L'édito : Un petit garagiste au grand palmarès

C'est une véritable légende, un grand nom de notre sport qui s'en est allé. Frank Williams a marqué de par son nom, son talent, son dévouement et de sa détermination la Formule 1. Même si ces dernières saisons, son écurie n'a pas connu le devant de la scène, rendons à César ce qui appartient à César : la gloire et le succès.

Celui qui était considéré comme un simple « garagiste » par Enzo Ferrari, est parvenu avec l'aide de Patrick Head, à réduire le mythique cheval cabré à un simple cheval de trait dans les années 80 et 90. Ce n'est pas pour rien si les pilotes les plus légendaires de cette période ont conduit et ont brillé au volant de ses monoplaces. Mansell, Piquet, Prost, Rosberg et bien d'autres ont contribué à écrire le mythe Williams. Ce n'est pas pour rien si le Britannique a conquis la bagatelle de 16 titres pilotes et constructeurs. Sa hargne, sa détermination et son envie de réussir ont toujours été là, que ce soit pour faire briller son écurie où alors à l'hôpital, après son accident de la route qui le laissera dans un fauteuil roulant pendant près de 35 ans. Ce n'est pas pour rien s'il a été anobli par la reine Élisabeth II, en 1986.

Avec plus de 750 Grand Prix disputés, Frank Williams n'a pas seulement créé une écurie, il a construit un mythe. C'est désormais à Dorilton Capital, qui a la lourde charge de poursuivre et de faire vivre l'héritage Williams, et qui, on l'espère gagnera un nouveau titre en l'honneur de son fondateur.

Reposez en paix, Sir.