Des pertes financières colossales pour la F1 et Liberty Media en 2020


Dans le détail, les revenus de la F1 ont plongé : moins 44% de revenus générés entre 2020 et 2019, une année où Liberty Media avait fait du profit.
Un calendrier bouleversé qui rapporte moins
Principale explication des pertes, les revenus des courses ont diminué, avec un calendrier 2020 modifié, à huis-clos, à l’exception de trois courses : Russie, Eifel et Portugal.
Pas assez de compensation dans ce contexte pour Liberty Media, qui souligne aussi les revenus inférieurs générés par l’inscription des courses de remplacement au calendrier. En clair, aller à Portimao ou à Imola n’a pas assez rapporté à la F1 en 2020.
Pas de compensation avec les droits de diffusion
Les fans sont donc restés à la maison et ça se voit sur le bilan financier de la F1 : 55% des revenus ont été générés par les droits de diffusion des courses de Formule 1.
Le secteur est malgré tout déficitaire : les revenus des contrats avec les chaînes ont diminué. Logique : des chaînes comme TF1 ont revu leur contrat. La première chaine française n’a pas diffusé ses 4 courses, contrairement à ce qui était prévu.
Elle s'est contenté de 2 Grand Prix en 2020 (Portugal et Emilie-Romagne), contre 4 en 2019 (Monaco, France, Italie et Etats-Unis. Le groupe Liberty Media parle même dans son rapport de « concessions » faites aux « partenaires diffuseurs. »
En diminution aussi, l’argent des publicités et des sponsors. Des sponsors qui n’ont pas pu s’engager comme en 2019, avec des courses à huis-clos, sans hospitalité dans le paddock.
Malgré tout le directeur général de Liberty Media n’est pas inquiet pour la F1. Selon Greg Maffei, « le bilan comptable de la F1 est très très solide. »
Pour se refaire, Liberty Media a vu grand pour 2021 avec 23 courses au calendrier, toujours sous fond de crise sanitaire.