Ferrari va conserver son droit de veto pour les nouveaux accords commerciaux


Cependant, le constructeur italien ne peut l’exercer que s'il peut prouver que ses intérêts commerciaux sont menacés. Cet avantage dont dispose Ferrari est critiqué depuis quelques années par certaines équipes et responsables de la Formule 1 à l'instar de Jean Todt qui le trouve désormais injuste qu'il est président de la FIA mais n'y trouvait rien à y redire lorsqu'il officiait à Maranello.
La dernière fois que l'équipe de Maranello a décidé d'utiliser ce droit de veto remonte en 2015 lorsque la FIA souhaitait plafonner le prix des moteurs et des boites de vitesses. La conservation de cet avantage dans les accords commerciaux était une condition sine qua non pour que Ferrari reste en Formule 1 après 2020.
Le président de Ferrari, qui fut longtemps chez Philip Morris, explique dans une interview au Financial Times que ce droit de veto « est essentiel non seulement pour Ferrari, mais aussi pour la Formule 1. »
« Va-t-on un jour s'en servir ? J'en doute. Le fait de l'avoir, est-ce que ça attire l'attention des gens ? Je le pense. C'est quelque chose d'important, je pense. Certaines des écuries pensent que c'est anachronique et que ça ne devrait pas être en place, mais d'un autre côté, certains pensent qu'il s'agit d'une bonne idée d'avoir un 'adulte' dans la pièce. »
Alors que ces accords sont en cours de discussions entre les équipes et les instances dirigeantes de la Formule 1, Louis Camilleri indique que tout est en bonne voie pour que son équipe reste en Formule 1: « Nous sommes très impliqués. Les Accords Concorde sont vraiment un début, ce n'est même pas la fin du commencement. Les choses vont évoluer dans les mois qui viennent mais tout le monde s'accorde sur les principes de base et c'est sain. Il y a toujours beaucoup de choses à faire. »