F1. Juste avant la fin de son contrat, retour sur l'aventure de Sebastian Vettel chez Ferrari et une troisième place au goût de victoire en Turquie, avec une constance en course retrouvée.
Acté depuis déjà quelques mois, le départ de Sebastian Vettel de l'écurie Ferrari pour rejoindre Aston Martin, aujourd'hui encore appelée Racing Point, laisse un goût d'inachevé prononcé. Et pour cause, le pilote allemand n'aura jamais pu connaître les joies d'un titre mondial avec l'écurie italienne, distancée chaque saison par Mercedes qui a dompté les moteurs V6 hybrides comme aucun autre constructeur.
Des débuts prometteurs
Les débuts de l'alliance Ferrari-Vettel auront été prometteurs. Après une saison en dents de scie en 2014 chez Red Bull, l'Allemand parvient à connaître à nouveau les joies du succès avec trois victoires en Grand Prix, lui permettant de s'affirmer comme la troisième force du plateau, derrière les deux pilotes d'une écurie Mercedes toujours plus prépondérante.
Il s'en est suivi une saison 2016 plutôt terne, marquée par la domination écrasante de Mercedes, qui ne lâchera que deux Grands Prix, remportés par chacun des deux pilotes Red Bull que sont Ricciardo et Verstappen.
Ces deux saisons auront tout de même permis à Ferrari d'apprendre, en construisant une base solide pour son avenir dans la course aux titres.
"Une voiture qui aurait dû être championne du monde"
Dès le début de la saison 2017, Vettel se positionne comme un adversaire sérieux pour les Mercedes, enchaînant les victoires en Grand Prix, et donnant du fil à retordre pour Lewis Hamilton tout au long de la saison. Mais la fin de l'exercice montrera les limites de l'écurie italienne, qui ne parvient pas à aider son pilote à aller chercher des points importants, ce qui lui fera perdre le titre de champion du monde au profit de Hamilton qui pouvait compter, en plus de son pilotage constant et maitrisé, sur la fiabilité de sa monoplace sur l'ensemble de la saison.