F1. Depuis sa rétrogradation de Red Bull vers Toro Rosso, il semble difficile de revoir un jour Pierre Gasly dans l’écurie mère autrichienne. Ne serait-il pas temps pour le Français d’aller proposer ses talents ailleurs ?
Il aime à le répéter à qui veut bien l’entendre : Pierre Gasly loue la chance qu’il a eu d’intégrer la filière Red Bull qui lui a permis d’être là où il en est actuellement, c’est-à-dire, en Formule 1.
Sans le coup de pouce de l’entreprise autrichienne, le Rouennais n’aurait peut-être jamais accomplis son rêve de faire partie des 20 chanceux qui prennent le départ des courses sur le grille du championnat du monde.
Red Bull, une filière gagnante ?
Malgré tout, comme toute médaille, celle-ci à son revers ! Red Bull donne leur chance aux jeunes mais elle attend en retour des résultats probants très rapidement. Domaine dans lequel Pierre Gasly a pêché en début de saison, se retrouvant régulièrement et à la régulière derrière son équipier Max Verstappen. On pourra certes arguer des conditions dans lesquelles le Français a été traité à Milton Keynes ou mettre en doute l’équité prônée par Christian Horner pour ses deux pilotes. Mais le résultat est là : Gasly n’a pas convaincu ses employeurs au point de le rétrograder chez Toro Rosso, devenue l’équipe cimetière des ambitieux pilotes déchus plus qu’un véritable vivarium de jeunes talents.
Ne serait-il donc pas temps pour Pierre Gasly d’aller voir si l’herbe ne serait pas plus verte ailleurs ? Au final, peu de pilote ont réussi à s’imposer chez Red Bull et à remporter des Grands Prix. Sebastian Vettel, Daniel Ricciardo et Max Verstappen (on omettra volontairement Mark Webber qui n’était pas issu de la filière). Parmi eux, seul l’Allemand a réussi à être titré.