Le top 3
Lewis Hamilton, évidemment
Dans une autre dimension. Le plus rapide des trois séances libres, déjà au dessus du lot le samedi avec la pole, le Britannique n’a connu aucune erreur le dimanche en menant de bout en bout la course, malgré quelques coupures moteur. Un nouveau week-end ou le leader Mercedes a maximisé sa performance, tout en profitant des déboires des autres. Sa victoire allonge sa série folle : six victoires lors des sept dernières courses, et 100 points glanés sur 100 lors des quatre dernières. Sur un plan général, sa 50e victoire avec Mercedes le place à un rang presque inégalé : un chiffre vertigineux puisque seul Michael Schumacher a fait mieux chez Ferrari. L’osmose du duo pilote-voiture est sans équivalent dans le paddock. Une performance qui a même ému jusqu’au principal intéressé à l’issue des qualifications le samedi, recueilli de longues minutes sur sa machine.
En tout cas, la sérénité de Lewis Hamilton est monstrueuse. Avec 67 points d’avance à quatre courses du terme, la question n’est plus de savoir si il sera champion mais plutôt quand ? Première balle de match pour un cinquième titre à Austin dans deux semaines.
He may have won 6 of the last 7 races, but it took until Sunday for @LewisHamilton to overtake Sebastian Vettel for most laps led in 2018#JapaneseGP 🇯🇵#F1pic.twitter.com/PVMkQYRbm3
— Formula 1 (@F1) 7 octobre 2018
Max Verstappen, l’habitué japonais
Le nouveau chef de file Red Bull aime Suzuka, avec un troisième podium en autant d'éditions. Mais pour décrocher sa troisième place, Verstappen s’est encore fait remarquer et ne s’est pas fait des amis chez les Tifosi. Sa défense sur Raikkonen était d’ailleurs excessive et son retour en piste trop agressif. Rien à assumer par contre sur son accrochage avec Vettel. Malgré un moteur Renault moins puissant, Verstappen aurait pu titiller Bottas si sa course avait été plus sage. Mention honorable au passage à Daniel Ricciardo, auteur d’une remontée limpide de la P15. L'écurie Red Bull était la deuxième force de ce Grand Prix du Japon, devant Ferrari. La victoire à la régulière sera quand même un objectif difficile pour l’écurie de Milton Keynes d’ici la fin de saison. La meilleure chance sera à Mexico dans trois semaines.
It was an eventful Sunday for @Max33Verstappen in Japan
Clashes with Vettel 😶
Finishes on the podium 🙂
And it started with a five-second penalty for this tussle with Kimi 👀#JapaneseGP 🇯🇵#F1pic.twitter.com/p34ljy7dI3
— Formula 1 (@F1) 8 octobre 2018
Sergio Pérez, nouveau leader des autres ?
Le Mexicain prend la septième place au général des pilotes… grâce à sa septième place à Suzuka. Un classement décidé à douze tours de la fin en dépassant Grosjean. Checo a renversé la situation d’une qualification moyenne, avec un gros effort en course, pour se débarrasser des deux Toro Rosso et donc, de la Haas du Français. Avec 53 points, le voici revenu à hauteur d’Hulkenberg et Magnussen. Sera-t-il champion des autres ? La régularité de Sergio Pérez fera de lui le fer de lance de l’écurie Racing Point en 2019, en attendant le développement de Lance Stroll.
SOUND ON 🎧
You're having a nice private duel ⚔️
And then someone gatecrashes 👀#JapaneseGP 🇯🇵#F1pic.twitter.com/U5XDKyq4KN
— Formula 1 (@F1) 7 octobre 2018
Le flop 3
Vettel, la faute de trop
Les failles sont profondes. Le pilote Ferrari a produit un nouveau week-end chaotique, en se mélangeant les pinceaux avec son équipe en qualifications le samedi, mais surtout le dimanche, avec un dépassement présomptueux sur Verstappen en début de course après la période Safety Car. Pourtant remonté quatrième, l’Allemand s’est précipité et n’a pas voulu attendre le DRS. Se doutait-il du client en face de lui ? Cet accrochage dans Spoon Curve va probablement le condamner pour de bon dans la course au titre. Gros travailleur, Vettel parait si fébrile face à la pression dans un tel contexte. Jamais l’ancien pilote Red Bull n’avait fait autant d’erreurs en une saison depuis 2010… A l’époque, Vettel s’en était sorti, ce qui parait impensable cette année. Dommage car son dépassement sur Grosjean dans le premier tour était ébouriffant. Son crédit de quadruple champion du monde est entamé. Il le sera encore plus quand Hamilton viendra coiffer la couronne, dans deux semaines, ou un peu plus longtemps.
LAP 8, SUZUKA:
The moment the 2018 championship finally slipped away from Sebastian Vettel?#JapaneseGP 🇯🇵#F1pic.twitter.com/jby4Pxk65M
— Formula 1 (@F1) 8 octobre 2018
Mclaren, bien au fond de la classe
L’un des pires week-ends de la nouvelle saison tumultueuse de l’écurie de Woking. Les deux voitures éliminées en Q1, et une quatorzième place comme meilleur résultat. Seule la Williams paraissait inférieure ce week-end. Selon les avis, la MCL33 n’aurait pas progressé en un an ! Et entre un Alonso désormais orienté vers son aventure hors-F1 et un Vandoorne mis à la porte pour 2019, la fin de saison est bien longue. Les deux pilotes l’ont avoué : ils veulent rapidement changer d’air. Il faudra quand même des forces pour se défendre du retour de Racing Point Force India, seulement à 15 points.
"That was more or less the maximum possible today." Hear from the team on the #JapaneseGP. 🇯🇵
📄➡️https://t.co/BUkvcIrzMppic.twitter.com/IFKDdmznVX
—McLaren (@McLarenF1) 7 octobre 2018
Magnussen, une agressivité toujours en question
Faudra-t-il un drame pour calmer le pilote Haas ? Mis sous la pression par Charles Leclerc en course, K-Mag a donné un coup de roue en pleine ligne droite, en changeant de direction au dernier moment, pour se défendre face au dépassement du pilote Sauber. Une défense au-delà des limites, qui lui coûte une crevaison et un abandon. Mais pour Magnussen, le tort ne serait pas de son côté, une théorie même renforcée par la direction de course, qui ne l'a pas sanctionné. Néanmoins, ces accros avec les autres pilotes se répètent, ce qui montre bien qu'un problème existe. La seconde moitié de saison du pilote Danois est irrégulière, alors que Romain Grosjean, huitième en course, se reprend pour de bon. Heureusement pour Magnussen, il sera de nouveau de la partie en 2019, son contrat ayant déjà été signé.
"Magnussen is and always will be stupid" @Charles_Leclerc did not mince his words after clashing with K-Mag#JapaneseGP 🇯🇵#F1pic.twitter.com/YOomZEQXnm
— Formula 1 (@F1) 7 octobre 2018
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R8 a le don pour être attachant, entre sa sortie sur les mecs qui peuvent faire 3 tête à queue qui seront toujours devant tellement vraie, le fait qu'il nous fasse un grand prix survie en mode sans télémétrie à l'ancienne et puis qu'il se fasse un peu enfumer par perez justement de manière ultra border, à défaut d'être constant...
par contre je me demande toujours à quoi cela sert il de mettre des pénalités à Max, d'une part pourquoi n'y a t'il pas de perte de points (pilote) associée, 5 sec c'est grotesque. La mansuétude à son égard est aussi énorme que son talent. Mettre 5 sec à un pilote pour les écuries 4-7 c'est ultra pénalisant, mettre 5 sec à pilote pour les écuries 1-3 ou 9-10 c'est vain, si on veut lui faire passer un message ce n'est pas par les secondes mais par les points, ou bien comme il en a déjà 8 de moins ils ne veulent pas le suspendre ? Quand je vois la pénalité d'Ocon que je trouve grotesque et celle ci je trouve qu'no marche vraiment sur la tête
Est-ce que les "vieux" pilotes qui ont connu des années avec moins de dépendance à l'assistance technologique de chaque instant sont mieux armés pour suppléer ce type de défaillance ?
Je ne vois que cette raison, car c'est incroyable de perdre autant de points en deuxième partie de saison, que ce soit cette année ou la précédente.
Plus sérieusement, flop du week-end au cheval cabré et son pilote vedette. Je pense que Vettel peut se méfier de Leclerc l'année prochaine...
L'exception confirme t-elle la règle? Une F1 moderne, tout comme la plupart des mécaniques de course actuelles, sont conçues pour fonctionner avec l'acquisition de données télémétriques. Si tu ne connais la température de tes disques en carbone, tu risques de faire un tout droit au premier freinage. Qui veut revenir à des disques en fonte? Si tu n'as pas d'infos sur ta conso, tu risques de terminer en panne sèche. Si tu ne sais pas quel est le niveau d'usage de tes batteries tu vas les surchauffer, etc...
D'abord je pense que Grosjean avait pas mal d'infos in board sur son volant (à ce que j'ai cru comprendre...). Le problème venait du fait que son équipe ne recevait pas ces données pour les analyser et le conseiller sur les meilleurs choix à opérer. Il lui a fallu composer avec et mettre son expérience en avant pour piloter dans ses conditions plutôt hasardeuses. D'autant, que selon ses dires, la Haas roulait en crabe dés le troisième tour....Mais il devait lui manquer tellement de retours d'infos du stand qu'il a dû piloter à la sensation avec les infos théoriques que son équipe lui donnait. Bravo à lui. Je pense qu'ils ont dû évaluer en live les probabilités et les risques. Cadrer le moins risqué et on fait avec. Grosjean a fait le job en partie en aveugle.
Au risque d'utiliser une image un peu fausse, un pilote d'avion peut théoriquement continuer ànaviguer aux instruments ou à vue. Mais c'est hyperdangereux car il y a le trafic, la météo, etc.. S'il se pose en catastrophe sur une piste encombrée sans dommages on dira que l'on peut le faire, mais pour autant faut-il dire que les liaisons radios ne sont pas indispensables à défaut d'être utiles?
Idem pour notre auto quotidienne. On peut conduire sans compteur, GPS, alarmes, etc. Mais est-ce pour autant inutile?
En F1, outre la sécurité (freins, pneus), c'est la fiabilité qui est gérée par la télémétrie. Impossible, absolument impossible de courir 7 week-ends avec le même PU sans télémétrie. Je dirais même qu'il serait quasi impossible de courir un week-end entier sans télémétrie. EL1,2 et 3, et qualifs sont des collecteurs de données fondamentale( ne serait ce que pour la conso) pour pouvoir mettre la monoplace en condition de faire 2 heures d'affilée le dimanche.
On peut refaire l'histoire, être nostalgique du panneautage et du pilotage "à la seule sensation". Je ne dis pas que c'est ton cas, en observateur averti de la F1 que tu es, tu sais combien le retour d'info sert le progrès ne serait-ce qu'en matière de sécurité. Le terrible accident mortel de Jules Bianchi m'a terriblement marqué. Dans son malheur, en trois ans il a au moins permis de progresser sérieusement sur le domaine de la sécurité (virtual SC, Halo, capteurs de G dans les oreillettes...). On aurait tendance à l'oublier, mais la télémétrie sert aussi à la sécurité active et passive.
Au final nous sommes dans une course effrénée a la performance. C'est exaltant et je suis fier d'en être le premier promoteur. Que l'humain soit capable exceptionnellement de se tirer d'affaire sans retour de données, je t'avoue que ça me rassure beaucoup sur la capacité des pilotes de comprendre comment "globalement" ça marche.
Bon sinon, le progrès, c'est bien, mais quand je vois l'état général de la planète polluée par tout les métaux et liquides divers nécessaire pour sois disant produire des choses "propres", bof non ?
La vrai technologie utile, c'est celles qui utilise a bon escient les ressources existantes.
Je dévie volontairement la discussion, le vrai progrès, ce n'est pas forcément ce que l'on veux nous faire avaler. La formule E, c'est géniale ça pollue pas !! Donc comme toutes les voitures de Mr tout le monde électrique ?
C'est vrai, une centrale nucléaire ça pollue pas... et les déchets ultimes qui en résultent ? et les batteries utilisées, elles sont fabriquée avec de l'eau du robinet et du foin ??
Bref, je m?égare, mais laissons la F1 aux pilotes et ce n'est pas ce que pollue le cirque de la F1 qui changeras grand chose, donc dire que grâce à la technologie c'est mieux la F1..... bof quoi, pour un ingé oui, je le concède, mais pas pour un fan
Rendez moi ma jeunesse !!!!! :)
" Good job , good job " Super race ! Super week-end !
Voilà ce qu'on entend à la radio de l'ingé de course à son pilote quand il gagne . En attendant cet événement , il aura communiqué à son pilote le moment où il pourra accélérer ou ralentir , changer ses pneus , en fonction des datas qu'il aura sous le nez tout au long de la course .
Cela ressemble à poser par la NASA un astronef sur Mars . Je regrette de le dire mais la course automobile au travers de ses pilotes , devient la résultante de la technologie utilisée par les équipes , le meilleur pilote étant celui qui s'adapte le mieux aux directives qu'on lui donne , encore faut-il qu'il ait le talent pour le faire .
Il y a eu un temps où le sport automobile était l'antichambre de ce que l'automobiliste allait retrouver dans sa voiture , avec son ordinateur de bord qui le renseignait sur un pneu qui se dégonfle , sur sa consommation , sur sa localisation sur un itinéraire et sur les radars fixes qu'il risque de rencontrer etc...
On est passé à autre-chose en F1 , qu'aucun usager ne pourra jamais utiliser , c'est la recherche du potentiel technologique pour gagner des courses , avec le pilote qui aura eu le talent d'assimiler physiquement et psychologiquement ces nouveaux challenges .
Et pourtant , je ne suis pas sûr qu'il soit le meilleur pilote ( n'est-ce pas Fernando ! )
Oui c'est tout à fait vrai que le pilote doit, comme tu dis, "rechercher le potentiel technologique pour gagner des courses". Tu le redis c'est un vrai challenge. Sauf que l'exceptionnel concentré de techno n'est pas systématiquement une barrière à l'expression du talent de pilote. C'est pas du tout nouveau, l'histoire de ces 30 dernières années en F1 est pavée de nouveautés techno dont les pilotes ont eu plus ou moins de facilités à faire fonctionner(freins carbone, effet de sol, moteurs turbo, etc). Cela fait partie du pilotage que de s'adapter. Reste qu'entre deux pilotes d'une même équipe il y a souvent de gros deltas de perf qui ne sont que rarement dûs à la seule manière d'appréhender la monoplace. Je t'assure qu'à chaque fois que j'ai pu comparer concrêtement des datas en interne, la perf réelle du pilote apparaissait évidente. La comparaison est parfois cruelle mais le plus souvent très utile pour comprendre où progresser. aujourd'hui, n'importe quel ingé piste te tiendra le même langage mais gardera pour lui les plus mauvais chiffres...
Le phénomène qui a le plus évolué ces dernières saisons, c'est l'aptitude à comprendre les pneus. Là aussi le travail d'équipe est déterminant. Tous les pilotes en sont aussi comme obsédés.
Le pilotage en 2018 reste quand même l'activité numéro 1 derrière un volant. Plus que jamais il faut freiner à la limite, affiner au centimètre ses trajectoires, défendre sa position et attaquer. Oui attaquer même si attaquer cela veut pas dire toujours la même chose que l'on soit spectateur ou pilote. faire fumer les pneus à chaque freinage n'est pas signe d'attaque Avec les F1 les plus rapides de l'histoire,s il faut encore plus qu'avant garder la tête froide et penser efficacité. Les exemples de ratés ces dernières semaines ne manquent pas...
J'ai terminé mon précédent post par l'aspect humain de la compréhension de sa monoplace. On a de plus en plus tendance à faire croire que les pilotes d'aujourd'hui arrivent en jet privé, posent leurs fesses dans le baquet d'un simulateur à l'usine pour se "roder" une heure ou deux le mardi ou le mercredi et reviennent le jour de la course juste pour piloter.
Leur job global en 2018 est bien plus complexe. a l'usine ils sont directement associés aux choix, ils valident encore de nombreux points qu'on pourrait croire inutiles. Il y a aussi le travail du vendredi et du samedi matin avant, pendant et après les EL. Il ne sert pas qu'à préparer la qualif et la course. Un fastidieux travail transversal qui permet d'améliorer, d'adapter et de préparer la monoplace pour les prochains week-ends. La force des meilleures équipes est justement de savoir mettre en perspective toutes les données. Ce sont des heures et des heures dont le pilote reste une pièce maîtresse. Le cas Alonso/Mc Laren est trop extrême à mon sens pour en tirer des conclusions. C'est un pilote d'exception mais je n'ai aucune idée de ses capacités actuelles s'il devait se battre pour un titre de CDM. Un pilote d'exception reste un pilote d'exception, mais...
Ne tiens pas compte de ce que je vais écrire mais je me demande si tu n'es pas un gars'dz'arts ou issu d'une école d'ingénieurs mais le plaisir est ton vécu sur le terrain .
Je comprends parfaitement ton envie de simplicité. Je la partage d'autant plus qu'il m'arrive encore quelques fois dans l'année, (c'est trop rare et je n'ai hélas ni le talent ni l'âge de faire des super temps!) d'aller faire du kart un après-midi avec un copain pour justement retrouver ces sensations: un volant, deux pédales, 4 roues. Et je m'éclate. Encore plus quand j'échange mon Rotax Max avec son KZ hyper affuté. 20 minutes et je suis vidé mais quel pied! Dans ces moments là on est partagé entre l'exaltation d'avoir l'impression d'aller vite et la dure réalité d'aller trop souvent à la faute ou de se faire régulièrement tourner autour par des ptits jeunes qui roulent en championnat de France.
Donc, quand on a goûté à ça, on peut transposer et rêver un instant de ce que seraient des bastons endiablés entre nos grands champions au volant de monoplaces très puissantes sans aéro ni electronique. Il y a eu une époque ancienne ou la F1 ressemblait à celà. Mais franchement ce serait dommage de se priver de cet extraordinaire challenge scientifique, économique et surtout humain qu'est la F1 actuelle. L'enjeu en vaut la chandelle. Je comprends cette demande fréquente de fans qui voudraient aussi voir leurs champions sur un pied d'égalité mécanique stricte. Ok, mais ce ne serait plus de la F1, en tous cas à mon sens.
Au final, un peu de simplification ferait pas de mal à notre discipline et j'en conviens. Mais SVP, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain.
En ce qui concerne ta suggestion de bouton Stop ou Pits, elle fait partie de ces idées simples et efficaces qui pourraient être envisagées. Mais pas hélas pas dans la config actuelle. En cas de souçi majeur sur le PU, il serait souvent déjà trop tard pour éviter des dégâts irrémédiables. Le coût de ces casses deviendrait exorbitant sur une saison. Aujourd'hui on gère la situation en amont depuis le stand via la télémétrie pour éviter justement d'en arriver là. Avec une autre motorisation, pourquoi pas.
Pas tout à fait d'accord sur le risque de casse "trop tard" puisqu'il arrive de temps en temps qu'un stand envoie un message vocal de retour au stand voire d'arrêt immédiat en bord de piste.
Par contre, une égalité de matériel, cela existe mais pas en F1( se diriger vers les Formule Indy, Super Formula et F2 qui sont passionnantes à suivre). Avoir le beurre et l'argent du beurre, c'est une gourmandise que seule l'habileté des ingénieurs peut procurer. On ne peut invoquer le top du top de la recherche en tout domaine et en même temps la voir avancer au même rythme dans toute les écuries.
Je veux bien que les voitures évoluent dans leurs réglages en cours d'épreuve mais cela devrait ne s'effectuer qu'au stand. Plutôt que d'imposer des arrêts pour les pneus, rendons cette liberté et voyons qui s'arrêterait quelques secondes pour réinitialiser sa monoplace.