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F1. Grand Prix de Turquie : Le Top / Flop de la rédaction

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Grand Prix de Turquie : Le Top / Flop de la rédaction

F1. Pour le bonheur des pilotes et des spectateurs, neuf ans après sa dernière édition, le Grand Prix de Turquie est revenu au calendrier de la Formule 1. Avec une course fortement animée ce dimanche... marquée par trois tops et trois flops de la rédaction !

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Lance Stroll a convaincu ce week-end en glanant sa première pole position
© Racing Point / Lance Stroll a convaincu ce week-end en glanant sa première pole position

Les trois satisfactions de ce week-end turc :

1. Racing Point sur le retour ou opportuniste ?


En se qualifiant respectivement premier et troisième le samedi, Lance Stroll et Sergio Perez ont porté haut les couleurs roses de Racing Point. Ils ont concrétisé le dimanche en menant le Grand Prix et en ne commettant aucune erreur. Le pilote canadien a même été le plus long leader de cette course avec 32 boucles effectuées en tête du peloton.

Dans ces conditions difficiles, le seul bémol de l’équipe aura été de passer un dernier train de pneus intermédiaires. Ces derniers ne se sont pas montrés performants pour aucun pilote ayant opté pour cette stratégie. Lance Stroll a ainsi connu une véritable descente aux enfers. Il devra attendre avant de signer sa première victoire en Grand Prix. Les gros points de la seconde place ont été apportés par un Sergio Perez véloce, régulier et fin tacticien. Il est le seul cette année avec Lewis Hamilton à ne compter aucun abandon.

Les « roses » sont ainsi en bonne voie pour récupérer et verrouiller la troisième place au classement général des constructeurs. Si tant est que cette course ne soit pas un feu de paille mais un réel rebond.

2. Lewis Hamilton, définitivement le champion de la gestion de course !


Jusqu’à mi-course, le pilote britannique a été patient. Impossible de doubler Sebastian Vettel à la régulière, il courbe le dos et attend son heure. Bien aidé par une Mercedes performante, Lewis Hamilton a conquis une 94ème victoire à force de patience et de stratégie. Ses premières années bourrées d’erreurs sont loin. Aujourd’hui le pilote #44 associe vitesse, stratégie, réflexion, patience pour démontrer quel immense champion il a su devenir. Une nouvelle grande victoire qui n’a pas fini d’impressionner son monde !

3. Lando Norris, l’attaque et la maîtrise.


Il termine huitième et assez loin de son équipier Carlos Sainz. Cependant, malgré son jeune âge il a su faire preuve de maîtrise sur cette piste détrempée et ultra piégeuse. Auteur de nombreux dépassements, il réalise également le meilleur tour en course. Parmi les jeunes loups, il fait partie des plus prometteurs. S'il reste aussi concentré que rapide en course, sa progression pour devenir un prétendant au titre mondial ne fait aucun doute.

Les trois désillusions du week-end :

1. Valteri Bottas, Max Vesrtappen, Charles Leclerc : une course à oublier… Une fois de plus !


Trois outsiders en qui nos espoirs reposent à chaque course pour apporter un peu de suspens à ces saisons dominées par Lewis Hamilton. Hormis ses six têtes à queue, son équipier finlandais chez Mercedes a une nouvelle fois été complètement transparent en course. Sa quatorzième place finale, à un tour de son équipier champion du monde, dénote et marque un nouveau coup dur.

De leur côté, les jeunes Verstappen et Leclerc commettent trop souvent les mêmes erreurs d’impatience, teintées d’arrogance. Pour le premier une victoire était plus qu’envisageable et pour le Monégasque un podium inespéré se profilait. Ils ont une nouvelle fois tout gâché en voulant aller trop vite. Tout le contraire d'Hamilton. Il est temps qu’ils apprennent de leurs erreurs pour espérer aller chatouiller le pilote britannique.

2. Nicholas Latifi, en énormes difficultés sous la pluie : mérite-t-il son volant en F1 ?


Si certains pilotes ont su démontrer sous ces conditions dantesques qu’ils avaient bien le talent pour être en F1, voire pour devenir champion du monde de la discipline. Il en est d’autres qui ont prouvé qu’ils n’avaient pas le niveau. Ce week-end était un Grand Prix où le pilotage pur faisait la part belle sur les performances châssis et moteur des autos. Nicholas Latifi n’est pas simplement passé à côté de sa course. Il a tout simplement montré ses limites sur piste humide. Il a pris des valises de secondes aussi bien en qualifications (25, au-delà de son crash en Q1 !) qu’en course. Et ce n’est pas la frêle Williams qui est à mettre en cause lorsque l’on voit les performances de son équipier George Russell. La question est posée, mérite-t-il une année supplémentaire en F1 ?

3. Après Suzuka 2014, la FIA met encore en danger les pilotes avec un camion-grue


La FIA tire-t-elle suffisamment les leçons du passé ? Vous avez jusqu'à la fin du paragraphe pour répondre à cette question. Ne blâmons pas la FIA pour le resurfaçage en dernière minute de la piste, effectuée par les propriétaires du circuit stambouliote.

Mais inquiétons-nous de cette séance de qualifications et de cette relance précipitée en fin de Q2, avec un camion-grue encore en train d'enlever la Wiliams accidentée de Nicholas Latifi, à l'extérieur du dégagement asphalté du quadruple gauche du huitième virage. Heureusement, l'engin est revenu derrière le rail de sécurité quelques secondes à peine avant le passage de la première voiture, l'Alfa Romeo de Kimi Raikkonen.

Il n'empêche, comment peut-on prendre une telle décision, un peu plus de six ans après Jules Bianchi et le drame de Suzuka ? Si la FIA s'est aussi emmêlé les pinceaux avec l'histoire des drapeaux jaunes et des temps annulés-pas annulés le samedi, la grosse faute est clairement d'avoir mis en danger l'intégrité physique des pilotes. Avec la patinoire turque, des pneus froids sur le tour de sortie, et une perte d'adhérence ultra-rapide, le pire n'était pas loin et le catastrophisme n'est pas exagéré. Heureusement, Michael Masi a admis que la procédure de relance « serait revue. » On espère bien !

Avec Alexandre Lepère

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