Brésil - Course : la victoire de Verstappen, la joie de Gasly, le désastre Ferrari

Fin de course complètement folle à Interlagos après l'intervention du safety-car. Victoire pour Max Verstappen devant un Pierre Gasly opportuniste. Lewis Hamilton après avoir terminé 3è, est pénalisé pour avoir provoqué un accrochage avec Albon et cède sa place à Sainz. Désastre pour Ferrari qui a vu ses pilotes s'accrocher.
Logo Mi mini
Rédigé pPar
Victoire pour Verstappen au terme d'une course folle
© Motors Inside, Guillaume Perez / Victoire pour Verstappen au terme d'une course folle
Un temps légèrement grisâtre accueille cette avant dernière course de la saison à Interlagos. La pluie présagée en début de weekend ne sera normalement pas de la partie. Les températures sont de 21°C dans l'air et 50°C sur l'asphalte et annoncent un grand-prix difficile sur ce circuit sinueux et rapide, tant pour les gommes que pour les pilotes. Rappelons que Pirelli a choisi les gommes les plus dures de son panel pour le rendez-vous brésilien.
Dans les choix pneumatiques, notons l'étonnante décision de Lando Norris, 11è au départ de partir en gommes tendres, tout comme les pilotes du top 10 qui le précède.

Parfait envol de Verstappen au départ alors que Vettel se fait passer par Hamilton dès le premier virage. 14è au départ, Charles Leclerc attaque pour entamer sa remontée. Le Monégasque bataille avec Lando Norris après avoir doublé Ricciardo par l'extérieur avec autorité. Le pilote Ferrari se retrouve 10è à l'entame du 3è tour, doté d'un avantage stratégique avec ses gommes médiums. Remontée également pour Carlos Sainz parti dernier. L'espagnol effectue une superbe manœuvre sur Perez, le passant au premier virage en plongeant dans un trou de souris après un gros freinage. Le pilote McLaren pointe au 15è rang au 5è tour. Les Renault et les Haas constatent des difficultés dans le rythme et perdent des places. Dans la lutte entre Magnussen et Ricciardo, ce dernier vient légèrement heurter la monoplace du Danois à l'intérieur d'un virage et engendre un tête à queue pour Magnussen. Aileron à changer pour l'Australien qui a mal jugé l'espace latéral de sa Renault sur la Haas. De retour en piste en dernière position, les commissaires pénalisent Ricciardo de 5 secondes de pénalités pour cette manœuvre.

Charles Leclerc, de retour dans le top 6, ne se retrouve maintenant qu'à 4 secondes d'Albon, 5ème, et à seulement 15 secondes du leader Néerlandais. Ce dernier gère tranquillement son avance à un peu plus de 2 secondes d'Hamilton, lequel créé un écart croissant avec Vettel et Bottas qui ne suivent pas le rythme.

Au 21è tour, Lewis Hamilton s'arrête à ses stands pour choisir de nouveau des gommes rouges. Il annonce de ce fait un 2è arrêt à venir. Max Verstappen imite le pilote Mercedes et malgré un superbe arrêt de son équipe, le Néerlandais de fait bloquer par la Williams de Kubica en sortie des stands. Profitant de l'undercut, Hamilton passe devant Verstappen. Revanchard, ce dernier repasse le Britannique aidé par le DRS au tour suivant.
Au 25è tour, Sebastian Vettel est appelé aux stands. L'allemand choisi des gommes médiums et opte de ce fait sur une stratégie différente. Bottas s'arrête également et repart quant à lui en gommes blanches, visant l'arrêt unique. Charles Leclerc imite le Finlandais au 30è tour et ressort 6è.

Sans rythme avec ses gommes blanches, Valtteri Bottas est appelé à ses stands pour se chausser des pneus médiums. Le Finlandais ressort 6è. Son équipier se plaint également de ses gommes tendres et s'arrête également pour ressortir à gommes à flancs jaunes. Bataille à distance pour Verstappen qui attaque pour éviter l'undercut. Bel arrêt chez Red Bull se qui permet au Néerlandais de ressortir devant le Champion du monde en titre, également en gommes médiums.
Au 46è tour, Bottas revient sur Leclerc. Avec ses gommes blanches peu performantes, le pilote Ferrari retient le Finlandais derrière qui n'arrive pas à le passer malgré différentes tentatives.

Abandon pour Bottas et safety-car

Au 52è tour et toujours derrière Leclerc, de la fumée blanche sort du moteur de la Mercedes de Valtteri Bottas. Après constatation par l'équipe, le Finlandais abandonne en rangeant sa monoplace en bord de piste. Malgré cela, le safety-car est appelé en piste.
Charles Leclerc profite de cette opportunité pour se munir de nouvelle gommes et va de ce fait pouvoir se battre pour la victoire.
La voiture de sécurité se retire de la piste pour 12 derniers tours.

Hamilton leader voit Verstappen arriver à sa hauteur en bout de ligne droite. Le pilote Red Bull gère parfaitement le double virage et réalise un superbe dépassement sur l'Anglais. Derrière Leclerc attaque également Vettel mais se range rapidement derrière son équipier. Derrière, Albon a réussi à passer Vettel à l'image de son équipier. Un tour plus tard, Vettel tente de repasser Albon mais ce dernier, en vue de son premier podium potentiel, résiste avec autorité à l'attaque de l'Allemand.

Contact entre les Ferrari

Au tour 66, attaque de Leclerc qui passe Vettel en le surprenant. A la défense sur la ligne droite qui suit, Vettel le repasse et touche légèrement la roue d'e Leclerc qui déchape et est contraint d'abandonner alors que son équiper crève et met également fin à sa course.

A ce stade de la course et profitant des faits de course, Pierre Gasly se retrouve 3è.
Les débris jonchent la piste et engendrent une crevaison et un abandon de nouveau pour Lance Stroll.

Podium pour Gasly après une maladresse d'Hamilton

Retour de la voiture de sécurité à 3 tours de la fin de course. Sebastian Vettel semble furieux en bord de piste.
A la relance, Hamilton réussi à passer Gasly sans mal mais vient attaquer de manière maladroite Albon qui part en tête à queue. Avec un aileron abîmé, le pilote Mercedes revient sur Pierre Gasly mais n'arrive pas à le passer avant la ligne d'arrivée. L'enquête liée à la manœuvre d'Hamilton sur Albon reléguera l'Anglais à la 7è place.


Résultats du Grand Prix du Brésil 2019 :



PiloteEquipeTempsEcartTours
1
VerstappenAston Martin Red Bull Racing Tag Heuer1:33'14.618
71
2
GaslyScuderia Toro Rosso1:33'20.755++6.077
71
3
HamiltonMercedes AMG Petronas Motorsport1:33'20.817++6.139
71
4
Sainz Jr.McLaren Renault F1 Team1:33'23.574++8.896
71
5
RaikkonenAlfa Romeo Sauber Ferrari1:33'24.130++9.452
71
6
GiovinazziAlfa Romeo Sauber Ferrari1:33'24.879++10.201
71
7
RicciardoRenault F1 Team1:33'25.219++10.541
71
8
NorrisMcLaren Renault F1 Team1:33'25.882++11.204
71
9
PerezRacing Point Force India Mercedes1:33'26.207++11.529
71
10
KvyatScuderia Toro Rosso1:33'26.609++11.931
71
11
MagnussenHaas F1 Team1:33'27.410++12.732
71
12
HulkenbergRenault F1 Team1:33'27.737++13.059
71
13
RussellWilliams Racing1:33'28.277++13.599
71
14
GrosjeanHaas F1 Team1:33'28.925++14.247
71
15
AlbonAston Martin Red Bull Racing Tag Heuer1:33'29.605++14.927
71
16
KubicaWilliams Racing+ 1 Lap+
70
17
VettelScuderia Ferrari+DNF
65
18
StrollRacing Point Force India Mercedes+DNF
65
19
LeclercScuderia Ferrari+DNF
65
20
BottasMercedes AMG Petronas Motorsport+DNF
51
Fond circuit
GP Brésil
00h 00m 00s
Course terminée
Vendredi 15 nov.
14h - 15h
18h - 19h
Samedi 16 nov.
15h - 16h
18h - 19h
Dimanche 17 nov.
18h10 - 20h10
19 commentaires
Donnez votre avis
  1. Gravatar LH#44
    LH#44 Le 17/11/2019 à 20:08
    FUCK!
    Répondre
  2. Gravatar Chopper
    Chopper Le 17/11/2019 à 20:54
    La Red Bull était diablement rapide en ligne droite, Hamilton ne pouvait pas faire grand chose...d'ailleurs heureusement qu'ils l'ont chez Mercedes parce que je ne sais pas ce qu'ils feraient sans lui !? Quel beau podium de Gasly :) Après tout ce qu'il a subit chez Red Bull et de la part du public? Hum, je regarderais à nouveau l'accrochage entre les Ferrari et celui entre Albon et Hamilton mais je dirais faits de course? Quelle course de Sainz ! Un beau GP en tout cas !
    Répondre
  3. Gravatar Milano
    Milano Le 17/11/2019 à 21:02
    Magnifique course comme souvent au Brésil. Max très très fort intouchable aujourd'hui, Gasly le magnifique heureux pour lui et Sainz que dire impeccable a qui ont vole le podium comme prévu... surtout que il y a eu le cas ricciardo bref déçu pour lui qui na pas pu fêter sa course parfaite . Vettel comme à son habitude qui tasse toujours un peu trop et voila cest le drame comme trop souvent c'est dernière année avec lui . Et Albon Hamilton bon bah entre Albon qui ouvre et ferme et Hamilton qui a fait le rookie alors qu'il aurait pu l'avoir après a l'aspiration s'est trop précipité dommage pour les 2 cetait podium assuré pour eux .
    Répondre
  4. Gravatar LH#44
    LH#44 Le 17/11/2019 à 21:06
    Victoire volée, et maintenant podium volé, aucune investigation sur la légalité du moteur Honda ? Albon qui ferme la porte et se fait sortir lui même. Vraiment le pire grand prix de l'année.
    Répondre
  5. Gravatar Grand tout sec
    Grand tout sec Le 17/11/2019 à 23:40
    Avec le travail je n'ai plus le temps de voir aucun grand prix. Je me disais à part le grand prix d'Allemagne et les performances de Leclerc je ne rate pas grand chose. Par contre là quand je vois la fin de course qu'il y a eu le combat final entre Hamilton et Gasly avec son premier podium à la clef, alors là j'ai grave les boules comme on dit.
    Répondre
  6. Gravatar Marc Diskus
    Marc Diskus Le 17/11/2019 à 23:52
    Ce qui mitonnait depuis Singapour a fini par déborder . Vettel et Leclerc se sont accrochés , pas de beaucoup , du genre balle de tennis sur la bande du filet mais contrairement au tennis , le point est perdant pour les 2 . Un accrochage qui ressemble beaucoup au Vettel/Webber du Grand Prix de Turquie 2010 . Sans reprendre les propos des médias , je pense qu'à force de vouloir à tout prix la victoire d'une rouge , la Scuderia a généré chez ses pilotes un sentiment de frustration , d'injustice , de favoritisme à leurs dépends en attribuant des passe-droits à l'un ou l'autre pilote souvent contre le cours des courses . Aujourd'hui , où le muret a décidé de lâcher ses pilotes librement et sans consignes , ni l'un ni l'autre n'a oublié et ni l'un ni l'autre n'a cédé . Il n'y a pas de morale à cette histoire , sinon qu'il faut pour un staff gérer clairement l'humain qui est au moins aussi important que le technologique . La logique aurait été de demander à Vettel de laisser passer Leclerc qui après la SC , sortait des stands avec des soft neufs mais Binotto ne pouvait plus le faire après sa carte blanche du départ . Je ne peux que m'interroger sur la gestion qu'il aura de ses pilotes la saison prochaine , si compétitif l'un que l'autre , avec ce sacré problème que l'un des 2 est quadruple Champion du Monde . L'éventualité qu'on demande à quelqu'un d'autre de le faire n'est pas non-plus à écarter . Bravo à Gasly pour sa deuxième place , même s'il bénéficie de l'abandon des Ferrari et de l'accrochage d'Albon car c'est par une course sérieuse à fond et un mental étonnant qu'il a trouvé les KW nécessaires pour ne pas céder à Hamilton .
    Répondre
  7. Gravatar Birel34
    Birel34 Le 18/11/2019 à 05:46
    4 et 5 au championnat, la honte!Faut m'expliquer pourquoi ils sont si forts en qualif et nuls en course. Il y a un truc bizarre qu'on saura un jour.
    Répondre
  8. Gravatar RobertG.
    RobertG. Le 18/11/2019 à 06:17
    Encore une fin de saison cata de Vettel devenu l'ombre de lui même. Xieme faute lourde la direction du groupe va tailler dans le vif. Fini les guignolades, il fera ses valises avec Binotto. Le recyclage sera pas évident même pas chez Alfa car trop d'égo.
    Répondre
  9. Gravatar AP01
    AP01 Le 18/11/2019 à 07:48
    Que dire ? Beau GP car il y a eu du suspens jusqu'à la dernière seconde. Mais, une fois de plus, des voitures de sécurité injustifiées sont venues modifier les résultats d'un GP qui auarient été tout autre ! Mais je suis le seul à m'en offusquer, à croire que tout le monde ici regarde le doigt quand le savant montre la lune... Bref, heureux pour Gasly mais son podium ne reflète pas sa course. Il aurait du finir 5 ou 6 et certainement pas sur le podium. J'espère que ce coup de pouce (très rare pour un français) va le relancer vraiment après sa première moitié de saison râtée chez RBH qui lui a valu sa rétrogadation chez STR. Aucune surprise concernant la pénalité d'Hamilton. Honda doit savourer et RNO aussi qui n'avait placé aucune voiture en Q3. Concernant les Ferrari, si Leclerc n'est pas une oie totalement blanche dans cette histoire, il semble bien que ce soit Vettel qui se rabatte sur lui. Pour l'Allemand, rien de bien nouveau mais, pour Leclerc (malgré ses PP et ses victoires tangeantes vu le rythme des Ferrari qui a beaucoup changé depuis la directive de la FIA...) sa saison restera quand même brouillonne avec beaucoup d'erreurs. Un podium pour un moteur RNO, cela doit faire un bail ? C'est quand même drôle de voir de tels résultats pour Honda et RNO que certains annoncent sur le départ ?! Le chant du cygne ?
    Répondre
  10. Gravatar Aifaim
    Aifaim Le 18/11/2019 à 07:48
    Des astres aux désastres... Dix étoiles à eux deux au firmament du sport auto, deux as, deux astres que les fautes ont mené au désastre. Vingt manches pour ce dimanche où Verstappen retrousse les siennes. Il empoche la victoire, Hamilton fait ceinture et Ferrari prend une veste. Tous vont se rhabiller. Grand souvenir pour les deux néophytes du podium et un Grand Prix qui entre dans l'Histoire...
    Répondre
  11. Gravatar Aifaim
    Aifaim Le 18/11/2019 à 08:03
    AP01@, que la neutralisation de la course se justifie ou pas, je n'ai pas la compétence ni la vision de l'état de la piste (Huile ? après l'arrêt de Bottas, débris ? après l'accrochage des Ferrari). Personnellement, je pense qu'une safety-car ne se justifie que sur des interruptions très longues avec intervention de véhicules. Pour des incidents comme ceux-là, des "full course yellow" seraient plus justifiés. Ils ont le mérite de contraindre tous les pilotes à rouler à la même vitesse ce qui gèle les écarts entre eux. Il faudrait prévoir une fermeture de la voie des stands pour qu'il n'y ait pas de bénéfice à changer les roues à ce moment-là...
    Répondre
  12. Gravatar milano
    milano Le 18/11/2019 à 08:10
    La voiture de sécurité était à signaler effectivement mais je pense que pour nous suiveur elle a été bonne après oui elle était injustifiée c'est clair, les commissaires sont vraiment à la ramasse ce n'est plus à prouver. Ils ont juste créé un spectacle artificiel nous sommes d'accord. Ils font comme ils peuvent pour redonner du show .
    Répondre
  13. Gravatar Aifaim
    Aifaim Le 18/11/2019 à 08:21
    La sortie de la safety-car relève de la décision du directeur de course qui se base sur les risques encourus pour les personnels en intervention qui sont plus exposés encore que les pilotes. Il est incontestable qu'en la matière, il y a eu un "avant" et un "après" l'accident de Bianchi. Ceci dit, mon opinion est que la gestion est beaucoup plus judicieuse en Endurance (ELMS et WEC mais aussi en GT)
    Répondre
  14. Gravatar AP01
    AP01 Le 18/11/2019 à 09:25
    "Personnellement, je pense qu'une safety-car ne se justifie que sur des interruptions très longues avec intervention de véhicules. Pour des incidents comme ceux-là, des "full course yellow" seraient plus justifiés. Ils ont le mérite de contraindre tous les pilotes à rouler à la même vitesse ce qui gèle les écarts entre eux. Il faudrait prévoir une fermeture de la voie des stands pour qu'il n'y ait pas de bénéfice à changer les roues à ce moment-là...". Pour une fois, nous sommes totalement en phase ! idem avec milano. Mais je n'entends jamais aucune remise en cause ici ou dans les médias sur cet artifice qui décridibilise ce sport et en font un spectacle pour tout ce que cela génère auprès du public non initié.
    Répondre
  15. Gravatar Aifaim
    Aifaim Le 19/11/2019 à 22:05
    La casse moteur de Bottas est passée au second plan du fait de l'étonnant scénario de la course. Mercedes n'a pas encore communiqué sur la nature de la panne ni, surtout, s'il faudra remplacer le moteur thermique, ce qui impliquerait un recul de dix places. De toute façon, il n'aurait pas le choix. Par contre, la question se pose pour Hamilton. Son propulseur sera ausculté à la loupe d'ici le prochain Grand Prix et il est fort possible qu'il soit en bout de course du point de vue de la fiabilité. Dès lors, soit il court à Abu Dhabi avec le PU actuel, soit Mercedes choisit parmi les propulseurs utilisés le moins essouflé, soit prend la décision d'un neuf en assumant la pénalité. On l'a vu à plusieurs reprises, les voitures des top teams n'ont guère de mal à effacer ce type de handicap. S'agissant d'une Mercedes et d'Hamilton, même dans ce cas de figure, le podium est envisageable...
    Répondre
  16. Gravatar Marc Diskus
    Marc Diskus Le 22/11/2019 à 08:12
    Canal a réalisé un reportage émouvant sur la saison F1 1982 , essentiellement sur l'affrontement Villeneuve/Pironi , les pilotes Scuderia à cette époque et , ironie du sort , diffusé ce reportage intitulé " rouge sangs " juste après l'accrochage Vettel/Leclerc d'Interlagos . Le contraste entre les 2 époques est saisissant . Gilles et Didier étaient de vrais amis dans la vie et les pires rivaux sur la piste . Ils prouvaient que c'était possible......Comme aujourd'hui , l'emploi du temps d'un pilote se résumait en gros à son travail , de façon moins médiatique et publicitaire , plus dans les ateliers et les mains dans le cambouis . Mais , à mon sens , la grande différence entre ces pages de l'Histoire de la F1 , est que la perception des pilotes de la mort qui rode autour des circuits , était plus refoulée dans leur inconscient , en ces temps où les saisons comptaient plusieurs décès ( dans toutes les disciplines d'ailleurs ) . La Scuderia perdait en 1982 ses 2 pilotes , Villeneuve à Zeltweg pour toujours en heurtant Alain Prost qu'il n'avait pas vu sous la pluie et Pironi , le tibia droit en miette après un décollage de la piste se terminant dans les arbres à Hockenheim , mettant fin à une saison qui aurait à coup sûr couronner un français pour la première fois . La qualité des batailles entre ces 2 pilotes atteignait un niveau de perfection incroyable comme à Imola où dans les derniers tours , ils se dépassaient et se re-dépassaient l'un l'autre sans le moindre contact , une main sur le volant et l'autre sur le levier de vitesses , avec une assimilation exacte des dimensions de leur voiture dans l'espace et en mouvement . Alors l'accrochage entre Vettel et Leclerc me paraît tellement bête et futile , une lutte pour l'hégémonie pilote au sein d'une équipe où ce concept n'existe pas . Villeneuve et Pironi se battaient pour le titre mondial . Vettel et Leclerc même pas .
    Répondre
  17. Gravatar Aifaim
    Aifaim Le 22/11/2019 à 10:27
    Marc Diskus@, il y a une petite erreur voire un mélange sur l'accident de Villeneuve. Il a heuré la March de Jochen Mass au ralenti, alors qu'il tentait de décrocher la pole position. C'est Pironi qui a heurté Prost - lui aussi au ralenti - dans le bruoillard du Nurburgring... A l'époque, Enzo Ferrari vivait encore et son attitude suscitait ces rivalités en piste alors qu'il prêchait que pour arriver premier, il fallait d'abord arriver. Il n'y a pas de paradoxe : Le Commendatore détestait voir ses voitures malmenées ce qui explique pourquoi il se rendait rarement sur les circuits.
    Répondre
  18. Gravatar Marc Diskus
    Marc Diskus Le 23/11/2019 à 00:23
    Aifaim@ Merci de vos précisions mais c'est bien à Hockenheim en Juillet 1982 que Didier Pironi a eu cet accident dans les brumes allemandes en heurtant Alain Prost sur l'arrière de sa Renault .
    Répondre
  19. Gravatar Maître Capello
    Maître Capello Le 23/11/2019 à 07:03
    "Merci de vos précisions mais c'est bien" : le "mais" n'a rien à faire là car il semble encore contredire Aifaim, qui a eu raison de corriger les erreurs de Diskus ! Se concentrer sur le fond plutôt que sur la forme (indigeste) serait préférable élève Diskus...
    Répondre
Votre avis

Connectez-vous pour écrire un commentaire

Haut