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Bilan mi-saison : Alfa Romeo, entre espoir et déception

F1. Que retenir de la première partie de saison de l'écurie Alfa Romeo ? Une nouvelle saison dans la continuité de la précédente. L'équipe peine à obtenir des résultats et se retrouve même derrière Williams.

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L'écurie peut-elle battre son classement de 2020 ?
© Alfa Romeo / L'écurie peut-elle battre son classement de 2020 ?

Difficile de faire pire que Haas F1 Team. Pourtant, Alfa Romeo n'en est pas loin. L'écurie italienne a du mal à faire ses preuves. À l'arrière du plateau, l'équipe est dans la continuité de l'année dernière - huit points au classement constructeurs 2020 -. Et bien que la nouvelle monoplace soit équipée du nouveau moteur Ferrari et de la soufflerie Sauber, les résultats espérés n'y sont clairement pas. La faute à quelques erreurs de stratégie et des pénalités évitables. Au niveau comptable, l'équipe est à trois points au classement des constructeurs. Pour cette saison, Alfa Romeo a décidé de garder son duo composé du jeune Antonio Giovinazzi et de l'expérimenter Kiki Räikkönen.

De l'espoir…

À la peine depuis le début de la saison, l'équipe a tout de même réalisé quelques miracles. Ses deux pilotes se retrouvent régulièrement en Q2. Alfa Romeo a placé au moins une voiture en Q2 sauf lors du Grand Prix d'Emilie-Romagne, en Italie. Des performances rarement vues l'an passé. Les pilotes avaient alors signé l'avant-dernier et le dernier temps des qualifs à onze reprises sur dix-sept courses. Cela montre bien une évolution. Il était difficile de faire pire de toute façon, surtout avec l'ancien moteur Ferrari.

Dans la constance de ses résultats de 2020, Antonio Giovinazzi a montré une nette progression. L'an dernier, il avait fait jeu égal avec son coéquipier au niveau comptable (4 points). Hormis la voiture, il a tout pour briller. Mieux, il a participé à une Q3 lui valant une dixième place sur la grille de départ de Monaco. Des résultats au niveau de son potentiel.

À 41 ans, Räikkönen dispute sa 19e saison en F1. Difficile de croire qu'il s'amuse au volant de son Alfa Romeo, il réalise toutefois des exploits en course. Il peine face à son coéquipier, souvent devant lui dans les qualifications. Son expérience lui permet de prendre le dessus dans les courses. Le recordman du nombre de courses (341) aura sans doute à cœur de finir en beauté une probable dernière saison.

Et de la déception

Si Alfa Romeo réalise de bonnes qualifications, elle pèche cependant lors des courses. Avec seulement trois points après onze Grand Prix, les résultats sont décevants. En plus des erreurs de stratégie, les deux pilotes reçoivent trop souvent des pénalités. En Hongrie, l'écurie a tout perdu. Kimi Räikkönen s'est vu infliger une pénalité de dix secondes pour avoir accroché Mazepin sur la voie des stands. L'autre pénalité infligée à Antonio Giovinazzi est pour un dépassement de la limite de vitesse dans les stands. Deux pénalités largement évitables pour l'équipe. Avec ce résultat, elle a perdu sa huitième place au classement des constructeurs face à Williams (dix points récoltés dans ce Grand Prix). Xevi Pujolar reste toutefois optimiste pour la suite de la saison.

« Cela ne sera pas facile, mais je pense que c'est possible et nous allons essayer. La différence de points (avec Williams, ndlr) n'est pas énorme et nous avons encore beaucoup de course à faire, donc je pense que nous pouvons y arriver. »

Le match des coéquipiers

Dans cette première moitié de saison, la jeunesse fait la différence. Giovinazzi remporte le match des qualifications. Avec huit Q2 et une Q3 incroyable à Monaco, l'Italien domine aisément (9-4). En revanche, l'avantage est pour Kimi dans les courses. Le Finlandais a récolté deux points à un point pour Giovinazzi au classement des pilotes. Il se retrouve également devant lui et de peu à la fin des Grand Prix (6-5).

Seul Räikkönen a abandonné pour l'instant chez Alfa Romeo. C'était au Grand Prix du Portugal pour un accrochage avec... son coéquipier. L'ancien pilote de Ferrari a mal jugé sa trajectoire et a touché la roue arrière gauche de l'Italien. Aileron avant détruit, Kimi a tout de suite arrêté sa course.

Si l'écurie n'a pas à s'inquiéter des Haas, son combat au classement des constructeurs est face à Williams. À trop faire des erreurs évitables lors des courses, l'équipe perd des points précieux. Pourtant, il manque de rien pour en récolter. On a souvent vu les deux pilotes terminaient à une ou deux places du top 10.

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