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Ferrari va conserver son droit de veto pour les nouveaux accords commerciaux

Le PDG de Ferrari Louis Camilleri a annoncé que la Scuderia conservera son droit de veto lors des nouveaux Accords Concorde à partir de 2021.
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© Ferrari- La Scuderia conservera son droit de veto /
Ce droit de veto en faveur de l'écurie de Maranello est historique. Il a été instauré sous l'ère Ecclestone pendant les années 80, lors des premiers Accords Concorde. En effet, Ferrari était isolée des autres équipes qui étaient toutes britanniques. A cette époque, elle était la seule équipe à fabriquer ses châssis et ses moteurs. Enzo Ferrari faisait donc face à des écuries privées telles que Williams, Lotus et McLaren, qui utilisaient toutes le même moteur Ford Cosworth. Il a donc fait inclure cette clause dans les Accords Concorde, et ce fut accepté par le grand argentier de la Formule 1.

Cependant, le constructeur italien ne peut l’exercer que s'il peut prouver que ses intérêts commerciaux sont menacés. Cet avantage dont dispose Ferrari est critiqué depuis quelques années par certaines équipes et responsables de la Formule 1 à l'instar de Jean Todt qui le trouve désormais injuste qu'il est président de la FIA mais n'y trouvait rien à y redire lorsqu'il officiait à Maranello.

La dernière fois que l'équipe de Maranello a décidé d'utiliser ce droit de veto remonte en 2015 lorsque la FIA souhaitait plafonner le prix des moteurs et des boites de vitesses. La conservation de cet avantage dans les accords commerciaux était une condition sine qua non pour que Ferrari reste en Formule 1 après 2020.

Le président de Ferrari, qui fut longtemps chez Philip Morris, explique dans une interview au Financial Times que ce droit de veto « est essentiel non seulement pour Ferrari, mais aussi pour la Formule 1. »

« Va-t-on un jour s'en servir ? J'en doute. Le fait de l'avoir, est-ce que ça attire l'attention des gens ? Je le pense. C'est quelque chose d'important, je pense. Certaines des écuries pensent que c'est anachronique et que ça ne devrait pas être en place, mais d'un autre côté, certains pensent qu'il s'agit d'une bonne idée d'avoir un 'adulte' dans la pièce. »

Alors que ces accords sont en cours de discussions entre les équipes et les instances dirigeantes de la Formule 1, Louis Camilleri indique que tout est en bonne voie pour que son équipe reste en Formule 1: « Nous sommes très impliqués. Les Accords Concorde sont vraiment un début, ce n'est même pas la fin du commencement. Les choses vont évoluer dans les mois qui viennent mais tout le monde s'accorde sur les principes de base et c'est sain. Il y a toujours beaucoup de choses à faire. »

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