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Transferts : qui pour succéder à Vettel chez Ferrari en 2021 ?

F1. Après l’annonce choc du départ de Sebastian Vettel de la Scuderia à la fin de la saison 2020, quel pilote fera équipe avec Charles Leclerc chez Ferrari l’an prochain ? Passage en revue des différentes possibilités...

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Quel pilote montera dans la seconde Ferrari au début de la saison 2021 ?
© Nicolas Delpierre / Motors Inside / Quel pilote montera dans la seconde Ferrari au début de la saison 2021 ?

La < i>"silly season"</i>("la saison folle", celle des transferts) a-t-elle commencé ce mardi 12 mai ? La question est légitime après l’échec des négociations et l<a href="/f1/actualite/24009-officiel-sebastian-vettel-quittera-ferrari-a-la-fin-de-lannee-.html"target="_blank"title="">’annonce du départ de Sebastian Vettel de la Scuderia Ferrari à l’issue de son contrat</a>, au terme de cette saison /f1/actualite/24009-officiel-sebastian-vettel-quittera-ferrari-a-la-fin-de-lannee-.html.
Lié avec l’écurie italienne jusqu’en 2024, avec un salaire augmenté l’hiver dernier, Charles Leclerc apparaît désormais comme le leader de Ferrari. Tout l'enjeu pour son équipe est maintenant de lui trouver un nouveau voisin de garage, capable de l'épauler dans la quête des titres pilotes et constructeurs.

En clair, cinq catégories de pilotes sont à distinguer, au vu des situations, des contrats des uns et des autres, et de la philosophie de la Scuderia Ferrari, qui préfère généralement mettre en avant un pilote numéro 1, avec un numéro 2, expérimenté, pour l'épauler.

<h2>Carlos Sainz : le choix le plus cohérent ?</h2>

Le pilote McLaren sort d’une saison 2019 aboutie, avec une sixième place au championnat du monde des pilotes (96 points), derrière les top teams. Fiable et régulier, Carlos Sainz a mis fin pour McLaren à 5 ans et demi sans podium, en lui apportant une troisième place au Brésil, au prix d’une remontée phénoménale.

Souvent dominé par Hulkenberg lors de son passage chez Renault en 2018, Carlos Sainz est devenu le leader du renouveau technique de McLaren en 2019. Après cinq saison en F1, le Madrilène, qui a commencé chez Toro Rosso en 2015, est plus qu'un espoir à bonifier. Il serait un pilote solide pour assister Leclerc dans sa progression.

Mais l’ambition de Carlos Sainz n’est-elle pas plus haute qu’un simple statut d’équipier du Monégasque ? Autre argument de taille, le calme apparent de Woking est à milles lieux de l’agitation politco-médiatique autour de Maranello. Si la progression de McLaren continue au-delà de 2019, l’Espagnol n’est-il pas déjà au bon endroit pour gagner dans le futur ? Toujours en discussions avec McLaren, le contrat de Carlos Sainz expire à la fin de l’année /f1/actualite/24009-officiel-sebastian-vettel-quittera-ferrari-a-la-fin-de-lannee-.html. Une prolongation est envisageable.

<u>Sainz chez Ferrari en 2021 ?</u>

<u>Les + : </u>constance dans les résultats, très solide en rythme de course : sa saison 2019 parle pour lui. Pas de contrat pour l'instant avec McLaren pour 2021.

<u>Les - : </u>la pression de Ferrari n'est pas celle de McLaren, acceptera-t-il un statut à la Barrichello/Massa (époque 2010-2013 avec Alonso) ?

<h2>Daniel Ricciardo : le choix le plus spectaculaire ?</h2>

Assurément l’option la plus offensive du trio présenté dans cet article, au-dessus des rumeurs folles. Lui aussi avec un contrat se terminant fin /f1/actualite/24009-officiel-sebastian-vettel-quittera-ferrari-a-la-fin-de-lannee-.html, Daniel Ricciardo se pose en ce moment des questions sur sa capacité de gagner avec Renault dans un futur proche. Son team principal, Cyril Abiteboul, a indiqué ces derniers jours que < i>“Dan the Man”</i>pourrait quitter le Losange à la fin de la saison.

Avec le départ de Vettel, Ricciardo a une opportunité de monter dans une voiture qui lui assurerait la victoire. L’expérience de l’Australien avec un top team parle déjà pour lui : 7 victoires pour Red Bull entre 2014 et 2018 et une qualité de "dépasseur de l'extrême", quand ses freins sont parfaitement réglés. Australien de naissance mais Italien avec ses ancêtres, Ricciardo a déjà annoncé publiquement qu"< i>'il appréciait Leclerc"</i>et qu'une cohabitation serait "< i> intéressante"</i>.

Problème, avec Verstappen chez Red Bull, Daniel Ricciardo a aussi déjà fait les frais de rouler avec un numéro 1 naturel. Se sentant délaissé par Christian Horner et ses troupes, l’Australien avait refusé une prolongation de contrat à l’été 2018, pour devenir LE leader de Renault.

La saga Vettel-Leclerc de 2019 est aussi un exemple de ce que pourrait vivre Ricciardo en signant à Maranello. Dirigé par Mattia Binotto, le pitwall Ferrari est-il prêt à gérer des nouvelles situations de crise en interne ? Il y a d’autres priorités en ce moment du côté de la Scuderia, comme développer une voiture championne du monde...

<u>Ricciardo chez Ferrari en 2021 ?</u>

<u>Les + : </u>a déjà gagné et fait ses preuves à bord d'une voiture compétitive. Peut challenger Leclerc sur l'ensemble d'une saison.

<u>Les - : </u>la possibilité de revivre un conflit ouvert avec son équipier, comme Sainz, pas assez de place pour ses ambitions personnelles ?

<h2>Antonio Giovinazzi : le choix le plus rationnel ?</h2>

Un Italien dans une Ferrari ? Une telle combinaison n’est plus arrivée depuis 2009 et l’intérim en deuxième partie de saison de Giancarlo Fisichella. 11 ans après, l’hypothèse est possible avec l’actuel équipier de Kimi Raikkonen chez Alfa Romeo.
Antonio Giovinazzi ne s’en cache pas : mi-mars, il répétait à Sky Sports Italia que < i>" rouler chez Ferrari a toujours été son rêve."</i>Pilote de réserve pour la Scuderia en 2017 et 2018, l’Italien est un ancien membre de la Ferrari Driver Academy : Giovinazzi connait déjà Maranello et a notamment travaillé avec Sebastian Vettel.

Contrairement à Sainz ou Ricciardo, Mattia Binotto saurait à quoi s'attendre en choisissant Antonio Giovinazzi qui accepterait sans broncher un statut de numéro 2 dans l’ombre de Charles Leclerc. Dans un contexte de crise économique liée à la pandémie du coronavirus, les prétentions salariales de Giovinazzi permettraient certainement à la Scuderia de faire quelques économies.

Mais Ferrari reste Ferrari et en dépit de sa nationalité, Giovinazzi est loin d’avoir prouvé qu’il méritait sa place à Maranello. Sa première saison complète de F1 l’an dernier a été très moyenne, avec 14 points (cinquième au Brésil), ce qui n'a pas fait trembler Kimi Raikkonen. Trop peu pour participer à la quête d’un titre constructeurs chez Ferrari ? Charles Leclerc a aussi besoin d'expérience à ses côtés, ce que ne peut pas encore revendiquer Antonio Giovinazzi, 23 Grand Prix au compteur.

<u>Giovinazzi chez Ferrari en 2021 ?</u>

<u>Les + : </u>un "produit"du giron Ferrari, italien de surcroit, potentiellement dévoué à la cause de Leclerc ?

<u>Les - :</u>un manque criant de résultats en F1, quelle capacité de metteur au point pour le développement de la voiture ?

<h2>Les autres possibilités</h2>

<b>Faire (re)venir un champion du monde ?</b>

Si l'hypothèse Ricciardo est déjà spectaculaire, celle de <b>Lewis Hamilton</b>chez Ferrari en 2021 relève carrément du fantasme. Excepté les fans de Mercedes, la grande majorité des suiveurs de la F1 aimerait voir le sextuple champion du monde dans une combinaison frappée du Cheval Cabré. Selon < i>Sky Sports Italia</i>, Lewis Hamilton, a d'ailleurs récemment discuté avec John Elkann, le président de Ferrari. Il y a un mois, alors que la saison était déjà "off", le Britannique avait révélé sur un post Instagram (vite supprimé) que Ferrari était < i>"son écurie de rêve".</i>

Mais le Britannique est sur sa lancée avec Mercedes : toujours selon < i>Sky Sports Italia</i>, Hamilton a dit à Elkann qu'il voulait rester avec Mercedes... et ainsi casser le record des sept titres pilotes de Michael Schumacher, dont les cinq acquis avec Ferrari entre 2000 et 2004. Cinq titres pilotes c'est justement le total accumulé par Lewis Hamilton avec Mercedes depuis 2014. La tendance va pour l'instant vers une prolongation de contrat du Britannique avec la marque à l'Etoile, au-delà de son actuel engagement, qui expire à la fin de l'année /f1/actualite/24009-officiel-sebastian-vettel-quittera-ferrari-a-la-fin-de-lannee-.html.

Alors, Ferrari va-t-elle s'intéresser à d'autres champions du monde ? Parti de Maranello fin 2014, le retour de <b>Fernando Alonso</b>est une possibilité : toujours très communicant, l'Espagnol a déjà déclaré qu'il " voulait revenir en Formule 1 en 2021", sans dire le nom d'une écurie. Ferrari-Alonso : les deux parties ont l'avantage de se connaitre, après une première collaboration marquée par 11 victoires, mais 0 titres. Avec Alonso, la Scuderia récupérerait un battant mais aussi un pilote terriblement exigeant, qui ne loupait pas l'occasion de critiquer son équipe lorsque la situation devenait difficile. Et cette fois, Alonso ne serait plus le leader absolu !

Finalement, la Scuderia peut aussi envisager un deuxième retour... de <b>Kimi Raikkonen</b>! Champion du monde pilotes 2007 avec les Rouges, viré fin 2009, repris en 2014, le Finlandais a l'avantage de son immense expérience, au sein de l'équipe (huit saisons, 2007-2009 et 2014-2018), et dans la Formule 1 en général. Pas intéressé par les jeux d'influence, "Iceman"serait finalement un excellent aide de camp pour Leclerc. Sa vitesse pure lors de la fin de son 2e cycle chez Ferrari (en 2017 ou 2018) laissait quand même à désirer, surtout en qualifications.

<h2>Une surprise parmi les autres pilotes du plateau ?</h2>

Pour remplacer Sebastian Vettel, Ferrari peut aussi lorgner sur <u>Valtteri Bottas,</u>lui aussi en fin de contrat à l'automne prochain. Rapide mais pas assez pour battre Hamilton sur l'ensemble d'une saison, la Scuderia pourrait tenter un joli coup en choisissant l'actuel équipier du Britannique, qui viendrait avec ses connaissances de Mercedes.

Autre profil, <u>Nico Hulkenberg</u>a l'avantage d'être sans contrat, et d'avoir une belle expérience à revendre. Profil un peu similaire pour <u>Sergio Pérez</u>, sous contrat quand même avec Racing Point/Aston Martin jusqu'en 2022. Bon metteur au point, libre après /f1/actualite/24009-officiel-sebastian-vettel-quittera-ferrari-a-la-fin-de-lannee-.html, <u>Romain Grosjean</u> rêve de Ferrari, mais traine une réputation plus sulfureuse. Enfin si Charles Leclerc est bel et bien devenu le leader de la Scuderia Ferrari, <u>Pierre Gasly</u>, très proche du Monégasque, peut aussi devenir le deuxième pilote Ferrari à partir du début de saison 2021.

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