Hartley, Wehrlein, Fuoco et Rigon rejoignent Ferrari
F1. La Scuderia Ferrari a récemment communiqué ses quatre pilotes de développement pour la monoplace de 2019. Sans surprise, Davide Rigon, Antonio Fuoco et Pascal Wehrlein feront partie de l'équipe tout comme Brandon Hartley qui a trouvé refuge chez les Rouges après son éviction de chez Toro Rosso
La guerre du développement fait rage en Formule 1 et l'écurie victorieuse est souvent celle qui a une cadence de développement plus élevée que ses rivales. C'est donc dans l'espoir de remporter cette guerre que, en plus de Sebastian Vettel et Charles Leclerc, Ferrari engage quatre pilotes de développement qui piloteront dans le simulateur à Maranello.
Parmi ces pilotes on peut trouver notamment Brendon Hartley qui, après une saison 2018 en demi-teinte s'est vu remercier par Red Bull/Toro Rosso. Le double champion du monde d'Endurance trouve refuge chez les rouges et reste ainsi lié au monde de la Formule 1. Le parcours du pilote néo-zélandais est non sans rappeler celle de Daniil Kvyat qui lui aussi avait rejoint les Italiens après son éviction de chez Toro Rosso en 2017.
Ferrari comptera aussi sur les services de Pascal Wehrlein. Mercedes n'ayant pas réussir à lui garantir de volant, le pilote allemand signe donc au sein de la Scuderia en parallèle de son programme en Formule E avec l'équipe Mahindra.
Habitué de l'équipe au cheval cabré, Antonio Fuoco membre du programme de jeunes pilotes de Ferrari depuis 2013, pilotera lui aussi dans le simulateur de Ferrari. L'Italien de 22a ns espère obtenir un baquet dans la catégorie reine du sport automobile pour 2020 surtout après une saison de Formule 2 marquée par 6 podiums dont 2 victoires.
Le dernier pilote de développement de Ferrari est Davide Rigon qui est bien connu du simulateur italien puisqu'il le fréquente depuis 2014. Le pilote italien de 32 ans continue aussi son programme d'endurance en catégorie GT avec l'équipe AF Corse Ferrari.
Mattia Binotto, nouveau directeur de Ferrari déclare : «Notre équipe a recruté quatre pilotes sans aucun doute talentueux, qui possèdent un sens inné, avec une solide compréhension des voitures et des pistes de course. Ce sont exactement les qualités requises pour le rôle habile de la conduite dans un simulateur, l’un des éléments essentiels de la Formule 1 d’aujourd’hui ».
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Hartley aurait eu un volant sans problème s'il avait souhaité retourner chez Porsche. En choisissant Ferrari, il joue la tentative de retrouver la F1 et se garde ouvertes les portes de la Formule E et du GT (chez Ferrari...)