F1. La Formule 1 n’échappe pas à la critique. Souvent mis en cause, l’ennui que procure certaines courses et qui trouve souvent son origine dans le peu d’intérêt des circuits modernes.
En effet, ces pistes, estampillées « Tilke » du nom du principal architecte des circuits modernes, Hermann Tilke, ne sont guère appréciées par les pilotes qui pointent du doigt leurs larges dégagements asphaltés et leurs manques de virages sélectifs. En quelque sorte, des parkings aménagés comme la piste de Sotchi en Russie a été qualifiée par Romain Grosjean.
Le retour des pistes historiques
La crise sanitaire qui a touché le monde cette année aura au moins eu pour effet bénéfique sur la Formule 1 d’abandonner les traditionnelles visites dans des pays exotiques fortement touchés par l’épidémie pour se recentrer vers ses origines européennes et ses circuits mythiques.
Le Mugello, le Nürburgring, Imola, sont autant de noms qui font vibrer les passionnés de Formule 1 et force est de constater que les courses qui s’y sont déroulées cette année ont été à la hauteur des attentes. Sans parler de Portimao, ancien circuit mais qui a accueilli pour la première fois la discipline cette année avec succès.
traditionnel et un autre plus fou, avec des circuits qui n’ont plus l’habitude d’accueillir la discipline ? Romain Grosjean avait d’ailleurs soufflé cette idée plutôt séduisante.
En admettant que tous les acteurs engagés dans l’organisation d’un Grand Prix arrivent à faire des concessions tout en conservant leurs intérêts, ce type d’alternance pourrait voir le jour. Le monde d’après est à portée de main.