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Styrie - les tops et les flops de la rédaction

F1. Retour sur les 3 satisfactions et les 3 déceptions de ce deuxième Grand Prix de la saison 2020, disputé en Autriche, sur le tracé du Red Bull Ring !

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Que retenez-vous de ce deuxième week-end 2020 sur le Red Bull Ring ?
© Mercedes / Que retenez-vous de ce deuxième week-end 2020 sur le Red Bull Ring ?

Une semaine après la folie de la fin de course, le deuxième Grand Prix de la saison 2020 a été plus sage, plus rangé. Principale source d’adrénaline, la bataille entre les outsiders pour le gain de la 4e place (Albon vs Pérez), devenue 5e entre Pérez, Norris, Stroll et Ricciardo. A part ça et excepté raccrochage Vettel-Leclerc dans le premier tour, il y a eu peu de grosses batailles en piste. Le classement offre en fait une grille de lecture plus lisible que lors du premier meeting, déjà disputé sur le Red Bull Ring.

LE TOP 3

1. Lewis Hamilton, intouchable, cette fois

Le roi 2019 a retrouvé sa position fétiche, au sommet de ses sujets du plateau F1. Le week-end du Britannique avait pourtant mal commencé : visiblement pas en confiance avec sa machine, six dixièmes derrière Verstappen sur le sec vendredi, ses mécaniciens ont procédé à des changements de réglages après les FP2. Bon timing, le Britannique a volé tout le reste du week-end.

Une domination sur deux journées. Surtout le samedi, où Hamilton a écrasé la concurrence, avec un tour de Q3… une seconde et deux dixièmes plus rapide que Verstappen. Tout ça avec une voiture réglée pour le sec, alors que la pluie redoublait d’intensité !

Un peu moins au-dessus le dimanche, Hamilton a contenu Verstappen et n’est pas tombé dans le piège de sa stratégie agressive. Sa course a suffi pour lui donner sa première victoire de la saison 2020. 2007-2020, 14 saisons avec au moins un succès dans la besace du Britannique. La première victoire aussi vers la quête fantasmée d’un septième titre mondial ? Le chemin est encore long !


2. Lando Norris, quel final encore !

Le jeune pilote McLaren monte finalement dans notre top 3 grâce à sa fin de course épique. Héros sur le premier GP, Lando Norris était parti pour rentrer dans le rang.
Neuvième sur la grille, chargé en médicaments après des douleurs au dos et aux côtes, le Britannique a bénéficié de l’aide de son équipier Carlos Sainz, qui l’a laissé passé en fin de course. Avec des médiums plus frais (il s’est arrêté au 38e tour), il est passé de la 8e place à la 5e place sur les deux derniers tour !

Opportuniste, Norris a d’abord bénéficié du contact entre Lance Stroll et Daniel Ricciardo, pour passer l’Australien, poussé par Stroll en dehors de la piste au virage 3.
Puis il est venu dépasser la Racing Point du Canadien sur la dernière zone de DRS, et celle du Mexicain avant le dernier virage, en perdition après son choc avec la Red Bull d’Albon.

Les mauvaises langues diront que Norris a été chanceux… mais la chance sourit aux audacieux, même en F1 ! Le principal intéressé décrit sa course comme la meilleure de sa carrière dans la discipline reine. Meilleure que lors de son premier podium pour le Grand Prix d’Autriche. Ce top récompense finalement deux weeks-ends brillants pour Norris, qui trône à la troisième place du classement des pilotes, avec 25 points. Son équipe McLaren est deuxième chez les constructeurs, devant Red Bull !


3. Légal ou pas, le potentiel de Racing Point est là

A la première lecture des classements, on se dit que Racing Point a perdu beaucoup de points en route, surtout sur le premier Grand Prix. Même sur le deuxième, Pérez a joué la quatrième place pour finalement retomber en sixième position. Et le Mexicain comme Stroll ont été handicapés par la pluie avec des qualifications moyennes.

Pourtant c’est désormais officiel, la Racing Point peut aller chercher les gros points voire les podiums en début de saison. La première partie de coure nous l’a montré : les Renault et les McLaren ont été avalées avec facilité. Et Pérez a chatouillé la Red Bull d’Albon en fin de course.

11 places de gagnées pour Pérez, 5 pour Stroll : oui, la copie de la Mercedes de 2019 fonctionne, avec des bons appuis dans les virages rapides. L’équipe technique va-t-elle continuer sur sa lancée ou s’écrouler rapidement ? “Des évolutions sont prévues” promet Otmar Szafnauer, le boss de Racing Point. En attendant, la menace vient déjà de Renault qui a déposé dimanche soir une réclamation aurpès de la FIA sur la légalité de la RP01.

Dans les tops, nous aurions pu également consacrer Max Verstappen, le seul adversaire des Mercedes ce week-end : en première ligne sous la pluie en qualifs et qui a offert une belle bataille avec Bottas en toute fin de Grand Prix : quel dépassement à l’extérieur dans le cinquième virage !


LE FLOP 3

1. Leclerc a achevé le week-end désastreux de Ferrari

Mattia Binotto et Ferrari en font leur leader pour le futur mais Charles Leclerc l’a dit lui-même : il “a fait le con ce week-end !” Trop pressé de rattraper son samedi moyen sous la pluie, sorti en Q2 (11e), le Monégasque a voulu passer 3 voitures d’un coup dans le troisième virage. En insistant, sans considérer que son équipier Vettel (mal parti depuis sa 10e place) allait lui aussi prendre le virage à l’intérieur, Leclerc a creusé la tombe de sa propre équipe. Le crash, et l’abandon pour les deux voitures, comme à Interlagos en 2019 !

Enfin, les pelles étaient déjà de sortie depuis le début du week-end : la Ferrari est toujours aussi peu compétitive. En milieu de peloton en FP2 sur les simulations de qualifs et de course, la SF 1000 aurait certainement lutté avec Renault, McLaren et Racing Point pour la 5e place.

Encore jeune (22 ans) Leclerc va devoir s’armer de patience cette saison et accepter que sa voiture, ne pourra, sauf miracle lui donner l’opportunité de jouer le titre. En terme d’image, ce dimanche de course a été catastrophique pour la Scuderia : seule écurie à deux abandons, les deux monoplaces italiennes au stand l’une après l’autre après le premier tour pour réparer les dégâts. Mercedes est déjà beaucoup trop loin. Mattia Binotto peut-il seulement tenir toute la saison à la tête de la Scuderia ?


2. Albon largué par Verstappen

Cette fois, le Thailandais n’a pas imaginé une seule seconde gagner le Grand Prix. Dans le match avec Verstappen jusqu’aux derniers instants de la Q3, Albon a encaissé six dixièmes et cinq positions par rapport au Néerlandais. Parti 7e, il est monté en 4e place après 8 tours de course. Mais son rythme ensuite était bien inférieur par rapport à son voisin de garage. Après son arrêt au stand au 25e tour, Verstappen était même devant Albon... qui n'avait pas encore changé ses gommes ! Pareil d'ailleurs en fin de course, lorsque le Batave a tenté d'aller décrocher le meilleur tour avec des pneumatiques tendres

Albon n’a jamais pu également inquiéter Bottas : c’est surtout Pérez qui lui a causé une frayeur en fin de course en revenant et en causant un accrochage, qui a failli lui faire perdre les 12 premiers points de sa saison. Verstappen lui a au moins existé face au Mercedes. Difficile en même temps de rouler à côté de la pépite de Red Bull, Pierre Gasly en sait quelque chose !


3. Russell a tout gâché au 4e tour de course

Ce troisième flop sonne aussi comme une déception : le pilote Williams a commencé par le haut samedi, avec un 12e chrono extraordinaire sous la pluie, à huit millièmes de la Ferrari de Leclerc !

Mais le rêve a tourné court en course : en 11e place, Russell a craqué à la relance post Safety Car. A la lutte avec Stroll et Magnussen dans le 4e tour, le pilote Williams a perdu l’avant et a filé dans le bac à graviers de la courbe à gauche du cinquième virage, pour repartir en fond de classement, derrière son équipier Nicholas Latifi.

Dommage car l’on aurait vraiment voir le rythme de Russell dans le peloton face à ses adversaires. Le principal intéressé l’a dit lui-même : “qui sait ce qui aurait pu se passer”...
Réponse peut-être dans une semaine sur le tracé sinueux du Hungaroring. Une chose est sûre à cette heure : la Williams 2020 n’est pas larguée, surtout quand elle est conduite par l’espoir de la filière Mercedes.

Autre flop potentiel, Pierre Gasly et Alpha Tauri, bonnes surprises des qualifications, avec Ocon ou Russell. Gasly n’a pas profité longtemps de sa belle 7e place sur la grille, en étant touché par la Renault de Ricciardo à l’arrière-droit, dans le premier virage du premier tour.

Alors, chute de pression dans les pneumatiques, problème de suspension ? L’explication reste floue mais Gasly a reculé inexorablement au classement, 15e (deux arrêts), seulement devant les deux Williams.

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