Bilan 2019 - George Russell : une saison difficile mais réussie
La fin d'année approche et il est temps d'analyser les performances des pilotes en 2019. Motors Inside vous propose donc un regard en arrière sur la saison de George Russell qui a fait de brillants débuts en Formule 1 dans des conditions plutôt difficiles.


Parmi les trois pilotes débutants de cette saison 2019, George Russell a été assurément le plus discret. Et pour cause, au volant d'une Williams en manque flagrant de performance, le jeune britannique n'a eu guère d’occasion de se montrer aux avants postes.
Pourtant, le champion 2018 de Formule 2 aura rempli son contrat avec brio en dominant outrageusement son expérimenté équipier Robert Kubica dont c’était le retour en Formule 1 après son terrible accident de rallye en 2011. Avec un 21 à 0 en qualifications, Russell aura prouvé sa valeur et sa vélocité face à l'unique référence qui pouvait être la sienne cette année.
Malheureusement pour lui, une des rares fois où il a été devancé en course par Kubica lui aura fait échapper la possibilité de marquer un point qui est finalement revenu à son équiper après le déclassement des Alfa Romeo lors du Grand Prix d'Allemagne.
Personne ne lui en tiendra rigueur et encore moins son équipe qui n'a pas tardé à lui renouveler sa confiance pour 2020. Par ailleurs, Russell s'est même payé le luxe d'accéder en Q2 lors des qualifications du Grand Prix de Hongrie ce qui, avec le point marqué par Kubica, représente une des seules satisfactions de Williams cette année.
En récompense de son abnégation, Russell a eu la chance de pouvoir piloter à deux reprises la Mercedes W10 championne du monde dans le cadre d'essais durant la saison. une occasion en or pour le pilote badgé Mercedes de ne pas se faire oublier et de préparer l'avenir pour un marché des pilotes qui sera en plein effervescence en 2020.
- Apprendre son métier sans autre pression que celle de bien faire. Et si le "grand" public ignore ceux qui rament derrière, ses maîtres qui le mirent là s'en félicitèrent.
- certes mais ceux qu'il domina encore l'année derrière lui ont, c'est évident, taillé quelques croupières !
- Pas plus Norris qu'Albon n'oseraient se prétendre capables de briller dans une F1 si lente...
- S'il ne fit qu'une conquête, c'est celle de son équipe parce qu'il s'y fondit avec son énergie et toute sa modestie...