Jean Todt veut des Formule 1 capables de concourir sous la pluie

Et si un jour la F1 n'avait plus à s'inquiéter de la pluie ? C'est la question que se pose Jean Todt, le président de la FIA. Ne voulant plus reproduire le fiasco de Belgique, Todt souhaite que la F1 cherche à concevoir des voitures pour courir sous la pluie. En Belgique, la course n'a finalement pas vraiment eu lieu. À peine trois tours derrière une voiture de sécurité pour déterminer le classement de la course. Les conditions n'étaient pas idéales pour les pilotes, ainsi que le personnel médical pour intervenir.

Il sera toutefois difficile de voir des monoplaces courir sous la pluie battante durant les prochaines années. En 2022, la F1 va découvrir de nouvelles voitures. Le problème, les pneus plus larges et les niveaux élevés d'appui produits par les prochaines voitures projetteront plus de pulvérisations, rendant alors la visibilité très mauvaise. Si le choix a été très critiqué, la FIA avait raison de ne pas reprendre la course. La sécurité avant tout pour Todt. « Beaucoup ont critiqué ce qui a été décidé à Spa, mais que serait-il passé, si, après le départ, nous avions eu un accident avec 10 voitures, avec des pilotes blessés ou pire. Nous aurions été massacrés. Et même sans blessés, nous aurions été critiqués », a déclaré le président de la FIA pour Motorsport.com.

Alors que la pluie va faire son apparition ce week-end lors du Grand Prix de Russie, Todt voudrait que la F1 se penche sur la question. Il estime que le problème en Belgique devrait servir de leçon pour les prochaines générations de voitures, comme pour les nouvelles unités de puissances à partir de 2025. « Pour la réglementation de 2025, il faut penser à voir des voitures qui puissent rouler même sous la pluie », a-t-il indiqué. Le Grand Prix de Belgique a suscité une certaine controverse, notamment sur l'attribution des demi-points et sur la longue attente avant la décision finale. Des discussions sont prévues pour discuter de la situation du Grand Prix de Belgique, ainsi que sur la prochaine révision majeure des règles.