Horner s'exprime sur la rivalité avec Mercedes
F1. Les deux écuries se livrent une bataille sans merci depuis le début de saison et qui ne cesse de s'intensifier. Le chef de l'équipe Red Bull explique son opinion sur cette fin de saison.
Il reste deux Grands Prix pour assister au dénouement de cette incroyable saison, Red Bull domine le championnat pilote de 8 points, mais Mercedes est devant sur celui des constructeurs avec 5 points d'avance. Christian Horner, chef de l'écurie Red Bull, salut les efforts de son équipe qui a su rattraper Mercedes cette saison.
« N'oubliez pas que 60 % de la voiture de Mercedes est un héritage de l'année dernière. Et l'année dernière, c'était la voiture la plus dominante qu'ils aient jamais eue. La réaction de cette équipe a donc été phénoménale.», explique Christian Horner.
Un championnat très intense et qui change beaucoup de ce qu'a pu connaître Horner durant ses 16 années à la tête de Red Bull.
« Quand nous combattions Ferrari ou McLaren… Stefano [Domenicali] dirigeait Ferrari à l'époque et il y avait toujours une poignée de main, vous savez, après la course. C'était différent. Celui-ci a semblé très politique hors piste. Le positionnement, la posture, la politique de l'instance dirigeante, des pilotes et des équipes. »
« Peut-être que nous avons été un peu naïfs, car pour nous, tout dépend de ce qui se passe sur la piste. Et puis vous trouvez que lorsque vous êtes attaqué, vous devez vous défendre. », confie Horner.
L'Anglais est aussi revenu sur les récentes décisions de la FIA et notamment sur son rappelle à l'ordre pour avoir inculpé un commissaire de "malhonnête".
« Je pense que mes commentaires ont peut-être servi à pointer du doigt un commissaire de course, ce qui n'était pas l'intention. D'ailleurs, où est la cohérence ? Le week-end précédent, [Mercedes] a dit au directeur de course d'aller se faire foutre. Mes commentaires semblaient insignifiants en comparaison.», raconte le chef de Red Bull.
Des décisions de la FIA souvent critiquées par Mercedes ou Red Bull. Tout cela n'arrange en rien la tension entre les deux écuries, d'autant plus que Christian Horner trouve que Lewis Hamilton provoquait Max Verstappen.
« Lewis lâche continuellement des petites pics subtils ou des provocations. Mais je pense que ce qui est bien avec Max, c'est qu'il n'en a rien à foutre. Il est qui il est. », conclue Horner.