Une sanction pour Hamilton, absent du Gala FIA ?
F1. Seulement un jour après son élection, Mohammed Ben Sulayem envisage déjà de prendre des mesures. Et pour commencer, ce serait Hamilton qui en ferait les frais après ne pas s'être rendu au gala de la FIA.
Après avoir perdu l'opportunité de gagner un huitième titre de champion du monde de F1, Lewis Hamilton a refusé de se présenter au gala de la FIA lors de la cérémonie de remise des récompenses. Une décision qui fait suite à la polémique autour des derniers tours du Grand Prix d'Abu Dhabi, où l'arbitrage de Michael Masi a fait polémique.
Cependant, Hamilton était obligé de se rendre au gala selon l'article 6.6 du règlement sportif.
« Les pilotes terminant premier, deuxième et troisième du Championnat doivent être présents à la cérémonie annuelle de remise des prix de la FIA. »
Le nouveau président de la FIA Mohammed Ben Sulayem s'est exprimé sur cette absence d'Hamilton lors de sa toute première conférence de presse en tant que président.
« En fin de compte, les règles sont les règles. Je dois y réfléchir. Bien sûr, nous devrons également suivre nos règles, mais en attendant, cela ne nous empêche pas de faire en sorte qu'un champion se sente bien dans ce sport, vous savez. »
« C'est facile d'être gentil avec les gens et ce n'est pas cher d'être gentil. C'est aussi pour motiver les gens, mais définitivement, s'il y a un manquement, il n'y a pas de pardon là-dedans. », explique Mohammed Ben Sulayem.
Le nouveau président a dit vouloir retourner sur les faits pour savoir s'il fallait sanctionner le pilote Mercedes. Lewis Hamilton risque donc une amende pour cette absence lors du gala de la FIA, une sanction qui doit donc encore être étudiée par le président de la FIA avant de se prononcer.
« Le pardon est toujours là, mais les règles sont les règles. Et je dis toujours, les règles ne sont pas faites, un humain les a faites et elles peuvent être améliorées et modifiées par les humains. Donc les règles sont là pour être améliorées. »
« Je sais que Lewis est vraiment triste de ce qui s'est passé", . "Je dirais qu'il est détruit. Mais il faut voir s'il y a une brèche [dans les règles]. Après quelques heures maintenant en tant que président, je ne peux pas donner de réponses sans revenir aux faits. », conclue Mohammed Ben Sulayem.
Premium