Faites partie de l'équipe

Nous privilégions la qualité et l'expérience de lecture. Bénéficiez de nos contenus premiums et d'une expérience plus rapide et sans publicités.

Voir les avantagesDécouvrir les abonnements
Sans engagement
A partir de 4€ / mois

Mattia Binotto : avec Charles, "nous pensions que nous étions à l'abri ! "

F1. Le directeur de la gestion sportive de la Scuderia Ferrari est revenu sur l'élimination prématurée de Charles Leclerc en Q1...

Logo Mi mini
Rédigé par Par
Mattia Binotto sur le banc des accusés après la polémique Leclerc en Q1
© Alexandre Lepère / Motors Inside / Mattia Binotto sur le banc des accusés après la polémique Leclerc en Q1

À chaque week-end de course suffit sa peine pour Ferrari. La stratégie encore et toujours pose question au soir des qualifications à Monaco, mais cette fois nous parlons de temps minimum : celui nécessaire à Sebastian Vettel et Charles Leclerc pour passer en Q2.

Généralement, la Scuderia n'est pas embêtée par celui-ci : patatras cette fois en Principauté ! Le malheur est inattendu, avec une élimination d'une voiture rouge en Q1, une première à la régulière depuis le Grand Prix d'Abu Dhabi 2015, avec déjà une erreur stratégique frappant Vettel à l'époque. Cette fois, la foudre s'est abattu sur son équipier, à savoir Leclerc !

Pour sa course à domicile, l'ancien pilote Sauber nourrissait à peine quelques espoirs après sa première place décrochée en FP3. Si il fallait bien sûr rester méfiant, Mercedes cachant encore son jeu, ce beau chrono pouvait lui permettre de construire vers une troisième place. Au lieu de ça, l'aventure s'est brutalement arrêtée en Q1. En tendres, le local de l'étape avait réalisé un chrono de 1:12.149, avant son retour aux stands. 6e à cinq minutes de la fin, Leclerc est descendu progressivement au classement, avant de tomber dans la zone rouge sur le gong, poussé par... Vettel, alors en grande difficulté après un run avorté. Si le champion Formule 2 n'avait pas réalisé un mauvais tour, à sept dixièmes de l'Allemand, en tête après la Q1, Leclerc tombait du mauvais côté pour 52 millièmes.

Après coup,<a href="/f1/actualite/23338-sorti-en-q1-leclerc-na-pas-les-mots-pour-expliquer-sa-contre-performance.html"target="_blank"title="">l'agacement du Monégasque était naturellement visible, comme son désarroi.</a>Tout juste peut-il se consoler avec les explications de Mattia Binotto, qui a affronté une marée de journalistes pour détailler l'erreur commise par la Scuderia.

« Nous avons fait une erreur de jugement : nous avons fait une mauvaise évaluation du temps minimum nécessaire pour passer en Q2. » Voilà pour le constat. L'explication, elle, est liée à ces deux paramètres :

<h2>« Nous pensions avoir de la marge, notamment par rapport à ce que nous avions vu des autres voitures lors des précédentes sessions. Aussi, nous n'avons pas bien estimé l'évolution de la piste ! »</h2>

Finalement, l'erreur paraît presque concevable, les ingénieurs de Leclerc ayant voulu jouer le tout pour le tout.
« Nous ne voulions pas utiliser un train de pneumatique supplémentaire, qui nous aurait servi pour être plus agressif avec Charles en Q2 et en Q3 » concède le boss de Ferrari dans un calme olympien presque curieux vu le contexte.

Mais cette élimination est-elle liée à une attention plus forte sur Vettel qui était éliminé à deux minutes de la fin ? Sur ce point, le natif de Lausanne se défend :«  nous avons la même attention pour nos deux pilotes. Nous avons fait une évaluation précise de la situation pour les deux. »

<h2>« Charles nous a demandé si il devait y aller ou pas : c'est là que nous avons mal évalué notre marge de manœuvre en lui indiquant que son temps était suffisant pour aller en Q2. On s'est trompé. Nous sommes vraiment désolés pour lui. »</h2>

Malgré la pression des journalistes face à lui, Mattia Binotto n'a pas souhait sur-réagir à chaud, croyant encore aux structures de l'équipe : « nous avons les bonnes personnes et les bonnes procédures, mais nous devons améliorer notre efficacité. Nous devons profiter de cette opportunité pour l'analyser et voir comment nous aurions pu faire différemment. »

En tout cas, dire que Ferrari n'avait pas besoin de ça est un euphémisme, l'équipe étant déjà reléguée au second plan par Mercedes depuis le début de la saison..

<b>De notre envoyé spécial à Monaco</b>

Votre avis

Vous avez déjà un compte ? Me connecter

Merci de choisir un pseudo.
Votre email est obligatoire pour valider votre commentaire.
Commentaire en attente de publication. Un email vous a été envoyé.
Le formulaire n'est pas valide.

Un e-mail de vérification vous sera envoyé avant la publication de votre commentaire.

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages

Charles Leclerc

Plus d'actualités

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages
Sans engagement, à partir de 4€ / mois

Breaking news

Ne ratez plus aucune "breaking news" grâce à la nouvelle newsletter Motors Inside. Recevez dans la minute les infos importantes.

Un lien de vérification vous sera envoyé.
Merci de renseigner votre adresse e-mail.
Haut