Norris déçu de l'arrêt prématuré du Grand Prix de Belgique

Lando Norris peut avoir des regrets. Alors qu'il réalisait un week-end exceptionnel, notamment lors des qualifications sur la piste humide, le Britannique percute violemment le mur dans le raidillon en Q3. Heureusement pour lui, le pilote s'en sort indemne.

Après son examen médical, Norris a été autorisé à courir. Il devait s'élancer à la 15ème place après un changement de boîte de vitesse à la suite de son accident. Mais le pilote n'a jamais pu obtenir de meilleures places au vu des conditions et du drapeau rouge.

« Nous sommes des pilotes de course. Nous voulons sortir et courir, ce n'est pas comme si vous voulions simplement prendre une journée de congé, surtout moi. Je voulais essayer de rattraper samedi. Je voulais donc vraiment sortir et m'amuser, faire des dépassements et faire un bon spectacle. Mais nous savons aussi quand c'est dangereux de sortir et de conduire. »

Si le Britannique est déçu du résultat final, il comprend néanmoins la décision de ne pas reprendre la course. Les conditions n'étaient pas adaptées pour la sécurité de tout le monde.

« De l'extérieur, ça n'a pas l'air si mal parfois, mais dans la voiture, c'est différent. S'il y avait une voiture dans le mauvais sens dans la ligne droite ou juste à l'arrêt, vous ne la verriez pas avant d'être à cinq mètres. Vous ne pouvez même pas voir ces lumières clignotantes ou quoi que ce soit. C'est tellement difficile de décrire à quel point c'est mauvais. »

Malgré l'absence de point, le pilote de McLaren reste troisième au championnat devant Valtteri Bottas qui n'a pas remporté de point également. Il pense tout de même aux fans qui ont fait le déplacement sous le déluge à attendre le départ de la course pendant de longues heures.

« Nous aurions encore pu avoir une bonne chance de marquer au moins quelques points. Peut-être pas de se battre pour la première place, mais c'est une honte pour moi, une honte pour tous les fans et tous ceux qui sont venus voir la course, car ils n'ont pas pu voir grand-chose. »