F1. Anthoine Hubert a perdu la vie lors d'une course de F2, sur le circuit de Spa-Francorchamps en Belgique le 31 août 2019. A seulement 22 ans, le jeune pilote Français représentait l'avenir du sport automobile tricolore. Hommage.
Je ne m’intéresse que très peu à ce qu’on appelle les « formules de promotion », que cela soit la F2, la F3 ou toutes les antichambres qui permettent d’accéder au rêve de tous pilotes : la Formule 1. La discipline reine du sport automobile attire tous les regards et j’avoue n’avoir d’yeux que pour elle, moi aussi.
Pourtant, cette année, je t’ai croisé à plusieurs reprises et je me suis souvenu de toi assez facilement. Tout d’abord grâce à ton apparence. Un pilote avec des lunettes de vue ? Tiens donc, c’est assez rare dans le milieu du sport automobile où il ne faut dévoiler aucune faiblesse. Un pilote avec des corrections visuelles, je n’avais plus vu ça depuis Jacques Villeneuve, qui l’assumait assez mal, et Sébastien Bourdais, un autre Français comme toi. Mais tes deux ainés ont su convertir cette particularité comme un atout au regard de leur palmarès enviable.
Ensuite, c’est ton prénom qui m’a marqué : Anthoine ;que vient faire ce « h » en plein milieu de ce prénom assez commun ? C’est peut être justement pour faire comprendre à tout le monde que tu étais particulier que tes parents ont fait ce choix. Ils l’ont fait aussi pour ton frère, Victhor et c’est avant tout à eux que je pense en ce moment. Mais ils ne s’étaient pas trompés, car c’est vrai que tu étais quelqu’un de particulier.