F1

Bilan 2019 - Romain Grosjean : une saison en enfer

La fin d'année approche et il est temps d'analyser les performances des pilotes en 2019. Motors Inside vous propose donc un regard en arrière sur la saison de Romain Grosjean, une des plus compliquées de sa carrière avec une monoplace qui ne lui convenait pas.

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Une année plutôt sombre pour Grosjean
© Haas / Une année plutôt sombre pour Grosjean

Que dire sur la saison de Romain Grosjean si ce n'est qu'elle a été un véritable calvaire pour le natif de Genève ? Très tôt, il s'est rendu compte que la nouvelle VF-19 était mal née et malheureusement, le déroulé de la saison lui a donné raison.

Mis à part la première course en Australie ou les deux Haas se présentaient comme des prétendantes à la 4ème place du championnat, les autres Grands Prix n'auront été qu'un calvaire pour le Franco-suisse. Bien évidemment, mis à part les performances erratiques de sa monoplace, Grosjean a également effectué son lot d'erreurs qui a bien failli lui couter sa place pour 2020. La plus flagrante et la plus gênante pour le pilote restant son tête à queue à la sortie de la voie des stands à Silverstone lors des essais libres.

Ayant du mal à s’accommoder de son incompréhensible monoplace, Grosjean a décidé en cours de saison de revenir à l'ancienne spécificité de celle-ci, tirant un trait sur les évolutions apportées jusqu'à là...pour peu de résultat finalement puisque le Français ne marquera pas un seul point durant les 10 derniers Grands Prix de l'année.

Sa présence sur la grille en 2020 a été fortement remise en question par son écurie à qui Nico Hulkenberg, remercié par Renault, faisait les yeux doux. Mais au final, Gunther Steiner et Gene Haas ont estimé qu'il valait mieux conserver de la stabilité dans le line-up des pilotes pour mieux se concentrer sur l'élaboration de la prochaine monoplace afin de corriger les gros défauts entrevus cette année. Probablement une sage décision qui permettra ainsi à Romain Grosjean de faire forcément mieux en 2020 pour redorer un peu son blason.

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3 commentaires
  1. Gravatar Aifaim
    AifaimLe 20/12/2019, 18:06
    Comme le déclare Steiner, Grosjean est capable du meilleur comme du pire. Le pire, c'est, à côté de quelques erreurs de pilotage, des moments de découragement, de démotivation qu'il est difficile d'admettre quand on a la chance de piloter une F1. Le meilleur, c'est d'avoir parfois remarquablement piloté une voiture qu'il aurait voulu voir évoluer, ce que ses ingénieurs n'ont pas été fichu de faire. La réussite n'a pas été non plus de son côté.
    En obtenant - trop tard - de revenir à la monoplace de Melbourne, il a prouvé qu'il avait raison mais aussi - c'est rageant ! - que six mois après l'Australie, la voiture n'était finalement pas plus larguée... Comme quoi elle n'était pas si mal née et qu'avec une évolution correcte...
    Au bout du compte, celui des pilotes qui a le mieux travaillé pour le bien de l'équipe - y compris dans la préparation de 2020 - c'est lui.
    Répondre
  2. Gravatar AP01
    AP01Le 21/12/2019, 09:44
    "Grosjean est capable du meilleur comme du pire. Le pire" : mais c'est dans le pire qu'il est le meilleur !
    Répondre
  3. Gravatar Aifaim
    AifaimLe 22/12/2019, 08:08
    "Grosjean est capable du meilleur comme du pire. Le pire" : mais c'est dans le pire qu'il est le meilleur"

    Tiens ! Un aphorisme dont la paternité revient à Grégoire Lacroix... D'Alphonse Allais à Raymond Devos, salut, mes maîtres !

    Sur le fond, l'interrogation ne manque pas d'intérêt : pour quelques coups d'éclat faut-il endurer des errances o choisir un pilote plus "neutre" qui n'apportera pas d'énormes satisfactions ? Grosjean ou Hülkenberg...
    C'était "malheur au vaincu" (vae victis - Brennus) et force est de constater qu'aux regrets compassés de circonstance, l'Allemand ne laisse pas un vide insondable... L'inverse aurait pu être tout aussi vraisemblable...
    Répondre
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