui ferraille avec Verstappen sans pouvoir le passer ( sauf après la pénalité de Max par la direction de course ) . A-t-il un PU moins performant que celui d'Hamilton , ou des pneus frais moins efficaces ? . Je pense que c'est le soldat de Mercedes avec du talent mais qui fait ce que le commandement lui demande .
Je ne peux qu'aller dans ton sens pour ce que je pense de Lewis Hamilton. Comme je l'ai déjà dit ici plusieurs fois, j'ai eu l'immense chance d'avoir pu travailler avec lui à une époque déjà ancienne où il archidominait son sujet en F3. Si nos deux monoplaces étaient dans les favorites c'est Lewis qui à chaque fois faisait à lui seul la différence dans cette catégorie ou c'est d'abord le pilotage qui assure le delta à l'arrivée. J'ai déja dit qu'il fait partie de ces pilotes qui ont un truc en plus des autres. Depuis il est devenu LA référence de notre époque en terme de pilotage et de gestion de course. Bien peu de gens peuvent dire le contraire aujourd'hui. Les autres refusent juste de voir la réalité.
Pour Kimi, j'ai aussi exprimé ici le respect que j'ai pour ce pilote et son talent. C'est vrai qu'il a de beaux restes, j'ai vraiment apprécié son baston avec Lewis. Du respect pour ces deux pilotes qui ont tout fait proprement et assuré un beau spectacle devant.
J'ai beaucoup moins cotoyé Vettel mais c'est aussi un top incontestable. A monoplace équivalente, robablement le seul qui puisse jouer dans la cour de Lewis sur un tour qualif. Je regrette sa fébrilité en course qui ne s'améliore guère avec le temps. Avec une telle vélocité il gache à chaque fois le travail de son équipe. Peut-être deviendra-il CDM en 2018 mais franchement à ce stade de la saison il ne le mérite pas. C'est un peu comme au tennis, gagner des points extras sous les applaudissements ce sont des moments exquis mais vite effacés si l'on fait derrière des doubles fautes à répétition. La liste des grosses erreurs sur 2017/2018 est trop longue pour que l'on ne se pose pas de questions à son sujet.
Parmi les autres questions que je me pose, je cherche à comprendre les raisons de la différence de performance des Ferrari entre le samedi et le dimanche. C'était quand même assez flagrant ce week-end sur un circuit constitué en grande partie de d'accélérations et de gros freinages Je rappelle que les monoplaces sont mises sous régime de parc fermé à l'arrivée du dernier tour de Q3, et ce jusqu'au tour de chauffe du dimanche après midi. Je ne vois comme explication logique que la capacité des Ferrari d'utiliser une cartographie exceptionnelle à certains moments seulement. Une cartographie très spécifique et temporaire qui mettrait la fiabilité en danger en cas d'usage prolongé? En tous cas bravo à eux d'avoir trouvé le truc qui fait la différence en Q3.
Je te remercie de ton post , à proximité de la réalité en F1 . Sans vouloir te poser une colle , as-tu le sentiment , après tant d'années de victoires et de titres , de recherche , d'innovations , d'investissements financiers , que la motivation de l'équipe Mercedes est la même jusqu'à 2020 et au delà ? Par ton ressenti , tu es la seule personne qui puisse donner un avis à nos lecteurs .
"Qui peut citer aujourd'hui le nom d'un autre pilote capable de le remplacer?" Moi ! Grosjean ? ^^
Difficile de savoir de quoi seront faites les deux prochaines saisons. Ce que je sais c'est que depuis 2014 l'équipe Mercedes n'a jamais manqué de motivation. Entre le premier PU et maintenant, plus rien ou presque en commun. Ils auraient pourtant puse reposer sur leurs lauriers.
Le résultat obtenu par Ferrari en 2018 en est d'autant plus remarquable. Car être revenu au niveau, voire dépasser Mercedes, c'est presque de l'exploit.
La course à l'évolutivité est une compet dans la compet. Bien peu de gens s'imaginent le niveau de technologie, de R&D que contient un PU actuel. C'est assez impressionnant quand on sait ce qu'on arrive à produire avec si peu d'essence...et pendant si longtemps. Et il faut passer tous ces chevaux et couple parterre. Autre défi de taille. Ce qui nous parait normal est en fait exceptionnel. Un peu comme si un pionnier de l'aviation voyait évoluer un Rafale. A Spa j'ai encore revécu ce que l'on peut appeler le coeur de l'action avec une certaine déception du résultat mais as tu vu comment l'équipe a rebondi en une semaine? Je crois que la force de ces gars c'est de toujours trouver de la motivation même quand c'est dur. Vois Lewis comment il s'est comporté dimanche. Plus c'est compliqué et plus il aime. C'est un moteur pour le team. Toute l'équipe est dans la même philosophie.
Le défi est quotidien chez Mercedes comme chez les autres motoristes. Le chassis et tous les autres composants subissent le même traitement à base de pur jus de cerveaux. C'est une excellente manière de voir l'avenir, toujours plus performant. Je ne crois pas qu'une équipe ait aujourd'hui envie de faire une pose. Le problème est bien plutôt quand il y a des soucis de management ou comme chez Force India (ex!) ou Williams, des grosses incertitudes à court terme. Philosophiquement cette course à la perf parfois vertigineuse est tellement excitante... d'ailleurs si nous sommes là pour en parler c'est que toi aussi tu as pris conscience de l'enjeu...et on adore ça.
+++
Compétence , passion , humilité . Je vois bien que tu as été plongé dans le même bain à Spa ( sans jeu de mots ) que toute l'équipe Mercedes .
En en parlant hier avec un collègue, les dernières infos feraient état d'une certaine retenue de Ferrari à Monza qui n'aurait pas "trop" utilisé ce dispositif sur ses terres hors Q3.
La raison: on parle de risques élevés sur la fiabilité. Certains évoquent une astuce limite au niveau règlementaire, en ce qui concerne également la récup d'énergie... J'ai bien quelques rumeurs qui me sont parvenues, mais dans ce cas là, on entend parfois des choses pas très sérieuses. Bref, je félicite quand même Ferrai de jouer "avec le feu" (ce serait le cas de le dire!). Oser travailler sur un concept aussi "chaud" et le mettre en pratique. Chapeau. On verra la suite!
Bien à vous
actuf1.com
Choisir entre celui qui vient de faire le tour de qualifs le plus rapide de l'histoire de la F1 , de livrer un combat de seigneurs avec des pneus en lambeaux pour la victoire à Monza contre la référence de la discipline Hamilton , contre le jeune prometteur de la filière Leclerc , doit leur poser de sacrés problèmes . Après tout ils ont le droit à Maranello de miser sur l'avenir mais pourquoi ne le font-ils pas dans les délais habituels ? En raison des centaines de milliers d'admirateurs de Kimi à travers le monde ou parce qu'ils ne savent pas encore ce qu'il faut décider ?
Rarement un choix à la Scuderia a été aussi long . Mais je me souviens il y a 2 ans que Mercedes ne s'est décidé qu'en Février de la saison en cours pour choisir Bottas .
Certes, Leclerc est prometteur et a du talent, mais n'a l'expérience technique pour développer une voiture comme Kimi le fait superbement bien selon même certaines déclaration de son coéquipier Vettel... Le kimi de Spa mais surtout Monza vaut vraiment la peine d'être reconduit et même le kimi du début de la saison sans les sacrifices de Ferrari à son égard... Vettel n'appréciera pas de faire la quasi totalité du développement de la voiture pour Leclerc, un loup qui risque de lui bouffer sur la piste avec sa vitesse... C'est qui s'est passé en partie avec Alonso et Lewis en 2007. Ces tops pilotes n'aiment plus faire ce travail pour les jeunes loups. Après la retraite de Nico Rosberg, Lewis n'était pas aussi chaud de l'arrivée de Pascal Wehrlein, préférant Bottas pour son expérience pour un meilleur développement de la voiture, même s'ils ne le disent pas clairement... A mon avis, je dirais oui pour Leclerc chez Ferrari MAIS PAS TOUT DE SUITE, au mieux dans un voire deux ans pour sécuriser tous les domaines.... Massa quitte Williams et on voit le résultat avec deux jeunes arrivistes... Même Mclaren risque gros l'année prochaine, car l'expérience de Sainz risque aussi d'être limite à côté d'un rocky... Honorer la décision de Sergio Marchionne, c'est bien, mais la réalité actuelle semble autre, donc, Ferrari doit faire attention... Kimi n'a pas perdu la vitesse et semble être encore un bon produit pour le marché et la F1... Avec cette soif de titre, la Ferrari n'a pas besoins d'un pilote qui vient apprendre mais d'un pilote qui apporte un plus dés le premier essais.... :/
Si Räikkönen reste, Leclerc peut poursuivre chez Sauber ou aller chez Haas, à condition qu'il y soit accepté. Or, l'écurie américaine prend son temps, entre autres pour voir si Grosjean redevient celui qui l'a tant aidée dans son apprentissage de la discipline. Et puis il y a Giovinazzi... L'Italien n'est pas souhaité chez Haas et un duo chez Sauber devient un peu plus difficile depuis qu'Ericsson se rapproche, en performances, de Leclerc. Evidemment, le 3e pilote Ferrari peut s'aligner au bout de la liste pléthorique de Toro Rosso - écurie italienne... - mais la concurrence y est plus que rude.
Entre tractations et poker plus ou moins menteur, les difficultés sont extrêmement nombreuses cette année, du fait de la qualité des pilotes sans contrat pour l'an prochain. La question primordiale est de savoir qui va annoncer son duo de pilotes 2019. Cela aura le mérite d'y voir plus clair.
Je ne perds pas de vue que les grandes équipes en sont déjà à peaufiner leurs titulaires pour les années à venir. Hamilton et Vettel ne vont pas courir encore très longtemps. Les Ocon et consorts sont quasiment prêts à suppléer leur départ. Mais d'ici là, on en fait quoi ?
La scuderia sait certainement ce qui est le mieux pour elle. Le choix est fait apparemment et la question est de savoir pourquoi Leclerc sera chez Ferrari en 2019. Pour être un second couteau ? Raikkonen le fait déjà parfaitement depuis 5 ans. Le problème est qu'il n'a jamais remporté un GP depuis son retour chez Ferrari alors que Vettel n'a pas gagné tous les GP, ni Alonso avant lui. C'est quand même embêtant quand on possède une voiture capable de gagner sur tous les circuits depuis au moins 1 an et demi...
Leclerc aura-t-il le droit de se battre vs Vettel ? Cela parait douteux chez Ferrari.
La seule raison que je verrais validant la signature de Leclerc serait de préparer la succession de Vettel qui est quand même décevant, affichant une fébrilité mentale certaine. Ricciardo et Verstappen sont signés pour 2019 et 2020 et Hamilton aussi. Leclerc est prometteur et peut-être ne veulent-ils pas réitérer l'erreur "Bianchi", en le laissant une année de trop chez Marussia.
A moins que Stallone...
Bien vu de ta part . La comparaison entre Leclerc et Bianchi est l'histoire d'une décision de la Scuderia prise trop tard en son temps , dans le choix du pilote français .
On ne peut dire si cela aurait changé le cours du destin mais , comme toi , je pense que dans l'esprit des chefs de Maranello , on y réfléchie .
Impossible de réécrire l'Histoire. Qu'aurait fait Bianchi vis-à-vis de son coéquipier... Alonso nanti d'une unique saison dans une Marussia de 3e zone ? Les problèmes rencontrés par Vandoorne cette année ne peuvent être totalement occultés.
Depuis quatre ans, il y a eu l'ascension de Verstappen et le temps d'apprentissage nécessaire à un jeune pilote a probablement évolué dans les esprits même ceux qui sont réfractaires au recrutement d'ado ou post-adolescents.
Les motivations deviennent inverses puisque c'est la crainte de perdre Norris qui fait signer McLaren. Mercedes n'a pas besoin d'Ocon pour 2019 mais il faut le conserver coûte que coûte pour plus tard.
Je pense que pour Jules Bianchi, deux saisons sans trop de pression dans une équipe sans prétention autre qu'un éventuel exploit - qui survint à Monaco - était un choix raisonnable pour la progression du jeune pilote. Le destin s'en est mêlé qui a définitivement laissé place aux conjectures quant à ce qu'il aurait fallu décider.
Après tout , en son temps , Lauda représentait pour la Scuderia le choix de la jeunesse et de l'avenir .
Le problème est aujourd'hui le pré-contrat signé entre Marchionne et Leclerc . Les dirigeants de Maranello s'en remettent à la décision de Monsieur Arrivabene ! Mon oeil . La décision est déjà prise et on attend tranquillement une concentration médiatique sur la Scuderia qui ne leur coûte rien mais leur rapporte beaucoup .
En attendant Kimi dans sa grande réserve , son humilité et la distance qu'il prend avec tous ces propos de journalistes , dit : " "Il y a toujours des options dans la vie. Cela dépend de ce que je veux faire. Cela dépend de beaucoup de choses. Nous verrons ce qu?il se passera dans le futur." . Que voulez-vous qu'un champion de sa classe dise d'autre ?
Le dilemne, tant pour Leclerc que pour Ferrari, est de faire un choix qui peut, s'il est prématuré, mettre un coup d'arrêt à la carrière du pilote monégasque et perturber le championnat de la scuderia. Pour s'être retrouvés dans des baquets de prestige trop tôt, équipiers de champions confirmés, combien de jeunes n'ont pas pu évoluer en parallèle des espoirs qu'ils portaient ?
Le pire exemple, c'est Giancarlo Baghetti, le seul pilote à avoir remporté - avec infiniment de chance - le premier grand prix de sa carrière mais qui ne soutenait pas la comparaison des Phil Hill, Willy Mairesse et autres Von Trips. Sans remonter si loin, Grosjean parachuté dans la tourmente Renault en 2009... C'est pourquoi je ne qualifie pas "d'erreur" le non-recrutement de Bianchi après sa première saison en F1.
Entre souhaits, envies et rêves, l'engouement pour titulariser Leclerc n'a d'égal que la pétition de 50 000 signatures pour le maintien de Räikkönen.