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Chine : Les tops et les flops de la rédaction

F1. Vous connaissez la formule : débattons des principales satisfactions et déceptions de ce troisième week-end de la saison 2019, disputé sur le circuit International de Shanghai.

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Quel événement a retenu votre attention à Shanghai ?
© Mercedes / Quel événement a retenu votre attention à Shanghai ?

Le top 3 :

Lewis Hamilton, imperturbable !

Le quintuple champion du monde résiste à tout. Même à un début de week-end compliqué, à la lutte avec sa monoplace en essais libres. Pas aussi agressif que d’habitude sur le tracé de Shanghai, pas à l’aise jusqu’aux qualifications, le Britannique s’est quand même adapté pour décrocher la 75e victoire de sa carrière. Si sa vie de star sur les réseaux sociaux pourrait nous faire penser le contraire, Hamilton est un bourreau de travail, et améliore rapidement ses points faibles. Deux départs pas fantastiques à Melbourne et Sakhir ? Pas de problème, le Britannique change la donne à Shanghai et subtilise la tête à Bottas avant le premier virage !

Ensuite, le #44 a contrôlé la course à sa guise, sans jamais être inquiété par Bottas, pourtant en forme, en atteste le faible écart de six secondes à l’arrivée. Mais c’est bel et bien Lewis Hamilton qui remporte la 1 000e course du championnat du monde de Formule 1. La 900e avait déjà été pour lui à Bahrein en 2014. Si il le fallait encore, l’histoire de la discipline est un peu plus marquée par son empreinte. Le présent n’est pas mal non plus : il s’empare de la première place du classement général des pilotes !


Max Verstappen maximise encore !

Cela paraissait assez improbable, mais oui, une Red Bull s’est intercalé entre les deux Ferrari en course ! Cette performance est l’oeuvre du Néerlandais, leader absolu de son équipe comme peut en témoigner Pierre Gasly. Comme à Melbourne, Verstappen a collé les monoplaces italiennes et mis le bazar dans leur stratégie. Le coup de pression a fonctionné, grâce au premier arrêt, en prenant la quatrième place à Leclerc.

Difficile en revanche de rattraper Vettel sur la dernière partie de course : malgré une belle tentative de dépassement au 20e tour, le plus jeune vainqueur en Grand Prix ne pouvait pas faire mieux. Dommage car selon Christian Horner, la RB15 aura bien du mal à aller chercher une victoire cette saison. On émet quand même une petite réserve sir Max Verstappen continue d’évoluer à ce niveau, lui qui pointe désormais à la troisième place du championnat pilotes… devant les deux pilotes Ferrari.


Alexander Albon se fait un nom !

Rookie, le pilote Toro Rosso avait déjà marqué les deux premiers points de sa jeune carrière lors du Grand Prix de Bahrein, après l’abandon simultané des deux Renault. Cette fois, Alexander Albon ne doit sa dixième place qu’àson propre talent ! En fâcheuse posture après son crash en FP3 et son absence en qualifications, parti de la pitlane, le Thailandais a effectué la remontée de ce Grand Prix de Chine. Avec une monoplace à l’aise, Albon a effectué cinq dépassements, dont celui sur la Haas de Magnussen au 31e tour. Son rythme était épatant, ce qui lui a aussi permis de gagner des places avec sa stratégie à un arrêt, des tendres aux durs à partir du 20e tour.

Bénéficiant du deuxième arrêt de Romain Grosjean au 34e passage, Albon a ensuite brillamment défendu sa 10e place face au Français, jusqu’à l’arrivée. De quoi recevoir les félicitations de son adversaire et les compliments du paddock. Pendant ce temps, la torpille Daniil Kvyat était de retour, en s’accrochant avec les deux McLaren dans le premier tour. Désigné "pilote du jour" par les fans, Alexander Albon, lui, gagne du crédit !

Le flop 3 :

Ferrari, encore raté !

Annoncée comme favorite sur le tracé chinois, la Scuderia a encore déchanté. La puissance moteur ne fait pas tout et la SF90 était à la traîne par rapport à la Mercedes W10 dans les longues courbes. Et la relative faible température n’est pas suffisante pour dédouaner le manque de performance, une telle météo pouvant se répéter sur la suite de la saison. Repoussés sur la deuxième ligne, Sebastian Vettel et Charles Leclerc n’ont jamais pu concurrencer Hamilton et Bottas en course, à l’exception d’un petit frisson, une légére remontée de l’Allemand sur le Finlandais à l’entame des 15 derniers tours.

Pire, la Scuderia s’est encore fait remarquer par sa stratégie, avec une inversion de places entre Leclerc et Vettel, qui a couté la quatrième place au Monégasque. Si le nouveau pilote Ferrari reste sage en apparence, la tension pourrait quand même monter. Comme le souligne Toto Wolff l’écurie a « peut-être ouvert une boite de Pandore. » Que fera la Scuderia quand un Leclerc plus rapide demandera à passer Vettel ? Manque de compétitivité, du retard au général pilotes et constructeurs, hiérarchie interne en question : les maux de tête s’accumulent pour Mattia Binotto !


Haas, un nouveau dimanche inquiétant

L’issue du samedi avait déjà été délicate : un double passage en Q3, mais aucun chrono au compteur, la faute à une erreur de timing. Mais Romain Grosjean et Kévin Magnussen sont sortis du top 10 le dimanche. En cause, un cruel manque de rythme en course, qui fait tâche par rapport aux autres écuries du milieu de peloton. Le pire dans l’histoire est que ce manque de performance avait déjà frappé Magnussen en course à Bahrein, passé de P6 à P13.

Face aux problèmes, Guenther Steiner et les siens n’ont actuellement pas de solutions, le nouvel aileron arrière apporté en Chine n’ayant rien changé. Haas cale, alors que le début de saison doit apporter des points avant la course au développement, qui fait habituellement reculer l’écurie américaine dans la hiérarchie. Leurs rivaux se frottent les mains !


Robert Kubica, un ton en dessous

Ce troisième flop aurait pu être décerné à Lance Stroll, la fiabilité toujours douteuse de Renault, voire Antonio Giovinazzi. Mais le Polonais décroche la timbale, pour son nouveau week-end derrière George Russell. Devant lui le vendredi, Kubica a été effacé le samedi, au début des choses sérieuses. Et si l’écart n’est pas déshonorant en qualifications, dans le même dixième, les choses se sont compliquées en course.

Après un tête à queue lors du tour d'installation, sa stratégie à un arrêt n’a pas payé, en témoigne l’écart de 16 secondes à l’arrivée face à Russell. Kubica est dans un no man’s land et confirme la dynamique, en encaissant un 3-0 face à son voisin de garage, en qualifications comme en course. Et vu le niveau de Williams, on ne peut que s’appuyer sur ces données pour qualifier la saison de l’ex pilote BMW...


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