
Les TOPS
Max Verstappen, un peu plus près des étoiles
Un départ canon, une gestion de course parfaite, une maturité toujours plus grande, Max Verstappen a réalisé un sans-faute à Mexico et a une nouvelle fois montré qu’il dispose de toutes les qualités pour devenir champion du monde. Avant même le premier virage, il avait déjà effacé le mauvais samedi de son écurie. La suite a été un récital. Jamais menacé par Lewis Hamilton, le Néerlandais a pu gérer sa course et ses pneumatiques comme il le souhaitait. Au Mexique, il en a profité pour arracher sa neuvième victoire de la saison après 18 courses, soit 50% des Grands Prix disputés jusqu’à présent. Arrivé en Amérique latine avec 12 points d’avance sur Hamilton, Verstappen va s’envoler vers le Brésil, où aura lieu le prochain Grand Prix, avec 19 points d’avance sur son rival. Quand on sait que le vainqueur d’une course engrange 25 points, tout est encore possible mais une tendance commence à se dessiner.
La solidité de Pierre Gasly
Malgré une course solitaire et un manque de visibilité de la part du réalisateur à la télévision, Pierre Gasly a réalisé une magnifique course. Après des qualifications réussies avec une cinquième place sur la grille à la clé, le normand est parvenu à décrocher son troisième Top 4 de la saison. Il a tenu tête aux Ferrari après s’être parfaitement tiré du chaos des premiers virages. Gasly est sans aucun doute le pilote le plus méritant de cette course après Verstappen. Sa maîtrise parfaite et sa grande solidité permettent à son écurie AlphaTauri de pointer 5ème au classement des constructeurs, à égalité de points avec Alpine. Par ailleurs, avec 19 points de retard sur Daniel Ricciardo au classement pilotes, le Français peut se montrer ambitieux pour cette fin de saison.
Le fighting spirit de Kimi Räikkönen
Outre le magnifique départ de Max Verstappen, Kimi Räikkönen nous aura aussi régalés dans le premier tour. Si vous souhaitez savoir comment éviter les pièges d’un départ de Grand Prix, il suffit de regarder les premiers kilomètres de la course du pilote finlandais en caméra embarquée. Entre dépassements, coups de volant et même glissades, à l’image du pilote de rallye qu’il fût jadis, le champion du monde 2007 nous a gâté. Parti 10ème, Iceman a réussi à décrocher les quatre points de la 8ème place pour Alfa Romeo après une course réalisée à un rythme très soutenu. Il nous reste encore quatre Grands Prix pour profiter de ce pilote qui a fait rêver toute une génération de fans de Formule 1 et même au-delà. Aucun doute que le natif d’Espoo cache encore quelques tours de magie dans son habitacle.
Les FLOPS
La résignation chez Mercedes
Quel contraste avec les qualifications ! Jamais dans le rythme des Red Bull, les pilotes Mercedes ont connu des fortunes diverses pendant cette course. Littéralement avalées au départ par l’exceptionnel départ de Verstappen, les flèches noires ont subi la domination autrichienne pendant toute la course. Lewis Hamilton a même admis à la radio un sentiment d’impuissance voire d’infériorité vis-à-vis de ses rivaux ;fait extrêmement rare pour être souligné tant le Britannique est connu pour ne jamais baissé les bras. Son coéquipier Valtteri Bottas a lui vu sa course ruinée dès le départ à cause d’un Daniel Ricciardo trop distrait. Le Finlandais s’est par la suite retrouvé coincé une grande partie de la course derrière la monoplace de l’Australien sans pouvoir le dépasser. Si l’on ajoute à cela un arrêt raté (11,7 secondes d’immobilisation), la course de Bottas est vite à mettre aux oubliettes. La seule satisfaction viendra du meilleur tour récupéré dans la dernière boucle qui empêche Verstappen d’avoir 20 points d’avance sur Hamilton au championnat pilotes. Au championnat constructeurs, Mercedes n’a plus qu’un point d’avance sur Red Bull. A-t-on assisté à une quasi passation de pouvoirs au Mexique ?
Daniel Ricciardo, le mauvais élève
Son départ raté nous a privés d’une lutte entre les quatre voitures les plus rapides du plateau. Parti septième entre les deux Ferrari, le pilote australien avait les armes pour se défendre face à l’équipe italienne. Au lieu de cela, il a contribué à faire perdre à son écurie la troisième place au classement des constructeurs. McLaren avait 3,5 points d’avance sur Ferrari en arrivant à Mexico, elle en repart avec un déficit de 13 unités. C’est une tendance claire. Depuis la Turquie et l’introduction d’une grosse évolution moteur ;Ferrari domine McLaren en qualifications et en rythme de course. Sachant qu’en cette fin de saison, les équipes se tournent de plus en plus vers 2022, il sera très difficile pour l’écurie de Woking d’aller chercher celle de Maranello. Mais étant donné que cette saison 2021 est pleine de surprises, rien n’est impossible...
Alpine en grande difficulté
La fin de saison est pénible pour l’écurie française. Sur les trois dernières courses, Alpine n’a marqué que 3 points contre 22 pour AlphaTauri, sa rivale pour la cinquième place au championnat qui revient à égalité avec 106 points pour les deux teams. À Mexico, les bleus doivent se contenter des deux points ramenés par Fernando Alonso avec sa 9ème place alors qu’Esteban Ocon n’a pu faire mieux que 13ème. Le pilote français peut s’estimer heureux d’avoir fini la course puisqu’il a vu Yuki Tsunoda et Mick Schumacher littéralement chevaucher sa monoplace au départ. On peut souligner ici la résistance des monoplaces de Formule 1 en 2021. Cela étant, la crise couve chez Alpine. Une sixième place au championnat serait un lourd constat d’échec sachant que l’année dernière, Renault (ancien nom de l’équipe) avait fini cinquième.
Max Verstappen, un peu plus près des étoiles
Un départ canon, une gestion de course parfaite, une maturité toujours plus grande, Max Verstappen a réalisé un sans-faute à Mexico et a une nouvelle fois montré qu’il dispose de toutes les qualités pour devenir champion du monde. Avant même le premier virage, il avait déjà effacé le mauvais samedi de son écurie. La suite a été un récital. Jamais menacé par Lewis Hamilton, le Néerlandais a pu gérer sa course et ses pneumatiques comme il le souhaitait. Au Mexique, il en a profité pour arracher sa neuvième victoire de la saison après 18 courses, soit 50% des Grands Prix disputés jusqu’à présent. Arrivé en Amérique latine avec 12 points d’avance sur Hamilton, Verstappen va s’envoler vers le Brésil, où aura lieu le prochain Grand Prix, avec 19 points d’avance sur son rival. Quand on sait que le vainqueur d’une course engrange 25 points, tout est encore possible mais une tendance commence à se dessiner.
La solidité de Pierre Gasly
Malgré une course solitaire et un manque de visibilité de la part du réalisateur à la télévision, Pierre Gasly a réalisé une magnifique course. Après des qualifications réussies avec une cinquième place sur la grille à la clé, le normand est parvenu à décrocher son troisième Top 4 de la saison. Il a tenu tête aux Ferrari après s’être parfaitement tiré du chaos des premiers virages. Gasly est sans aucun doute le pilote le plus méritant de cette course après Verstappen. Sa maîtrise parfaite et sa grande solidité permettent à son écurie AlphaTauri de pointer 5ème au classement des constructeurs, à égalité de points avec Alpine. Par ailleurs, avec 19 points de retard sur Daniel Ricciardo au classement pilotes, le Français peut se montrer ambitieux pour cette fin de saison.
Le fighting spirit de Kimi Räikkönen
Outre le magnifique départ de Max Verstappen, Kimi Räikkönen nous aura aussi régalés dans le premier tour. Si vous souhaitez savoir comment éviter les pièges d’un départ de Grand Prix, il suffit de regarder les premiers kilomètres de la course du pilote finlandais en caméra embarquée. Entre dépassements, coups de volant et même glissades, à l’image du pilote de rallye qu’il fût jadis, le champion du monde 2007 nous a gâté. Parti 10ème, Iceman a réussi à décrocher les quatre points de la 8ème place pour Alfa Romeo après une course réalisée à un rythme très soutenu. Il nous reste encore quatre Grands Prix pour profiter de ce pilote qui a fait rêver toute une génération de fans de Formule 1 et même au-delà. Aucun doute que le natif d’Espoo cache encore quelques tours de magie dans son habitacle.
Les FLOPS
La résignation chez Mercedes
Quel contraste avec les qualifications ! Jamais dans le rythme des Red Bull, les pilotes Mercedes ont connu des fortunes diverses pendant cette course. Littéralement avalées au départ par l’exceptionnel départ de Verstappen, les flèches noires ont subi la domination autrichienne pendant toute la course. Lewis Hamilton a même admis à la radio un sentiment d’impuissance voire d’infériorité vis-à-vis de ses rivaux ;fait extrêmement rare pour être souligné tant le Britannique est connu pour ne jamais baissé les bras. Son coéquipier Valtteri Bottas a lui vu sa course ruinée dès le départ à cause d’un Daniel Ricciardo trop distrait. Le Finlandais s’est par la suite retrouvé coincé une grande partie de la course derrière la monoplace de l’Australien sans pouvoir le dépasser. Si l’on ajoute à cela un arrêt raté (11,7 secondes d’immobilisation), la course de Bottas est vite à mettre aux oubliettes. La seule satisfaction viendra du meilleur tour récupéré dans la dernière boucle qui empêche Verstappen d’avoir 20 points d’avance sur Hamilton au championnat pilotes. Au championnat constructeurs, Mercedes n’a plus qu’un point d’avance sur Red Bull. A-t-on assisté à une quasi passation de pouvoirs au Mexique ?
Daniel Ricciardo, le mauvais élève
Son départ raté nous a privés d’une lutte entre les quatre voitures les plus rapides du plateau. Parti septième entre les deux Ferrari, le pilote australien avait les armes pour se défendre face à l’équipe italienne. Au lieu de cela, il a contribué à faire perdre à son écurie la troisième place au classement des constructeurs. McLaren avait 3,5 points d’avance sur Ferrari en arrivant à Mexico, elle en repart avec un déficit de 13 unités. C’est une tendance claire. Depuis la Turquie et l’introduction d’une grosse évolution moteur ;Ferrari domine McLaren en qualifications et en rythme de course. Sachant qu’en cette fin de saison, les équipes se tournent de plus en plus vers 2022, il sera très difficile pour l’écurie de Woking d’aller chercher celle de Maranello. Mais étant donné que cette saison 2021 est pleine de surprises, rien n’est impossible...
Alpine en grande difficulté
La fin de saison est pénible pour l’écurie française. Sur les trois dernières courses, Alpine n’a marqué que 3 points contre 22 pour AlphaTauri, sa rivale pour la cinquième place au championnat qui revient à égalité avec 106 points pour les deux teams. À Mexico, les bleus doivent se contenter des deux points ramenés par Fernando Alonso avec sa 9ème place alors qu’Esteban Ocon n’a pu faire mieux que 13ème. Le pilote français peut s’estimer heureux d’avoir fini la course puisqu’il a vu Yuki Tsunoda et Mick Schumacher littéralement chevaucher sa monoplace au départ. On peut souligner ici la résistance des monoplaces de Formule 1 en 2021. Cela étant, la crise couve chez Alpine. Une sixième place au championnat serait un lourd constat d’échec sachant que l’année dernière, Renault (ancien nom de l’équipe) avait fini cinquième.