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Romain Grosjean : "le dimanche on part avec la caravane et le plein d'essence"

F1. Avant de prendre la piste aujourd'hui pour les premières séances d'essais libres du Grand Prix de France, Romain Grosjean s'est confié à Motors Inside sur ses sensations au volant des Formule 1 actuelles et sur les 150 courses qu'il a déjà à son actif.

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Romain Grosjean veut briller devant son public
© Haas / Romain Grosjean veut briller devant son public

Romain Grosjean va participer à son 151ème Grand Prix ce week-end sur le Circuit Paul Ricard. Même s'il n'est pas homme à regarder en arrière, il est néanmoins conscient de la chance qu'il a d'avoir pu prouver son talent durant toutes ces courses : « Je me retourne rarement pour regarder ce que j'ai fait. Pour le moment je regarde de l'avant et je verrais ça le jour ou je m’arrêterais. C'est sur que 150 Grands Prix c'est énorme ! J'aimerai bien rejoindre Jean Alesi avec ses 200 départs. Avoir cette longévité en Formule 1, même si on est pas champion du monde parce qu'on a jamais eu la voiture pour, ça prouve quand même qu'on est pas si mauvais. » nous confie le Français qui a vécu un début de saison en dent de scie.

Des performances qui peuvent s'expliquer par la difficulté actuellement de faire fonctionner les pneumatiques Pirelli :«  La compréhension des pneumatiques, comment les faire fonctionner, comment avancer, c'est le nerf de la guerre aujourd'hui, depuis que Pirelli est arrivé. Les seuls réglages dont vous parlez tout au long du week-end, ce sont à propos des pneumatiques et le reste est un peu accessoire. En plus de ça, on a aussi fait des erreurs, du coup on est pas là où on devrait être. » confirme le pilote Haas.

Du coup, le plaisir est-il toujours présent pour le Français après 150 Grands Prix et un pilotage souvent tout en retenu du aux spécificités des monoplaces actuelles ? Romain Grosjean a même récemment avoué qu'il était plus difficile de piloter un kart qu'une Formule 1. Une affirmation qu'il tient cependant à nuancer : « C'est vrai, mais la phrase a été un peu sortie de son contexte. Il y a beaucoup de pilotes de karting en 125cc avec boite de vitesse qui seraient incapables de tenir un Grand Prix de Formule 1. En terme de concentration, d'adrénaline, de force physique, il est beaucoup plus difficile de faire de la Formule 1. J'expliquai juste que j'avais fait une course de karting avec des amis et que pendant 20 tours on était tout le temps à fond. C'est quelque chose que je n'ai plus connu en Formule 1 depuis l'époque Bridgestone. Aujourd'hui, vous nous faites enchainer des tours de qualifs à la suite, on ressortira déglingué de la voiture. D'ailleurs, souvent, le vendredi soir, les pilotes ont mal partout au contraire du dimanche. On pousse beaucoup plus le vendredi avec les simulations de qualifs et le dimanche on part avec la caravane et le plein d'essence, on doit sauvegarder les pneus sans pouvoir les attaquer sinon c'est Holiday On Ice. »

Du coup, le défi des 24 heures du Mans, qui tente déjà son coéquipier Kevin Magnussen et <a href="/f1/actualite/23383-pierre-gasly-reve-de-participer-aux-24-heures-du-mans.html"target="_blank"title="">son compatriote Pierre Gasly</a>, pourrait-être envisagé pour Romain Grosjean ? Oui, mais pas tout de suite : « Je les ais déjà fait avec Ford en 2010 et je retournerai un jour aux 24 heures du Mans. Mais tant que je serai en activité en Formule 1, ça ne sera pas possible. A moins qu'il y ait une opportunité de fou et que je sois sûr de pouvoir gagner, mais avec le calendrier très chargé en Formule 1, pour le moment c'est impossible. »

Il fallait donc s'y attendre, Romain Grosjean n'est attiré que par la victoire : « L'important c’est de participer...désolé Monsieur Pierre de Coubertin mais je crois que je déteste cette phrase. Quand on est compétiteur, l'important c'est de gagner ! »

Et pour gagner, il faut également dompter sa peur. Le Français s'est d'ailleurs épanché sur le sujet dans un documentaire proposé par Canal + où il a notamment déclaré qu'il arrêterait la course automobile le jour où la peur prendrait le dessus : « La peur est positive dans le sport. Vous devez avoir peur pour activer les sens. Après ce qu'on appelle la peur aujourd'hui ça n'est pas cette première sensation que l'on peut contrôler, mais le mot peur, générique, que j'ai utilisé dans le documentaire c'est la peur, le blocage, de n’être jamais dans le moment, d’être toujours en retrait donc effectivement le jour où je ressens ça, j’arrêterai. »

Pourtant, le pilote Haas fait partie d'une génération qui a vu la mort en face avec le terrible accident de Jules Bianchi en 2014. Alors pourquoi continuer ?

« C'est notre métier, c'est notre passion, c'est ce qu'on aime...après, remonter dans la voiture au Grand Prix de Russie [ndlr : une semaine après l'accident de Jules Bianchi à Suzuka le 5 octobre 2014], ça a été un peu bizarre et c'était un week-end un peu étrange pour tout le monde. Mais a partir du moment où on met notre casque et où on baisse la visière, il y a de l'appréhension mais pas de peur. S'il y a de la peur, il faut arrêter tout de suite. » conclut affirmatif le Français.

<b>De notre envoyé spécial au Castellet</b>

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