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Monaco : les tops et les flops de la rédaction

F1. Vous connaissez la formule : débattons des principales satisfactions et déceptions de ce sixième week-end de la saison 2019, disputé dans les rues de Monaco.

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Quel est votre événement marquant de ce week-end à Monaco ?
© Mercedes / Quel est votre événement marquant de ce week-end à Monaco ?

Le top 3

Hamilton et le supplément d'âme

Si le Britannique nous sert souvent cette rengaine, nul doute que cette fois est bel et bien honnête : cette 77e victoire marquera la carrière de Lewis Hamilton. Pourquoi ? D'abord pour son contexte : oui le quintuple champion du monde a été touché par le décès de Niki Lauda, l'homme qui l'a appelé à l'été 2012 pour l'inciter à rejoindre Mercedes. Sans lui, peut être qu'Hamilton aurait fait un mauvais choix de carrière à la Fernando Alonso!

Plutôt sensible, le vainqueur du week-end était sur-motivé pour honorer la mémoire de l'Autrichien. Et n'oublions pas le scénario du week-end : Hamilton ne s'est réellement porté en tête que le samedi lors du deuxième run de la Q3, avec un tour qualif supersonique, le onboard vaut le coup d'œil ! Le dimanche, le leader de Mercedes a donc parcouru 66 tours avec des pneumatiques médiums. Un calcul qui dépassait les prévisions de Pirelli. Oui, les monoplaces 2019 sont larges et limitent les dépassements mais Hamilton n'a pas fait une seule erreur avec ses pneumatiques, preuve de sa plénitude au volant de sa W10.

Après 2008 et 2016, le #44 s'est donc adjugé sa troisième victoire en Principauté et a préservé l'équipe, surtout James Vowles le chef stratégie de Mercedes. Ça méritait quand même bien une douche de champagne pour le principal concerné ! En 2019, on ne voit pas ce qui peut arrêter Hamilton, sauf grosse casse mécanique. Valtteri Bottas fait le job mais le leader du championnat est un cran au dessus ! Pour le suspens, espérons quand même un retour au premier plan du Finlandais au Canada.


Verstappen était le Mansell de 1992

Pour faire une grande bataille, prenez deux grands pilotes. Si Hamilton en est assurément un, Verstappen aussi ! Le pilote Red Bull continue de porter son équipe (même si Gasly progresse) et surtout il ne fait pas d'erreur, comme Hamilton. Oublié, le crash en FP3 l'an passé ! Si les cinq secondes de pénalité pour unsafe release sont justifiées, saluons la fin de course du Néerlandais qui montre bien que Monaco réserve aussi des éditions à suspens. Sa tentative de dépassement à la sortie du Tunnel au 76e tour était courageuse mais pas insensée.

Le jeu en valait la chandelle : si il avait trouvé la faille sur Hamilton, Verstappen se serait clairement échappé en tête et aurait comblé ses cinq secondes de pénalité. Ce Grand Prix de Monaco nous montre en tout cas que le jeune homme de 21 ans prend de l'assurance. Si la dominantion d'Hamilton peut encore durer, Verstappen a une place de choix pour le futur, à condition de rester dans une voiture compétitive. Dans cette lutte Hamilton-Verstappen, il y avait du Senna vs Mansell 1992 ! Si Vettel n'avait rien tenté derrière Ricciardo l'an passé, le duel que nous avons vu dimanche restera dans les têtes.


Un quadruplé pour le moteur Honda

C'est une première pour le constructeur japonais ! Depuis son retour en 2015, jamais Honda n'avait placé autant de voitures dans le top 10 : voilà qui est fait, avec quatre voitures et un 100% flatteur. Normal me direz-vous, ce n'est que la première saison à quatre voitures pour le motoriste nippon. Mais il faut quand même saluer cette performance, surtout que Verstappen n'est pas passé loin d'offrir à Honda sa première victoire depuis 2006 avec Jenson Button au Grand Prix de Hongrie.

Si les deux Red Bull ont bien tourné à Monaco, il faut aussi souligner la performance des deux Toro Rosso, dans le coup tout le week-end , finalement P7 (Kvyat) et P8 (Albon) à l'arrivée, soit le meilleur résultat de la jeune carrière du pilote Thaïlandais. Le circuit de la Principauté n'est pas un circuit de moteur, il souligne quand même l'efficacité du bloc sur des tracés sinueux, ce qui est un gage de qualité pour la suite de la saison. A voir maintenant si le moteur Honda sera aussi performant sur le circuit Gilles-Villeneuve à Montréal, circuit de pleine charge !


Mention spéciale : l'hommage du paddock à Niki Lauda

La Formule 1 a connu un week-end particulier avec la disparition de l'un de ses héros. Mais l'hommage rendu fut à la hauteur du parcours et de la personnalité de Niki Lauda. On note tout particulièrement le halo et l'étoille rouge apposés sur la Mercedes W10, la fameuse casquette rouge portée par la grande majorité du paddock, et surtout les livrées de casque de Vettel et Hamilton, l'un choisissant la lignée des années 80, l'autre des années 70. Comme un symbole, la course s'est terminée par un doublé Hamilton-Vettel ! L'image des deux pilotes se congratulant à la descente de voiture restera l'un des moments marquants de cette saison. Ce Grand Prix était aussi l'occasion de se souvenir qu'il y a 5 ans, le regretté Jules Bianchi réalisait une course d'anthologie à bord de sa Marussia, en décrochant la 9e position. 5 ans déjà...


Le flop 3

La stratégie Ferrari : le couac qui passe mal

Un revers de plus dan une saison qui relève du cauchemar. A peine ragaillardi par un meilleur temps de Leclerc en FP3, l'équipe italienne a tout gâché en Q1 en rentrant les mauvaises datas sur son logiciel pour calculer l'évolution de la piste ! Résultat: une confiance excessive à cinq minutes de la fin, et l'ingénieur piste qui fait rester son pilote au garage, alors que ce dernier a demandé si il fallait ressortir. Pour un top team, cela fait tâche et ce ne sont pas les explications de Binotto qui ont changées quoi que ce soit.

Une telle confiance est quand même étonnante pour une équipe avec une voiture capricieuse du train avant et difficile à conduire à Monaco. Vettel a un peu sauvé la mise le dimanche avec la deuxième place mais pour Leclerc le mal était fait : Ferrari a complètement gâché son week-end à domicile, ce qui va peut-être laisser des traces dans la relation entre les deux parties, comme l'affirme déjà certains médias italiens. Il va falloir rapidement une victoire pour éteindre le début de l'incendie !


Alfa Romeo continue la plongée

L'autre écurie aux racines italiennes est aussi en difficulté. La dégringolade continue au classement. Pire, la Williams de George Russell a devancé Kimi Raikkonen comme Antonio Giovinazzi. Si l'équipe ne s'attendait pas à un week-end facile en Principauté, il ne l'a vraiment pas été du tout. Raikkonen n'a jamais pu doubler et n'a même pas pu effacer la Racing Point de Lance Stroll devant lui par le jeu de la stratégie !

Giovinazzi s'est lui embrouillé avec la Williams de Kubica et c'est en voulant dépasser qu'il causa un accrochage avec le Polonais et un bouchon à la Rascasse. Résultat des courses : l'Italien est le dernier classé de ce Grand Prix. Un week-end à oublier pour l'équipe de Frédéric Vasseur. Il faudra performer à Montréal, sur un circuit favorable pour la performance moteur. Par chance, la 5e place au classement des constructeurs reste à 4 points mais pendant ce temps, McLaren s'envole !


Stroll encore un ton en dessous de Pérez !

Et de 10 ! Le Canadien s'est fait sortir pour la 10e fois d'affilée en Q1 ! Embêtant, surtout à Monaco : de la 18e place, Lance Stroll ne pouvait guère espérer grand chose. C'est bien ce qu'il s'est passé... Sa pénalité de 5 secondes pour son accrochage avec Raikkonen à l'épingle du Loews n'a pas aidé mais Pérez, treizième à l'arrivée, est remonté un peu plus haut en course.

Le mal est surtout ici : face à son équipier, Stroll n'existe pas ou si peu. Mais naturellement, nul doute que Lance a encore un peu de crédit face à Lawrence, son père et propriétaire de l'écurie ! Sur les six premières courses de la saison, Stroll n'a dominé Pérez qu'en Australie. Depuis, c'est le trou noir !


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