Rosberg : "Ce n'est pas facile d'être le fils d'un champion, encore plus pour Mick "
Le Champion du monde 2016 espère que la pression médiatique ne sera pas trop néfaste à son jeune compatriote.


Comme Mattia Binotto, directeur technique de Ferrari dont Schumacher fait partie grâce à la FDA, Nico Rosberg pense que les débuts du fils du septuple champion du monde seront difficiles, mais pas forcément pour les même raisons.
S'il est bien quelqu'un qui peut comprendre toute l'attention portée sur le nom de famille, comme c'est le cas pour Mick Schumacher, il s'agit de Nico Rosberg.
Arrivé en 2006 en tant que premier champion de GP2, Nico a reçu énormément d'attention au cours des premières semaines ayant suivi son accès à la F1. Fils du champion du monde 1982 Keke Rosberg, Nico débuta chez Williams, écurie où son père a remporté le titre, ce qui a renforcé la symbolique.
Nico a dû se faire un prénom dans le paddock, chose difficile pour un jeune homme de 20 ans. Mais grâce à son excellent coup de volant et ses bonnes performances, Nico a rapidement estompé le fait qu'il était le fils de Keke.
Avec l'arrivée de Mick Schumacher, le champion du monde 2016 minimise encore plus ce qu'il a vécu en comparaison au raz-de-marée que doit et va vivre le champion de F2 en titre.
« Ce n’est pas facile d’être le fils d'un champion, encore plus pour Mick ! » a déclaré Rosberg à F1-Insider. « Pour Mick, c’est dix fois plus compliqué car l’époque de Michael n’est pas lointaine et qu’il a eu énormément de succès. »
Sept ans avant sa première victoire : son exemple pour montrer l'importance du temps
Le désormais retraité des volants se sent proche de Mick pour avoir côtoyé son illustre père pendant 3 saisons chez Mercedes.
Celui qui est le seul à avoir battu à voiture égale les deux pilotes les plus titrés de l'Histoire, Schumi et Lewis Hamilton, se permet d'ailleurs une petite comparaison avec son rival historique. Pour lui, l'attention des médias autour de Mick devrait certainement dépasser celle du phénomène Hamilton en son temps
« Au début, l’attention médiatique sera peut-être plus grande que celle autour de Lewis Hamilton. J’espère que Mick pourra mettre cela de côté pour se concentrer sur son travail car sans ça, il n’éprouvera pas de plaisir. Les médias ne lui donneront pas de temps, il doit le faire lui-même. »
Pour conclure, Rosberg se sert de son exemple personnel pour montrer l'importance du temps qu'il faudra certainement laisser à Schumacher pour se développer et atteindre son plus haut niveau.
« Rappelez-vous, j’ai dû attendre sept ans pour gagner ma première course et 11 ans pour avoir le titre. Il faudra garder cela à l’esprit quand vous évaluerez Mick cette saison. »
Mick Schumacher prendra part à son premier Grand Prix de Formule 1 le 28 mars prochain à Bahreïn.
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