Des réglages différents pour aider Fernando Alonso
F1. Avec un début de saison compliqué, Fernando Alonso n'a pas été épargné par les critiques. Les changements apportés dans sa voiture ont été bénéfiques pour son retour en forme.
Un retour en F1 particulièrement difficile pour Fernando Alonso. Son premier Grand Prix s'est terminé par un abandon et seulement cinq points marqués en cinq courses, le bilan n'était pas favorable pour l'Espagnol. S'il n'a pas toujours apprécié les critiques par le passé, il les considère désormais comme positives. Il avoue toutefois qu'il lui a fallu un peu de temps pour se réadapter à la F1.
« Je savais que c'était un processus d'adaptation. Je pensais que ça aurait été plus rapide, car la Formule 1 était pour moi une chose naturelle par rapport au WEC, au Dakar ou à Indianapolis. Prenons l'exemple de Monaco. J'espérais signer une bonne position sur ce circuit, mais j'ai raté la Q1. C'était décevant, mais je savais que c'était une question de temps. Je n'ai pas aimé recevoir des critiques et des commentaires, mais ils ont été une bénédiction » a-t-il ainsi déclaré au site espagnol SoyMotor.com.
C'était simplement une question de temps. Pas satisfait par le comportement de sa voiture, Alonso a demandé à son écurie de réaliser quelques changements dans sa monoplace. La direction assistée a été revue complétement pour améliorer son confort et les sensations qu'il pouvait avoir dans le poids du volant. C'est peut-être un petit détail qui reste tout de même important pour un pilote de F1.
Sans ressenti, je suis mort !
C'est en fait la direction assistée qui a concentré les efforts du double champion du monde et de ses ingénieurs car il en va du ressenti crucial du pilote : « J'ai toujours un mouvement agressif avec le volant au milieu du virage. A partir de ce moment-là, je ressens simplement les pneus avants. Si le volant est plus doux, cela veut dire que je perds de l'adhérence. S'il devient plus dur, c'est que j'ai trop d'adhérence et vous pouvez vous attendre à ce que l'arrière fasse un mouvement à un moment ou à un autre. Je ressens tout dans les mains et l'avant de la voiture. Si vous me l'enlevez, je suis mort. »
Depuis, le pilote enchaîne les bonnes performances. Il a fini dans les points sur les six dernières courses, dont une jolie quatrième place en Hongrie. Durant la course, il a même tenu pendant dix tours le septuple champion du monde, Lewis Hamilton. Des performances qui font taire les détracteurs d'Alonso.
« C'était une bénédiction, car je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que les gens me voient de nouveau terminer dans le top 10. [...] Certaines courses n'étaient pas géniales, comme en France où j'ai terminé neuvième. C'était une bonne course, mais rien de spécial. Mais c'était considéré comme une superbe performance car je recommençais à faire de bonnes courses. »
Fernando Alonso a seulement 38 points au classement des pilotes. Nul doute que l'Espagnol va poursuivre dans la lancée pour gratter des points. La saison est encore longue.