
L’éloge de la patience. Dans un monde où tout doit performer le plus rapidement possible, Pierre Gasly semble presque à contre-courant. Battu en qualifications comme en course par son équipier depuis Melbourne, le Français est pourtant détendu, à quelques heures du début des essais libres en Principauté.
La raison de cette sérénité apparente ? Probablement la propre confiance de ses dirigeants, Christian Horner et Helmut Marko, ce dernier l’appellant chaque semaine pour faire le point.
« Ils m’encouragent depuis le début de la saison » , a souligné le Normand ce mercredi depuis le paddock. Conscient de ses résultats en deçà de Verstappen, son explication toute simple :« à l’intérieur de l’équipe, avec toutes les informations possibles, tout le monde sait comment ça se passe vraiment. Il y a des choses qui expliquent mon manque de performance. » Des choses ? La curiosité de l’ensemble des journalistes est aiguisée : « un déficit technique » affirme laconiquement Gasly à la suggestion d’un confrère, confirmant au passage qu’il utilise un châssis différent de Verstappen. Mais quelques secondes plus loin, le Français assure son propre service après-vente :
« Je suis confiant. Evidemment, ce n’est pas simple d’arriver dans une nouvelle équipe. Vous voulez que tout soit parfait dés le premier jour mais ce n’est évidemment pas possible ! Il faut être patient et avoir une approche mesurée en maximisant chaque détail. »
Monaco, une belle opportunité ?
Evidemment ! Cette course en Principauté est pour lui une chance de briller aux yeux de tous. D’autant que Gasly a réussi son édition 2018, avec une Q3 et une 7e place à l’arrivée. Mais surtout, le natif de Rouen est dans la voiture du pilote vainqueur l’an dernier, Daniel Ricciardo. Sa propre monoplace n’a pas non plus à rougir avec une performance, toute proche de Ferrari. « En se basant sur les dernières courses, on peut dire que l’équipe a été compétitive », souligne le pilote au numéro 10. « Cette piste convient très bien à la voiture. Nous ne sommes pas les favoris, mais nous pouvons avoir une meilleure performance que sur d’autres circuits. »
Face à lui, son premier adversaire sera bien sûr son propre équipier, animé par un esprit de revanche : Max Verstappen aurait du jouer la victoire l’an dernier, sans son erreur en FP3 le samedi matin. Mais Gasly le confirme : le Néerlandais est relax : « il a prouvé depuis le début de saison qu’il sait gérer ses courses ! »
Mais si par bonheur Gasly devance son équipier, il faudra également s’occuper des Mercedes ! Et la dernière course en Espagne n’incite pas à l’optimisme : sur le sinueux troisième secteur, en Q3, la W10 de Bottas rendait cinq dixièmes à la RB15 de Verstappen. Cette conclusion du Français est sans équivoque : « La Mercedes est vraiment effrayante ! Ils sont très compétitifs et ils ont encore progressé à Barcelone. Je regardais la vitesse dans les virages, ils sont rapides partout ! »
Cinq dixièmes : un tel écart peut-il être creusé à l'issue de la Q3 ce samedi après-midi ?
De notre envoyé spécial à Monaco
La raison de cette sérénité apparente ? Probablement la propre confiance de ses dirigeants, Christian Horner et Helmut Marko, ce dernier l’appellant chaque semaine pour faire le point.
« Ils m’encouragent depuis le début de la saison » , a souligné le Normand ce mercredi depuis le paddock. Conscient de ses résultats en deçà de Verstappen, son explication toute simple :« à l’intérieur de l’équipe, avec toutes les informations possibles, tout le monde sait comment ça se passe vraiment. Il y a des choses qui expliquent mon manque de performance. » Des choses ? La curiosité de l’ensemble des journalistes est aiguisée : « un déficit technique » affirme laconiquement Gasly à la suggestion d’un confrère, confirmant au passage qu’il utilise un châssis différent de Verstappen. Mais quelques secondes plus loin, le Français assure son propre service après-vente :
« Je suis confiant. Evidemment, ce n’est pas simple d’arriver dans une nouvelle équipe. Vous voulez que tout soit parfait dés le premier jour mais ce n’est évidemment pas possible ! Il faut être patient et avoir une approche mesurée en maximisant chaque détail. »
« Je dois encore m’adapter à ma voiture mais je suis confiant : les choses vont aller de mieux en mieux. »
🗣"One lap in qualifying can be the most exciting of the season. It’s just the rush of adrenaline during those 70 seconds, you’re almost touching the walls."🤘@PierreGASLY ahead of the #MonacoGP 🇲🇨👉https://t.co/06ALoyDkp3#F1pic.twitter.com/qUlLCFpG1W
—Aston Martin Red Bull Racing (@redbullracing) 22 mai 2019
Monaco, une belle opportunité ?
Evidemment ! Cette course en Principauté est pour lui une chance de briller aux yeux de tous. D’autant que Gasly a réussi son édition 2018, avec une Q3 et une 7e place à l’arrivée. Mais surtout, le natif de Rouen est dans la voiture du pilote vainqueur l’an dernier, Daniel Ricciardo. Sa propre monoplace n’a pas non plus à rougir avec une performance, toute proche de Ferrari. « En se basant sur les dernières courses, on peut dire que l’équipe a été compétitive », souligne le pilote au numéro 10. « Cette piste convient très bien à la voiture. Nous ne sommes pas les favoris, mais nous pouvons avoir une meilleure performance que sur d’autres circuits. »
Face à lui, son premier adversaire sera bien sûr son propre équipier, animé par un esprit de revanche : Max Verstappen aurait du jouer la victoire l’an dernier, sans son erreur en FP3 le samedi matin. Mais Gasly le confirme : le Néerlandais est relax : « il a prouvé depuis le début de saison qu’il sait gérer ses courses ! »
« Avoir une référence comme Max est quelque chose de fantastique : j’apprends beaucoup de son expérience au sein de l’équipe ! »
Mais si par bonheur Gasly devance son équipier, il faudra également s’occuper des Mercedes ! Et la dernière course en Espagne n’incite pas à l’optimisme : sur le sinueux troisième secteur, en Q3, la W10 de Bottas rendait cinq dixièmes à la RB15 de Verstappen. Cette conclusion du Français est sans équivoque : « La Mercedes est vraiment effrayante ! Ils sont très compétitifs et ils ont encore progressé à Barcelone. Je regardais la vitesse dans les virages, ils sont rapides partout ! »
Cinq dixièmes : un tel écart peut-il être creusé à l'issue de la Q3 ce samedi après-midi ?
De notre envoyé spécial à Monaco
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